Alexis, interne d’anesthésie, m’a contacté pour faire une note sur l’anesthésie sans morphiniques. Je lui cède la parole :
Vous avez dit 0 opioïde ?!
Alexis, interne d’anesthésie, m’a contacté pour faire une note sur l’anesthésie sans morphiniques. Je lui cède la parole :
Vous avez dit 0 opioïde ?!
J’ai une aversion naturelle pour la codéïne et le tramadol (encore plus pour ce dernier d’ailleurs). Ainsi depuis qu’il y a eu plusieurs alertes sanitaires sur ces médicaments j’espére qu’une réflexion plus profonde s’engage sur ce sujet. Je pense qu’on prescrit beaucoup trop ces antalgiques dans les secteurs de l’urgence et du post-opératoire.Mais tout cela constitue un débat de fond. Le problème actuel c’est l’analgésie après amygdalectomie (chez l’enfant)
Vous l’avez bien compris, l’analgésie loco-régionale est pour moi le moyen le plus intéressant de lutter contre la douleur post-opératoire. Je vais maintenant partager avec vous mes pratiques concernant les antalgiques courants.
Ca faisait longtemps que je voulais me faire une petite mise au point sur le paracétamol. En anesthésie nous prescrivons quotidiennement ce médicament pour lutter contre la douleur post-opératoire. On connait mal les voies d’action du paracétamol mais on nous enseigne l’analgésie multi-modale : en ciblant des voies de la douleur différentes des voies bloquées par les morphiniques on optimiserait la prise en charge des patients. Quid ?