L’état des pieds d’un coureur, içi les hématomes sous-unguéaux de mes hallux, peuvent-ils être un marqueur de la cicatrisation d’autres lésions invisibles ?
#JPLQ
Bonne journée !
J’aimerais partager ici avec vous les étapes par lesquelles je suis passé pour réussir à finir mon premier ultra. Ça peut paraitre présomptueux de donner des conseils en ayant fini une seule course, mais j’ai tellement gambergé sur le sujet que j’espère qu’il y a une ou deux idées qui pourront servir à d’autres…
Je ne sais pas tellement pourquoi j’ai voulu faire ça. Je sais que je suis sensible au pouvoir des images et je me revois des années en arrière feuilleter un magazine de trail. Les photos sont puissantes. Les paysages somptueux. Un truc est planté dans ma tête…
J’adore VeloViewer. Graphs que vous ne trouverez pas ailleurs, simplicité d’utilisation et prix super raisonnable : 9,99 pounds l’année ! Il n’y a donc aucune raison de s’en priver !
Voyez un peu ce que ça sort en deux coups de cuillères à pot :
Un résumé de vos exploits 🙂
Je viens de finir le trail des Templiers. La version classique annoncée à 74 km et 3400 m de dénivelé positif. J’ai souffert. Peut-être que c’est ce que j’étais venu chercher en voulant courir sur une telle distance… je gamberge un peu…
Avant de partir faire la reco de la CCC, j’ai acheté ce tshirt de chez WAA. Ainsi je pouvais à la fois faire mon fayot de service et avoir le tshirt manches longues obligatoire.
Je l’ai trouvé super ! Les poches devant et derrières sont bien fichues et permettent de compléter le portage par le sac à dos, et/ou d’accéder plus facilement à des objets comme son roadbook plastifiée ou la tasse réutilisable pliable.
J’ai particulièrement apprécié sa versatilité : manche retroussée et zip grand ouvert dans les montées et l’inverse au sommet du col.
J’avais également fait une sortie rallongée autour de chez moi et j’ai trouvé pratique de pouvoir y caser ma clé de maison, le téléphone et un gel sans tout tenir à la main (et je déteste toutes les ceintures que j’ai pu acheter)
Bref, je pense que c’est un bon achat pour courir quand la distance s’allonge sensiblement…
J’ai récemment eu la chance d’aller courir autour du Mont Blanc. C’était pour moi l’occasion de tester ma Fenix 2 sur le terrain pour lequel elle est construite. Il y a du bon et du moins bon. J’ai envie de voir le verre à moitié plein : la montre peut faire le boulot mais il faut oublier les promesses de Garmin.
Fin juillet je suis parti à Chamonix pour faire la reco de la CCC avec l’organisme WAA. C’était génial !
Lorsque j’achète du matériel pour le sport, je n’ai pas que des déconvenues (cf quelques billets récents sur Garmin…) ! Un peu dans le même esprit que cette note, voici deux trois trucs que j’aime bien
J’ai fait l’acquisition d’un sac Ultimate Direction PB Adventure Vest pour mes déplacements en courant et pour le trail. J’adore ce sac !
Séduit par les fonctions de la dernière née de Garmin j’ai choisi de basculer vers la Fenix 2. Je me suis donc rendu dans ma boutique préférée pour en faire l’acquisition après avoir salivé devant la revue de Ray Maker.
La météo annonçait une météo difficile. On a eu une météo difficile. J’ai l’impression que la pluie a délavé mes souvenirs et mes humeurs. J’extirpe quelques souvenirs de la brume :
Petit billet/mémo pour une longue course comme celle ci.
J’ai bu environ 2 l d’eau libre et 2,5 l d’eau avec électrolytes et sucres. (faut boire plus !) Ce qui fait entre 300 et 400 kcal bues
Je voulais faire un (vrai) trail en montagne. Pas facile de trouver une distance abordable pour un débutant. Le trail des Aiguilles Rouges (TAR) semblait correspondre à mon attente : difficile, en vraie montagne mais pas inaccessible. Je me suis donc inscrit.
Partir en envisageant toutes sortes de météo, c’est pas ce qu’il y a de plus faciles. Entre lesobjets contraphobiques et ceux qui serviront vraiment faut bien réfléchir à l’organisation du sac.
Ca en fait du bazar !
Derniers ajustements, j’enfile mon petit déjà, et je vous remercie à nouveau de me suivre sur Twitter avec le hashtag #GOnfkb Le débaprt a lieu dimanche matin vers 4h 4h30 et j’espère une arrivée en fin d’après-midi.
J’ai subi cette SaintéLyon 2011. Je l’ai subit comme un cauchemar, je n’ai que des souvenirs flous mais je me souviens bien de ma souffrance. C’est fou la capacité que peut avoir mon cerveau à oublier ces moments difficiles 😉
Je me suis entraîné, beaucoup.
J’ai passé la semaine précédente à étudier la météo, à appréhender.
Sur place j’ai croisé plein de clodos en collants dormant sur des cartons.
La nuit, je me suis trainé comme une grand-mère avec la crainte de me faire mal.
Je me suis fait mal. (pas trop mais assez)
J’ai fini en me trainant vaguement dans un Lyon fantomatique sans voir le bout de cette course.
A la fin on m’a donné un t-shirt et du taboulé (sans fourchette).
Bref, j’ai fait la SaintéLyon.
P.S. la lecture c’est mieux 😉 j’ai eu la chance de recevoir pour mon anniv’ « Les morues » de Titiou Lecoq et je me régale 🙂
Ce week-end, c’était le Trail des 3 Monts. Rien d’insurmontable puisque l’épreuve est divisée en 3 étapes, c’est plutôt ludique. Une sorte d’échauffement avec le Mont Recollet, une expérience amusante de trail dans les pentes de Cassel la nuit dans la brume, et la dernière étape qui ressemble plus à ce que l’on attend d’un trail autour du Mont des Cats. Ce sont de très vieilles montagnes, du coup pas trop de dénivelé affiché au compteur, eh bien c’est pas plus mal !
La première étape a mal démarré. Il faisait moche, gris, doute sur de la pluie, gros vent. Je ne savais pas comment me vêtir, une ambiance bizarre. Les premiers kilomètres ont été tout à fait particulier, je n’avançais pas sans me l’expliquer. L’herbe, le vent, les grosses godasses tout ça a du participer : j’étais scotché au chemin. Certaines portions de trail sont aussi très peu propices aux dépassements. L’échauffement a donc été laborieux. Débarassé de mon coupe de vent, on retrouve une courte portion de macadam, ça va beaucoup mieux. On attaque enfin un peu de pente et là c’est top ! je m’éclate comme un petit fou à bondir à droite à gauche, un vrai jeu ! Je fus tout de même un peu impétueux parce que courir dans le premier raidillon c’est la frime mais ça déglingue le coeur ! Je me modère un peu plus par la suite. La descente arrive, et là phénomène inexplicable, en confiance, je laisse aller les jambes, zou, et ça file ça file ! Je chauffe et je prends confiance en moi et je terminerai avec un vent énervant sur un excellent rythme.
A la douche, sieste et étirements avant la course de ce soir. Je fais connaissance durant le repas de sympathiques compagnons de course et les passionnés ont toujours un millier d’anecdote à raconter, c’est très agréable, la soirée passe plus vite avec la convivialité.
La course de nuit arrive, premier enseignement : les piles rechargeables ne conviennent pas aux lampes frontales, ça se décharge très très vite. Heureusement que j’avais un jeu supplémentaire. Le départ de Cassel est difficile, nuit noire, goulets d’étranglements puis véritables entonnoirs, nous sommes tous à la queue leu leu. L’ambiance est bonne enfant ça blague dans tous les sens, marrant 🙂 La petite file de lucioles se promène sur les pentes de Cassel. Arrive une première descente, nouveau déclic, ça file, l’allure augmente très vite : ça fait du bien de décoller du peloton. Mais qui dit descente, dit grimpette derrière, un terrible raidillon ultra casse-patte où j’ai essayé de courir assez longtemps avec mes co-religionnaires en ligne de mire mais ça n’était probablement pas la bonne option : trop crevant, je finis par marcher comme tout le monde, c’est tout aussi efficace, ça repose et on peut s’alimenter. On arrive ainsi dans le centre de Cassel, et là c’est surnaturel, la brume nous entoure tous, nos frontales nous éblouissent autant qu’elles nous aident à repérer les balises. Seul dans la descente c’était vraiment impressionnant, j’ai une pensée pour les coureurs qui font des ultra-trails démentiels qui doivent faire une longue partie de nuit… ça doit être un tunnel horrible. J’étais bien placé dans cette courte course mais la deuxième partie fut difficile pour moi, la vigilance n’était plus au rendez vous et j’ai fait des erreurs techniques et d’orientation. Content d’en finir et de rapidement passer à la position horizontale 🙂
Le lendemain, réveil matinal entouré des animaux de la ferme. Après un bon petit déj, tout le monde se prépare pour LA course. Et là c’est dur ! Les jambes tiraillent, on sait que ça va être long, pas facile. Sur la ligne de départ on voit que ça grimpe d’emblée, youpi ! Le départ est lancé, j’essayer de m’échauffer tranquillement et après les premiers kilomètres je ne résiste pas à l’envie de me caler dans une allure plus élevée : eh bien c’est difficile ! Je me dis que je risque d’en payer le prix, et je profite d’un éclaircissement de la densité de coureur pour courir plus cool après le premier ravitaillement. Ce deuxième tiers sera moins pentu et je ne trouve néanmoins pas les ressources pour accélérer, et puis ça ne serait pas raisonnable, je m’alimente, je patiente, les kilomètres passent les uns après les autres. A la jonction entre le deuxième et le derniers tiers, la pente reprend le dessus, les coureurs souffrent, on se parle, on partage, c’est toujours bon pour le moral le contact des autres je trouve. Je me retrouve ainsi plus détendu, relax, ma fréquence cardiaque est d’ailleurs bien descendue. On enchaine les montées et les descentes, on fait le parcours du début à l’envers. Ca devient très très difficile de courir dans les montées, je fais une pause, je marche un moment pour retrouver un rythme cardiaque compatible avec la vie à court terme 😉
Et puis, un déclic, je sais pas quoi, un sursaut mental de confiance, j’ai adoré, à 3-4 km de la fin, j’ai accéléré, je prenais chaque coureur devant moi en ligne de mire et j’essayais de le rattraper, j’étais hors d’haleine comme je l’ai rarement été, surtout aussi longtemps. Curieusement la fréquence cardiaque ne bouge pas trop, mon effort ressenti (RPE) est vraiment élevé mais la physiologie tient : c’est vraiment différent le trail en fin de compte. Je reconnais les chemins que l’on a fréquenté au départ et je démultiplie mes efforts pour finir dans un sprint final dont je suis fier !
Merci et bravo aux organisateurs d’avoir créé et organisé cette couse ! C’était nickel !
J’ai découvert ce livre grâce au magazine Sport & Vie, j’aime bien ce journal. Sa ligne éditoriale traite de sport sous plusieurs facettes avec des articles solides et une publicité ultra-limitée. A la fin d’un numéro récent, il y avait un article sur le livre Courir de plaisir de Nathalie Lamoureux. Le thème central du bouquin est l’ultra. La course à pied sur le mode ultralong.