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Régime pauvre en sucre et triathlon longue distance

Inigo Mujika, le célèbre scientifique du sport espagnol a publié un tweet au sujet d’un triathlète qui a changé son alimentation vers un régime pauvre en sucre pour essayer de contrecarrer des troubles digestifs à l’effort.

Les performances de cet athlètes se sont effondrées en diminuant ses apports glucidiques. Il espérait sans doute que ses troubles digestifs soient dus à de la fermentation dans l’intestin et/ou des changements de microbiote. Il espérait aussi peut-être devenir une machine à brûler du gras (quotient respiratoire plus bas pour une même intensité) mais ici ça s’est avéré contre-productif.

Evidemment, on pourra toujours dire que c’est possible d’être LCHF (low carb high fat) et de faire du sport, et ici c’est une preuve d’ailleurs, qu’il a peut être manqué du temps pour s’adapter encore mieux, qu’il suivait par ailleurs un régime ovo-lacto-végétarien déjà bien contraignant, etc. Néanmoins je retiens surtout que pour gagner dans les sports d’endurance, il faut du sucre ! pourquoi s’en priver alors qu’il est disponible en course dans les bidons et sur les ravitaillements ? Plusieurs travaux montrent que l’entraînement accompagné de glucides stimule des adaptations facilitant la glycolyse.

Cet athlète n’est pas le seul à avoir des déboires avec son alimentation, les troubles alimentaires, des formes d’orthorexie sont monnaie courantes dans le sport. Lionel Sanders, élite mondial sur circuit Ironman/Challenge a aussi attribué sa deuxième place à Mont-Tremblant à des problèmes nutritionnels d’avant-course. Il aurait été trop restrictif sur les glucides. Il l’explique bien dans deux vidéos de sa chaîne You Tube.

Don’t believe the hype !

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médecine sciences

Stress et mitochondrie

Un informateur anonyme de qualité m’a gentiment envoyé une lecture très intéressante sur la mitochondrie et le stress. Petit a parte, le partage de lectures longues et intéressantes est une des choses qui rend les réseaux sociaux si intéressants. La curation des autres qui vous poussent des articles en connaissant vos sensibilités est meilleure que les algorithmes des GAFA. J’essaye de maîtriser mes partages car je sais aussi la spirale de lectures que ça peut engendrer. J’aime l’idée d’essayer d’ajouter du signal dans le bruit ambiant. en tout cas là, c’est un article que j’ai lu (et relu, parce qu’il est un peu velu quand même)

Il s’agit de cette revue de M. Picard, psychiatre visiblement très intéressé par la recherche fondamentale.

L’article commence par une citation d’Hahnemann sur l’énergie vitale mais cette petite provocation passée, ça m’a bien plu.

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j’aime le sauna

Désolé les pervers, je ne vais pas vous raconter des histoires de corps dégoulinant avec le cœur qui bat la chamade. Je vais juste rappeler pourquoi j’aime aller au sauna et vous redonner deux liens (avec un peu de redite) pour vous donner envie de vous cultiver sur le sujet.

La chaleur est un stress pour notre organisme. La chaleur peut nous tuer et il est bon de rappeler que l’hyperthermie d’effort est une maladie très sévère grevée d’une mortalité élevée. Mais, dans des conditions maîtrisée on peut bénéficier d’adaptations après une exposition à la chaleur. C’est pourquoi j’aime aller au sauna. 

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montagne vidéo

Pointe de Nantaux

When I am on holidays, I like to forget about the alarm-clock for a couple of days. Within a few days, I feel refreshed and I can go for a morning sport activity. Then, I like to wake up super early to start off for a little adventure like going to a new spot, especially a new climb when I am in the mountains.

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médecine

Lithium ad libitum

Suite à la lecture de l’abstract de cet article

Trace lithium in Texas tap water is negatively associated with all-cause mortality and premature death.

Fajardo VA, et al. Appl Physiol Nutr Metab. 2018.

J’ai proposé à mon pote Teuf, psychiatre, de creuser ce sujet. Sa plume me plaît beaucoup et ça m’a rappeler les bons souvenirs du collège où nous éditions un fanzine de jeux vidéos avec d’autres bons copains…

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médecine

My 2 cents dans la polémique sur le cholestérol et les statines

Actuellement, je suis accroc au podcast The Drive de Peter Attia. Peter Attia est un médecin américain qui a une histoire assez atypique, et il est intéressant de l’écouter la raconter dans le podcast de Jocko. Je n’ai pas toujours apprécie ses propos, surtout quand il était acoquiné avec Gary Taubes (même si la lecture de « Why we get fat » ne m’a pas déplu, il faut bien dire que ce bouquin n’était pas d’une précision dingue).

Boosté par ses copains podcasteurs de haut rang, Peter Attia produit des podcasts avec une thématique autour de la santé, et franchement c’est passionnant. J’ai ainsi découvert des choses sur les dyslipidémies, et pour le moins ça m’a encouragé à recreuser et relire des choses sur le sujet.

Perdu sur Internet, j’ai atterri sur Quora pour demander « Où suis-je » et Quora m’a proposé de répondre à ça (allez comprendre) :

Que pensez-vous de la polémique du cholestérol et de la distribution massive de statine ? (cf le documentaire « Le grand bluff »)

Boom.

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Elucubrations sur diabète et dénutrition

Je suis dans une nouvelle phase où je m’intéresse au jeune, au métabolisme et à un moindre degré à la cétose. Je suis retombé dedans en écoutant le nouveau podcast de Peter Attia. C’est parfois assez velu mais globalement ça se comprend quand on connait un peu le métabolisme.
Hier soir, en garde, je me suis occupé d’un sympathique monsieur, pas si mal pour les standards chu, pour un abcès sur mal perforant plantaire (favorisé par chaussures de sécurité). Obèse, diabétique 10,5% HbA1C. Une hémoc’ à Staph en cours d’identification (alors on pense endocardite mais c’est une autre histoire)

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La souffrance myocardique post-opératoire

Voilà bien un sujet que je n’aime pas. Je n’y comprends rien à la troponinologie, un coup le dosage est hyper sensible, l’autre coup il est ultra sensible. Déjà ça part mal. Néanmoins, il faut que je creuse le sujet parce que le cœur c’est quand même important non ?

J’ai été marqué par l’écoute du passionnant podcast BaladoCritique (coucou Romain !) sur l’étude VISION. Bon, ça m’éclate plus d’écouter Jogging Bonito mais je trouve admirable que des gens fassent un podcast de biblio avec une page web bien faite et pas mal de ressources.

Plus de 21 000 patients ont été inclus. L’étude est assez proche de la vraie vie puisqu’ils ont inclus « large », différentes chirurgies, programmé vs urgence, bénin/malin, etc. Même si je ne sais absolument pas comment on peut revoir plus de 21 000 dossiers de patients (je me noyais avec 40 patients pour ma thèse) on ne peut qu’admirer la ténacité des investigateurs pour monter cette étude d’ampleur mondiale.

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Des difficultés d’utiliser Best Bike Split

Pour estimer le temps que je vais mettre sur la partie vélo d’un triathlon, j’utilise Best Bike Split. C’est un superbe outil mais il est complexe. Voici donc le résultat de mes réflexions et précautions à son sujet pour ne pas susciter de déceptions quant à vos chronos.

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Préparation de mon premier Ironman

1er janvier 2018 01:23, je vomis dans mes toilettes des falafels maison que j’avais trop chargées en huile d’olive. L’année commence bien, moi qui espérait rentrer dans l’année 2018 en fanfare avec l’idée de vivre 6 mois commando jusqu’au 1er juillet pour le Challenge Roth 2018.

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A powermeter mystery

I’ve taken part in my first « Ironman » triathlon last sunday. I use and train with a Powertap G3 powermeter since I’ve started riding thanks to the advices of Alban Lorenzini from Cycles et forme coaching. I am highly convinced in the interest of powermeters. But, in the last year I have also learnt that I shall train my body to feel the way I ride.

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Récit d’un premier triathlon format Ironman : Challenge Roth 2018

Je ne sais pas comment commencer ce compte-rendu de course. Faut-il faire allusion à ce fameux reportage de Stade 2 où Laurent Jalabert faisait découvrir l’Ironman d’Hawaï au grand public ? faut-il expliquer qu’il me fallait une excuse valable pour acheter un vélo de chrono ? faut-il remonter à ce barbecue du club où notre champion Antoine m’a invité à venir à Roth avec lui ?

Je ne sais plus quand j’ai basculé du fantasme à la compréhension que c’était possible. Mais on s’en fout en fait, ce qui compte c’est de passer à l’action à un moment ou un autre.

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Nike Vaporfly 4%

Voilà l’histoire : mon pote Greg m’envoie une nouvelle vidéo de Denis Boucher pour disserter une nouvelle fois sur les régimes et le marketing. Dans la conversation, s’en suit son conseil de lecture : Endure d’Alex Hutchinson. J’avais bien repéré ce bouquin mais en plein préparation pour Roth, je n’avais pas envie de me refaire des nœuds au cerveau sur les techniques d’entraînement. Greg insiste, il ne me connait pas encore assez bien mes fragilités…Bref, je finis par l’acheter et lire Endure. Après un début que j’ai trouvé un peu poussif, le livre me passionne : la recherche de la meilleure performance passe par la compréhension des limiteurs et ça correspond bien à ma personnalité que des dégommer un par un les problèmes pour avancer. Le livre tourne autour de l’histoire du record Breaking2 qu’a organisé Nike pour tenter de casser la barre des deux heures sur marathon. Et donc évidemment ça parle chaussures… Nike a conçu la Vaporfly pour le record et vante une amélioration de 4% de l’économie de course. (Ça n’est pas une subtilité, c’est très différent d’une amélioration brute du chrono) Quand on est prêt à acheter un vélo de contre la montre pour faire du triathlon, on n’est pas à une paire de pompes près… je craque donc. (Et puis je balaye toujours d’une revers de la main les critiques sur les produits trop chers : personne n’est obligé d’acheter) A la réception, j’ai tout de suite peur car le mesh c’est de la dentelle. Déjà que je troue chaussettes et chaussures très vite au dessus de mon hallux, là j’ai presque envie de mettre une rustine d’emblée ! comme dit greg « elles sont conçues pour courir 42 km ! » Très légères, elles sont agréables au pied, et les petites foulées dans mon salon me font bien ressentir l’effet ressort de la lame de carbone et de la mousse.Par contre, je me sens instable avec toute cette semelle, pire que la première fois que j’ai essayé des Hoka à leurs débuts… je les laisse donc dans la boîte, je rumine ça pendant de trop longues heures et je me débrouille pour trouver un tapis pour les essayer. Ça se passe bien mais j’ai une sensation bidale comme dirait Jaddo qui me pousse à la méfiance, bref, je n’ai pas avancé (normal j’étais sur tapis, #derien)Reprise de tête avec ce problème de riche dont la solution est pourtant tellement évidente (comme tant de « non problème »)… Des évènements dans mon entourage me pousse à cocher une case « OSEF du prix » et je repars pour un footing test. Bon, ça devient facile, ma cheville se balade, je fais demi-tour au bout de la rue, le pari de courir avec ces chaussures avant Roth et pendant Roth est trop grand, le rapport bénéfice/risque est clairement défavorable. Je vais donc les renvoyer (magie du commerce en ligne). Ceci dit, je n’ai pas envie de faire un post hater basique sur ce produit hautement marketé, d’abord c’est facile à trouver sur les blogs spécialisés en fiel-running, et puis finalement je continue de les trouver intriguantes ces pompes. C’est la première fois depuis mon premier essai des Kinvara série 1 ou 2 que je sens une telle différence dans ma foulée. Et Dieu sait que j’accorde pas une grande importance aux chaussures de running comparé au reste de mon matériel. Alors, probablement que dans un autre contexte, je leur donnerai une seconde chance (ou pas si je rallume mes circuits DISCIPLINE dans mon cerveau #jocko)

P.S. le livre Endure m’a aussi convaincu d’essayer la boisson Maurten (en promo aujourd’hui 6 juin), je vous dirai quoi comme on dit dans ch’nord

PPS super article du NYT https://www.nytimes.com/interactive/2018/07/18/upshot/nike-vaporfly-shoe-strava.html

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Triathlon de Choisy-au-bac 2018

Yesterday was my first race of this year, it was a good test to go for an half Ironman distance 45 days before Challenge Roth.

Just want to share some quick thoughts when it’s still fresh in my mind.

Facts :

  • I get better at managing all the gear and much less stressed by the transitions
  • The start of the swim was rough but I could quite quickly slide to the edge of the pack to find my pace. And frankly I was surprised by the speed of rotation of my arms, so after the anxiety and punches of the first hundred meters it was a really pleasant swim in a 19°C water. I can get better at sighseeing but it wasn’t so bad.
  • Quite good transition despite the need to put a long sleeved fleece jacket against the cold. I jumped on the bike nicely, I’ve passed the rookie status 😉
  • I love the feeling of speed and air just after swimming, it’s a bliss. I’ve worked without the powermeter and it took me nearly 10 minutes to catch my breath after the swim and T1, so my central computer was a bit lost but it’s just for a very short timeframe relative to the race.
  • I did the bike part only by feel, and I felt on the edge of my max effort for 90 km. Theoretically I could do a little bit better but metrics taken on the turbo is not the same as riding on a wet, muddy and cracked road. So my feeling was spot on with what I imagine is a racing mode. I tried to push even more during the second lap.
  • Also, my NP is finally the same as the one in Troyes last year : 194. But Troyes was shorter and I was more rested, it was more like a A race to me. My position on the bike is a little bit less aero but more confortable. There might also be a discrepancy between my memories of this race and what I really felt during the race. Finally comparing might give satisfying insights but spreadsheeting is not my (main) game, triathlon is 🙂
  • Nutrition and drinking on the bike : ok. Easy to manage, quite natural. I maybe drank a little bit too much because I had to pee two times !
  • Good T2, my feets were so numb due to humidty and cold that it took 5 km to gain good sensations again.
  • The 5 to 10 km were really pleasant, happy to maintain a strong pace around 4:35. Things got harder around 11, 12 km, a triathlete next to me during the first lap speeded up, I remembered to race my own race and it alleviates my mind. Kind of  black spot around 13-14. Then I really started to grind and race with my heart in the final part. A very muddy part took a lot of energy out of me with my flat trainers but I was really boosted by the fact that I could accelerate after this mini-wall using my prerace established mental images and my race plan.
  • The last two km were really a struggle but I know that I like this final surge !
  • Eventually it’s a pretty good 4h52 minutes with the sensations of having racing with all I got (except my powermeter LOL)
  • Another point in data analysis is that it seems to me that this kind of small but popular races is that the level of the athletes is higher comparing to big brands races (Challenge/IM) with also a lot more people. With my overall time I would be in top 10% athletes (like during Challenge Almere) but in Choisy-au-bac it’s more like a top 15%. Also with a run in 1h32, I think that it’s a super solid one but I’m only in the first fith of the ranked athletes in Choisy-au-bac. But according to obstri.com, on the Ironman circuit less than 5% run at this pace.

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Campagne de recueil de dons pour l’Hôpital Marie Lannelongue

English text down the page, thanks !

Je prépare mon premier triathlon (très) longue distance. Il s’agit d’une course au format « Ironman » : au programme 3,8 km  de nage, 180 km de vélo et 42 km de course à pied. L’événement aura lieu à Roth en Allemagne près de Nuremberg le 1er juillet 2018.

Il me tient à cœur (ahahah) de mener en parallèle à la fin de ma préparation une campagne de recueil de dons pour l’ Hôpital Marie Lannelongue à côté de Paris. Pourquoi cet hôpital ? Parce  que j’y ai été opéré en 1982. Je suis né avec une malformation cardiaque et c’est là que j’ai été réparé. Sans l’hôpital Marie Lannelongue il n’y aurait jamais eu de course pour moi, alors récolter des dons me parait naturel. La chirurgie cardiaque transforme vraiment la vie des patients atteints d’une anomalie congénitale. Je m’étouffais avec le simple effort de boire un biberon et aujourd’hui je pense pouvoir faire douze heures de sport d’affilée. Significatif n’est ce pas ? Enfin, faire un don à cette fondation permet aussi de montrer le soutien que vous m’apportez, et ça fait toujours plaisir ! merci !

Dear friends, 

I’m training for my first Ironman triathlon in Germany this summer, it’s called Challenge Roth. The deal is to swim 3.8 km, then ride 180 km and finally run 42 km. I’d like to take advantage of the months ahead to do fundraising for an hospital specialised in heart surgery. It is called Hôpital Marie Lannelongue, it’s close to Paris. I’d like to support them because I had a surgery there when I was 1,5 year old. I was born with congenital heart disease and their great care (and my parents’ nerves of steel) gave me the opportunity to live normally and practice tough endurance sports like triathlon. Giving to them will help cure young childrens from disease and make a huge difference in their future. Also, it’s an indirect way to show me your support, thank you!

J’ai choisi de vous donner le lien directement pour le Fond de Dotation de l’hôpital plutôt que de passer par une plateforme qui ponctionne une partie des dons. Ainsi 100% des dons vont à la Fondation et votre anonymat est garanti

ACCES AU SITE WEB POUR DONNER / GIVE

 

P.S. n’hésitez pas à donner beaucoup ! mais un peu c’est super aussi 😀  les dons sont déductibles de vos impôts en France

Merci !

VOS AVANTAGES FISCAUX

Les dons réalisés au profit du Fonds de Dotation Marie Lannelongue bénéficient d’un dispositif fiscal avantageux conformément au code général des impôts :

  • Particuliers : 66% du montant des dons réalisés au profit du Fonds de Dotation Marie Lannelongue peuvent être déduits de l’impôt sur le revenu dans la limite de 20% des revenus imposables. (Les dépassements de ce seuil seront reportables sur 5 ans)
  • Entreprises : 60% du montant des dons réalisés au profit du Fonds de Dotation Marie Lannelongue peuvent être déduits de l’impôt sur les sociétés dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaire. (Les dépassements de ce seuil seront reportables sur 5 ans)

Par exemple, après déduction fiscale, un don de 100 € ne vous coûte en réalité que 34 €.

Votre don L’hôpital Marie Lannelongue reçoit Vous pourrez déduire de vos impôts Votre don ne vous coûte que
50 € 50 € 33 € 17 €
100 € 100 € 66 € 34 €
150 € 150 € 99 € 51 €
200 € 200 € 132 € 68 €
500 € 500 € 330 € 170 €
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Campagne de recueil de dons pour l’Hôpital Marie Lannelongue (bis)

(Post en double, pardonnez moi, erreur d’URL) Le billet est là !

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You want to be tough, be tougher

J’ai écouté aujourd’hui le dernier Jogging Bonito. Les deux chroniques étaient encore très intéressantes ! Comme ça fait des mois que je mange des motivational clips sur You Tube en me défonçant la gueule sur home-trainer j’ai forcément envie de répondre sur la chronique d’Emir au sujet du dépassement de soi. Le travail est une valeur à laquelle je suis fortement attaché, alors j’aimerais donner quelques réflexions personnelles sur ce sujet.

Mais bien sûr que toute l’exagération des réseaux sociaux à grand coup de hashtag dégoulinant de sueur c’est de la merde !

Mais bien sûr que le travail, l’acharnement et se défoncer apportent de la satisfaction !

Je descends à l’instant du vélo après avoir poussé très fort. Je suis allé jusqu’à FC max ce qui est rare sur le vélo, jusqu’à ne plus arriver à tenir l’objectif de puissance que je m’étais donné. J’ai joué avec mes limites, je ne trouvais plus d’air… mais j’ai été à deux doigts d’un record perso alors je descends du vélo d’autant plus heureux qu’au départ j’avais la flemme +++ et que mon imagination essayait de me convaincre de transformer l’exercice en un truc plus facile. (Et puis j’aurais bien été boire un coup en terrasse avec ces premières chaleur (Dans le  Nord, si on passe les 15° on sait que ça va pas durer alors on fait terrasse/pelouse/bbq dans la journée, obligé !)).

Comme dit Joe Rogan dans son podcast « heureusement que je suis le fainéant le plus discipliné sinon je ne serais qu’une chiffe molle devant ma télé ! » La discipline de continuer à s’entrainer lorsqu’on n’a pas envie n’exclue pas l’intelligence de choisir un exercice adapté à son niveau de fatigue. L’envie de repousser les limites d’une journée pour faire un max de choses n’exclue pas non plus la compréhension que le repos et le sommeil sont des passages obligés pour atteindre ses objectifs. C’était l’objet de mon billet récent « des zig et des zags ».

Mais quelle satisfaction quand après des semaines de travail on est reçu à son concours; quand après des semaines de réflexion, un projet créatif abouti (un podcast par exemple :)); quand après des mois d’entraînement on bat son record… quand on se sent fort parce qu’on a durement travaillé, c’est un sentiment tellement puissant que je ne peux que vous encourager à travailler pour y goûter !

Alors oui, c’est à nouveau certain, il faut savoir prendre la com’ des réseaux sociaux pour ce qu’elle. A small incentive but not hard rules. Ca n’est pas en vous défonçant deux trois fois à l’entrainement que les choses vont changer, c’est en vous entrainant des heures, des centaines d’heures avec de longues minutes passées hors de votre zone de confort seront nécessaires pour progresser et établir de nouveau repères. Lorsque les plus tough annoncent qu’il faut devenir confortable avec l’inconfort c’est très difficile mais je perçois une part de vrai. En répétant chaque semaine l’exercice que je viens de finir, je finis par amadouer la difficulté, l’exercice me fait encore peur à chaque fois que je sais que je vais devoir le faire, mais lorsque j’y suis, j’y suis, j’amadoue la difficulté, je cherche des ressources mentales, j’essaye des trucs, I embrace pain pendant une fraction de seconde, et ça redevient horrible dans l’instant suivant… mais semaine après semaine des choses se passent que ça soit sur le plan mental et physique et je peux témoigner que c’est valorisant et que ça participe à être bien dans mes baskets !

Donc : regardez Rocky (surtout le 2 et le 3, le 1 est un peu long !), accrochez vous à des objectifs, donnez vous du temps pour y arriver et battez vous ! le travail paye !

GET AFTER IT

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J’ai explosé mon Apple Watch

Non, je ne vais pas faire un article ouin-ouin. Je veux juste écrire cet article pour témoigner de la fragilité de l’Apple Watch.

La dernière Apple Watch, la Series 3 a été plutôt pensée et « marketée » pour le sport. Apple a beaucoup communiqué sur ce sujet et j’avoue qu’après quelques réticences je finissais par y croire.

La rencontre de la montre avec le carrelage de la piscine a mis fin à notre relation il y a environ deux mois. Ok, les montres ne sont pas pensés pour tomber par terre mais là j’ai été surpris de voir à quel point le verre « Ion-X » s’est fendu de toute part. Mes montres Garmin ont vécu beaucoup de cascades et s’en sont sorties avec quelques griffes.

Le prix de la réparation est élevé : environ 300 euros. Il n’y aucune solution de réparation par un tiers car les pièces détachées n’existent pas. Quelques personnes ont essayé d’utiliser des écrans de générations précédentes avec pas mal de couacs.

L’objet de mon article est de vous conseiller de prendre Apple Care+ si vous comptez faire du sport avec votre montre (je pense trail, vélo et natation). Avec cette (coûteuse) garantie, le changement d’écran est facturée environ 10% du prix de la réparation. Peut-être qu’il faut aussi envisager de poser un film de protection sur l’écran de la montre, voir utiliser une coque fine en silicone, je n’ai jamais eu en main une montre avec ces protections, je ne sais pas si les sensations sont fortement dégradées ou non.

Le message en filigrane est aussi le côté gadget de cette montre et des montres connectées en général. Avec des semaines d’utilisation, je n’ai pas vraiment regardé ce qui était tracké dans l’application Santé : fréquence cardiaque au repos, sommeil, pas, etc. Et si j’aimais bien utiliser quelques apps comme le bloc-note Bear et Siri pour des rappels « à la volée » je me rends compte que pendant deux mois *sans* la montre, il n’y a pas vraiment de moment où j’ai trouvé qu’elle me manquait.

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Les débuts du magnésium en anesthésie

Twitter est retors, qui en douterait  ? alors que mon addiction pour le réseau social s’estompait à force d’être fatigué par ce que j’y lisais, un tweet sauvant le bébé avec l’eau du bain est apparu dans ma timeline :

Et voilà, je fais connaissance avec un collègue d’outre atlantique qui se passionne aussi pour une certaine façon de faire de l’anesthésie : utiliser moins de morphiniques.

Il est intéressant de noter que ce qui me semble être un des moteurs de sa stratégie est la terrible épidémie de toxicomanie aux opiacées dont souffre l’Amérique. Je pense qu’il veut limiter son utilisation des morphiniques pour éviter les phénomènes de tolérance aiguë (que je ne vois pas trop en pratique) et épargner au patient tout morphinique post-op qui pourrait le mener à une consommation récurrente et à l’addiction. Chez nous, je n’ai pas l’impression que la prescription d’une boîte de paracétamol+codéïne à la sortie de l’hôpital mène à tout ça mais je n’ai pas plus de recul que l’appel téléphonique systématique du lendemain. Bref.

S’en suit une discussion sur l’utilisation du sulfate de magnésium en anesthésie, il a l’air plus convaincu que moi et me transmet tout une biblio intéressante. Il y a notamment dans le lot un article de 1916 décrivant les premières utilisations chez l’homme à visée anesthésique.

Voici le troisième cas clinique qu’ils présentent dans cet article :

Plus de 500 mg par minute ! Soit environ une ampoule de MgS04 à 15% toutes les 3 minutes. Au démarrage de l’intervention, je comprends qu’ils ont accéléré la perfusion jusqu’à donner 1,3 g/min de MgSo4 pendant 13 minutes ! Don’t do this at home !

 

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et bon dimanche !

après quelques petites injections d’angoisse en écoutant des interviews sur ThinkerView comme celle de Philippe Bihouix ou Pablo Servigne, on peut se faire un petit réconfortant avec cette vidéo :