Ça faisait longtemps que je voulais essayer un moniteur de glycémie continue (CGM). J’ai beaucoup écouté de podcasts avec Peter Attia et ce sujet revient régulièrement. Je reste très prudent vis à vis de ce que raconte le docteur Attia sur la longévité et je suis souvent estomaqué par la consommation de soins qu’il propose à ses clients mais s’acheter un CGM et observer les données qu’il produit me semble tout à fait intéressant. Lorsque j’ai appris que SuperSapiens faisait un partenariat avec Abbott pour proposer des CGM Freestyle à des sportifs en vue d’optimiser les performances sportives j’ai passé le cap et j’ai commandé deux capteurs (160€-30€ de réduc via un challenge Strava), de quoi me surveiller 28 jours si tout se passe bien.
Étiquette : sport
Non, je ne vais pas faire un article ouin-ouin. Je veux juste écrire cet article pour témoigner de la fragilité de l’Apple Watch.
La dernière Apple Watch, la Series 3 a été plutôt pensée et « marketée » pour le sport. Apple a beaucoup communiqué sur ce sujet et j’avoue qu’après quelques réticences je finissais par y croire.
La rencontre de la montre avec le carrelage de la piscine a mis fin à notre relation il y a environ deux mois. Ok, les montres ne sont pas pensés pour tomber par terre mais là j’ai été surpris de voir à quel point le verre « Ion-X » s’est fendu de toute part. Mes montres Garmin ont vécu beaucoup de cascades et s’en sont sorties avec quelques griffes.
Le prix de la réparation est élevé : environ 300 euros. Il n’y aucune solution de réparation par un tiers car les pièces détachées n’existent pas. Quelques personnes ont essayé d’utiliser des écrans de générations précédentes avec pas mal de couacs.
L’objet de mon article est de vous conseiller de prendre Apple Care+ si vous comptez faire du sport avec votre montre (je pense trail, vélo et natation). Avec cette (coûteuse) garantie, le changement d’écran est facturée environ 10% du prix de la réparation. Peut-être qu’il faut aussi envisager de poser un film de protection sur l’écran de la montre, voir utiliser une coque fine en silicone, je n’ai jamais eu en main une montre avec ces protections, je ne sais pas si les sensations sont fortement dégradées ou non.
Le message en filigrane est aussi le côté gadget de cette montre et des montres connectées en général. Avec des semaines d’utilisation, je n’ai pas vraiment regardé ce qui était tracké dans l’application Santé : fréquence cardiaque au repos, sommeil, pas, etc. Et si j’aimais bien utiliser quelques apps comme le bloc-note Bear et Siri pour des rappels « à la volée » je me rends compte que pendant deux mois *sans* la montre, il n’y a pas vraiment de moment où j’ai trouvé qu’elle me manquait.
J’ai acheté une Apple Watch Series 3 (AWS3). Mon déclencheur d’achat a surtout été les évolutions de WatchOS et la possibilité d’écouter des podcasts sans avoir son téléphone sur soi (en bidouillant un peu). Je n’ai jamais mis de brassard à téléphone, je n’aime pas trop ça et juste une montre au poignet (enfin ptêt deux ;)) me séduit.
Vous me connaissez, je ne vais pas faire une présentation ou des tests exhaustifs. Nakan.ch et DCRainmaker font ça superbement. Il y a aussi le blog de Ian, triathlete, focalisé sur l’utilisation de l’Apple Watch Series 3 pour sa prépa Ironman
Lorsque l’Apple Watch est sortie en 2015, je me souviens avoir été super déçu des capacités de la montre. Je me disais que Garmin avait encore de beaux jours devant eux. Je ne comprenais le pari sur la montre comme accessoire de mode. En tout cas, je n’étais pas le coeur de cible et en bon fan boy, j’étais déçu qu’Apple ne semble pas vouloir de mon argent. Récemment, Apple a mis le paquet sur le côté fitness, et les progrès ont été substantiels. La firme de Cupertino (j’écris comme les sites de new Apple ;)) a monté un énorme labo pour rentrer pleinement dans le monde du fitness. Tout ça se sent dans l’AWS3.
Commençons par ce qui me plait vraiment dans l’AWS3 :
- la configuration au déballage et au quotidien est facile (cf les difficultés de liaisons Bluetooth avec d’autres produits)
- l’écran explose toute la concurrence
- le combo Apple Watch + Airpods est top (ça arrive chez Garmin…)
- la natation en piscine qui gère toute seule les pauses au bord du bassin
- les données sont cohérentes (FC, allure, distance, VO2max dans l’app Santé)
- l’ergonomie et légèreté de la montre
- la batterie qui tient bien le coup pour ce que je fais de la montre
- la connectivité avec le téléphone qui est solide, en eau libre, avec mon téléphone dans ma bouée, je pouvais envoyer des SMS avec Siri 🙂
- Siri au poignet m’a vraiment fait passer l’envie de découvrir les enceintes-assistants personnels
Ce qui est un peu neutre mais intéressant :
- Le suivi d’activité est performant
- Les apps Activité/Santé ne sont pas à mon goût mais y’a un joli potentiel de croissance et d’amélioration
- La visualisation de la FC en récupération
- Les données de VO2max me paraissent cohérentes, au bémol près qu’elles fluctuent un peu trop vite
- les bracelets se changent super facilement, s’ils étaient un peu moins chers, je me ferais une petite collection 🙂
Ce qui est un peu gênant :
- l’écran tactile en nageant et la nécessité d’expulser l’eau
- l’écran tactile impraticable avec des gants
- pas de mode dédié « Musculation/Fitness/Crossfit » ! je suis vraiment étonné de ça. Ca va arriver pour sûr. (Il doit y avoir des apps tierces). Ceci dit le mode HIIT de la montre est censé répondre à cette activité.
- pas d’utilisation « facile » des datas, exportation par app tierces, etc.
- pas beaucoup de champs de données affichés, avantage sur la simplicité et l’affichage mais ça déroute un utilisateur avancé
- pas de connexion ANT+ mais ça n’est pas étonnant
- pas de possibilité de relier un capteur de puissance facilement (il faut passer par une app tierce et je pense qu’il faut avoir son téléphone avec soi mais je n’en suis pas sûr)
- la batterie file quand même vite en activité
L’analyse des données recueillies sur l’AWS3 est un peu frustrante, pour retrouver vos données sur les autres plateformes, il y a aujourd’hui des solutions payants comme HealthFit ou RunGap.
En conclusion, je ne me vois pas faire un triathlon avec, mais sincèrement lorsque je lèverai le pied, je trouve que cette montre suffirait ! En l’utilisant plusieurs semaine d’affilée au quotidien, mon avis est bien plus solide et enthousiaste que lors de mon déballage pour aller à la piscine. Avec du recul, j’ai clairement précipité mon avis sur l’AW à la piscine. Garmin : brace yourself !
Bonjour ! je vous propose aujourd’hui le canevas d’un topo que j’ai fait pour mon club de triathlon avec l’aide d’un collègue infirmier anesthésiste.
Ecoutez votre corps, surtout les signes inhabituels (douleur dans la poitrine, essouflement inhabituel). Arrêtez vous et appeler le 18/15/112 !
Take care !
https://docs.google.com/presentation/d/1RDTjnpH1RI3XbT9kkYFx61xlNUwENaRUbZ730an-FQ4/edit?usp=sharing
J’ai reçu mon Apple Watch Series 3 ce matin à 11h42. Je me suis empressé d’aller nager avec pour vous rapporter mes premières impressions quant à son utilisation pour la natation en piscine. La première synchronisation prend un peu de temps, je n’ai donc pas eu beaucoup de temps pour me familiariser avec la montre (mode d’emploi ici). C’est donc un premier retex très brut de décoffrage.
Tout de suite, il y a un truc qui me déplaît : le bracelet. J’ai choisi le bracelet sport justement dans l’optique de pouvoir mettre la montre au contact de l’eau sans arrière-pensée. Que ça soit pour clipser l’ergot ou pour enrouler le bracelet sur lui-même, ça ne me plait pas trop. Peut-être un apprentissage à avoir, mais avec ce genre de produit, il ne devrait pas y avoir le moindre froncement de sourcil au déballage. Bons points quand même : la montre est livrée avec deux tailles de bracelet lorsque vous prenez ce bracelet sport : S/M et M/L. Et ensuite, une fois que j’ai bataillé pour attacher ma montre, je trouve le port confortable
Merci la Chirurgie
Je suis né le 24 novembre 1980. C’était un lundi je crois. C’est toujours un peu plus difficile le lundi !
A ma naissance, l’examen clinique a trouvé un souffle cardiaque important. J’avais un trou entre mes deux ventricules ce qui pertubait quelque peu les flux sanguins. Heureusement, une autre malformation me protégeait de la première : ma valve pulmonaire est un peu trop petite, les docteurs parlent d’une sténose pulmonaire. On dit que ma sténose me protège des conséquences de ma CIV car elle évite de surcharger l’artère pulmonaire qui n’encaisse pas très bien le surplus de boulot en général.
Quand bien même une anomalie compense une autre, mon petit coeur devient gros. Il se fatigue. J’ai du mal à prendre un biberon sans m’étouffer et du coup je ne grandis pas. C’est couillon car les docteurs voulaient que je fasse au moins 7 kg pour m’opérer. Chiffre magique.
J’y suis arrivé (aux sept kilos) et le 11 mai 1982 j’ai été opéré d’une communication interventriculaire sous infundibulaire au centre médico-chirurgical de Marie Lannelongue. Le Professeur Jean-Paul Binet a donc ouvert mon thorax de sprat* pour aller mettre une rustine dans mon septum interventriculaire.
L’intervention s’est bien passée, celui qui se décrivait comme « un mécano de Dieu » était satisfait de son geste.
Le post-op a quand même l’avoir d’avoir été émaillé de complications histoire d’angoisser encore un peu plus mes parents qui devaient déjà avoir leur dose. Hum. Joueur je suis.
Finalement, je sors plutôt bien de cette histoire. Je grandis, les cardiologues qui me suivent jusqu’à mes 20 ans sont tous rassurants*** : « super résultats, il fera ce qu’il veut dans la vie, limitez peut-être juste le sport en compétition. »
Aujourd’hui, je connais mon corps, je sais qu’il a des limitations. Ma valve pulmonaire est toujours rétrécie. Mais je n’y pense pour ainsi dire jamais. A tel point que j’établis des stratégies d’entraînement sportif alambiquées pour grignoter des secondes dans un triathlon alors même que j’aurais toujours un petit frein dans ma poitrine.
J’en viens quand même à l’objet de cette note. J’ai essayé d’écrire au CMC Marie Lannelongue mais je m’y suis pris trop tard, le Pr Binet était décédé. Alors comme on peut tout faire avec Internet, j’ai décidé de faire cette note pour traduire ma gratitude. Sans la Science, sans les Hommes qui la font, je ne serais pas là aujourd’hui. Ça m’a parfois angoissé dans mon enfance lorsque j’ai compris que je devais la vie à la culture, que dans la nature brute, je serais mort d’insuffisance cardiaque. Aujourd’hui, je trouve ça con. Alors voilà, juste merci.
*argot dunkerquois, synonyme de craquelot**
** comprendre petit poisson, des fois on voit à travers !
*** par contre après j’ai rencontré quelques khons comme écrirait Docdu16.
Sir Eddington était un astrophysicien anglais. Il est entre autre connu pour avoir travaillé à estimer le nombre de protons dans l’univers. J’ai cru comprendre qu’Eddington était également un cycliste accompli. Il aurait imaginé un moyen rigolo de mesurer les accomplissements des cyclistes adeptes des longues distances.
Je me suis récemment fait prêter un holter glycémique pour regarder comment évoluait ma glycémie en fonction des repas, des sensations et de mes activités sportives.
Je viens de terminer le livre de Nick Lane sur la mitochondrie intitulé Power, Sex, Suicide: Mitochondria and the Meaning of Life. C’était passionnant. Grâce à ce livre je me suis replongé dans des fondamentaux de biologie cellulaire sur la bioénergétique, la reproduction et la mort.Je ne savais pas à quel point l’évolution du vivant vers des organismes multicellulaires étaient à ce point liée à la bioénergétique. C’est à la fois simple et complexe, un peu vertigineux en somme.
Suivre un MOOC, #check
Je viens de terminer mon premier MOOC. C’était super ! Ca traitait de physiologie, des capacités d’adaptations de l’Homme dans différents environnements. Ca s’appelle EP 101 Exercice Physiology, your body in the world
Je suis complètement bluffé par les moyens mis en place par l’équipe du Pr Friedlander de Stanford pour faire passer leur message pédagogique, tout ça sans frais pour l’étudiant ! C’était énorme !
Le niveau de difficulté était vraiment bien pour une introduction dans cet univers. Avec mon métier et ma passion pour le sport j’ai quelques accointances avec le sujet mais j’ai quand même appris pleins de trucs et j’y ai passé beaucoup plus de temps que je pensais, je me suis bien pris au jeu !
Alors si vous avez envie de savoir pourquoi est-ce qu’on a tant de difficultés à faire des gestes fins lorsqu’on frissonne, si vous voulez comprendre les adaptations mises en jeu pour courir dans le désert, si vous voulez essayer de comprendre le rôle du système parasympathique dans la compassion, si vous vous posez des questions sur l’entrainement en altitude et si vous vous demandez quelles sont les conséquences de la force centrifuge : ce MOOC est fait pour vous !
Je me suis laissé tenter par le bracelet Up de Jawbone fin juin. C’est la fonction réveil qui m’intéressait le plus. Je n’ai pas d’intérêt du tout dans la mesure des calories ingérées et le compte des pas ou la mesure de l’activité physique est secondaire pour moi.
Bon clairement ça fait cher le réveil : 129,90 euros. Mais mon côté “early adopter” a pris le dessus sur la raison ! Je vais donc partager avec vous mes impressions sur cet appareil sans détour. J’ai acheté l’appareil et je ne suis pas du tout un bloggeur-homme-sandwich. Pas de quartier !