Cette année j’ai fait l’Ironman de Roth et le 5 km d’Houplines. Les préparations n’ont pas été tout à fait pareilles.
Comme vous l’avez peut-être lu dans une note précédente, j’ai envie de simplifier mon suivi sportif et de pondre moins de tableau et de stats. Alors, avant d’enterrer tout ça, si on se faisait un petit florilège ?
Le sujet cristallise beaucoup d’excès. Excès de prescriptions de biologie, excès de traitements en prévention primaire, excès de story-telling chez les détracteurs , excès de story-telling chez les médecins au départ.
Par contre, je ne pense pas qu’il y ait un excès de réflexion et de compréhension autour du sujet si complexe du « cholestérol » comme facteur de risque cardio-vasculaire et comme rouage dans la physiopathologie de l’athérosclérose.
Mais que vient faire un billet de blog d’un anesthésiste dans le bazar ? comment ne pas ajouter de bruit au bruit ? Mon intérêt pour le sujet étonne plus d’un et je me souviens d’un confrère MG qui m’a fait des yeux ronds lorsque je discutais du sujet à table : « mais qu’est-ce que t’en as à faire toi du cholestérol ? ».
L’accumulation des articles sur la différence entre hypnotique intraveineux (propofol) ou inhalé (halogéné) ces dernières années me turlupine. Il semble que le propofol soit protecteur lors d’une chirurgie pour cancer. Les patients vivraient plus vieux, avec moins de localisations secondaires.On ne peut pas être anesthésiste, s’occuper de patients avec un cancer et ne pas lire l’article de Nature Reviews de Hiller.
Je vais arrêter de tenir mon carnet d’entraînement. Oui, j’enterre le logbook que je chérissais tant.
Après Challenge Roth, l’été est vite passé : d’abord du repos sportif, puis les vacances en famille (sans montre de sport ! en réparation). Il n’y a qu’avec la rentrée que je me suis mis à réfléchir à nouveau à mes entraînements, à mes objectifs et ce que je pouvais faire pour y arriver.
Fin octobre, je me suis amusé à faire ce que j’appelle un mini jeune. Il s’agissait de me restreindre fortement pendant 5 jours. 1000 kcal le premier jour puis 700 kcal les 4 suivants. La principale caractéristique est donc une restriction calorique brève. La deuxième caractéristique est de quasiment éliminer les apports en acides aminés. Le tableau des aliments :
je recreuse la question du « cholestérol ». Par pur intérêt intellectuel (et les derniers résultats sur les anti PSCK9). J’ai lu la grosse série de billets de blog de Peter Attia sur le sujet et j’écoute beaucoup de podcasts avec des lipidologues renommés comme Ron Krauss ou Tom Dayspring.
Du coup je relis aussi des contradicteurs, des trucs de Michel de Lorgeril. Avec plus de recul et de connaissances sur le sujet, je perçois mieux son caractère fantasque. Dans le film d’Arte « Cholestérol, le grand bluff » je vois où il veut en venir avec le « calcaire » dans les artères, et c’est dommage de refaire la même erreur de survulgarisation comme ça a été fait avec « le bon et le mauvais » cholestérol.
J’ai aussi vu que Michel de Lorgeril faisait dans la vaccinologie et la quête de petites pièces sur son blog. C’est moche.
Suite de mes réflexions sur le fer en périopératoire. Les choses se décantent et sont plus claires dans ma tête. Ce qui m’intéresse ce sont les patients qui bénéficient d’une chirurgie pour un cancer. Dans ce contexte, nous avons souvent peu de temps entre la consultation et l’opération et il y a souvent une petite inflammation latente.
J’ai récidivé. J’ai enregistré mon rythme cardiaque quasiment tous les matins au réveil ces dernières semaines via l’app iOS HRV4Training.
Long story short : je n’ai pas fait de changement du fait des mesures matinales. Par contre, c’est encore une démonstration du data waterboarding. Je reste donc sur le même genre de conclusion que mon précédent billet sur le sujet.
J’ai le sentiment que le fer injectable est de plus en plus poussé sur le devant de la scène par l’industrie pharmaceutique, Vifor Pharma en particulier. Cette entreprise suisse possède les marques Venofer et Ferinject. Depuis que le fer-saccharose (Venofer) est « génériqué », le carboxymaltose ferrique est poussé sur le devant de la scène.
Le sujet m’intéresse car je trouve que le transport de l’oxygène est un sujet sacrément important en médecine et la culture locale de mon hôpital est forte sur ce sujet avec historiquement un leader d’opinion fort sur la SvO2 et le rapport DO2/VO2. En tout cas, j’ai été élevé dans ce contexte. Néanmoins, le temps passe, la SvcO2 ne tient pas tant que ça ses promesses et/ou le sujet est un peu en disgrâce… (C’était pourtant intéressant d’envisager de transfuser selon le terrain, l’hémoglobine et la SvO2, coucou Ziko ! ).
Par ailleurs, j’ai toujours l’impression de donner mon propre sang lorsque je rédige une prescription de culot globulaire (note : j’avais écrit au pluriel au premier jet), surtout dans un contexte stable, en post-opératoire, je suis toujours dubitatif quant au rapport bénéfice/risque et un tweet m’a beaucoup marqué, je pense que c’était @boiteasavon qui disait qu’une transfusion c’était une (mini) greffe !
Lorsque j’ai découvert Training Peaks, le Performance Manager Chart (PMC) me fascinait. Cette idée de mettre sur un graphique sa forme était absolument vendeur et j’ai pris un abonnement.
Ce truc coutant une fortune pour juste un graphique (je ne me sers pas vraiment des autres fonctionnalités et graphs) je me suis débrouillé pour faire mon PMC moi même, ce qui était tout à fait facile si je m’astreignais à recopier dans un tableur le score TSS que TP donne gratuitement. Ca a constitué l’un des points de départ de la création de mon logbook.
La fibrillation auriculaire (FA) est un trouble du rythme cardiaque. Le cœur ne se contracte plus régulièrement ce qui peut engendrer des symptômes immédiats (désagréables mais bénins) ou des complications à plus long terme (plus ennuyeuses).
Lorsque je me suis installé dans ma chambre d’étudiant en première année de médecine, j’ai mis une cafetière à gauche du bureau. Je ne buvais jamais de café mais j’avais bien compris qu’il faudrait abattre plus de travail que d’habitude (c’était pas bien difficile vu ma fainéantise au lycée…) et qu’il serait peut être utile de boire un café pour me booster. En fait, j’ai vite laissé tomber car le café me faisait très mal à l’estomac et m’empêchait de dormir. Je pense que je suis assez sensible à la caféine (quid de mon cytochrome CYP1A2 ?) et depuis cette époque je ne bois que très exceptionnellement du café ce qui me vaut pas mal de railleries de la part de mes collègues gaziers.
Se sentir à sécurité sur un vélo c’est un sentiment recherché, naturel mais pas évident à concrétiser. Me déplaçant tous les jours à bicyclette, je vis les affres du partage avec les véhicules motorisés, et franchement, c’est difficile. Pour moi, c’est un vrai frein aux voyages à vélo que j’aimerais entreprendre, le vélo me parait être le truc le plus dangereux que j’ai fait.
Alors, quand après un projet de grimpette sur le Ventoux a été avorté, et que les copains m’ont missionné pour nous promener plus loin que nos terres de Flandre occidentale, j’ai été content de découvrir le site cycle.travel. Ce site webtrace des routes à vélo en proposant le plus de petites routes et de pistes cyclables possible. Et lorsqu’il s’agit d’aller en Hollande et en Belgique, ça devient un bonheur vu l’abondance de voies dédiées aux vélos.
J’ai la chance de pouvoir utiliser un tapis de course sur mon lieu de travail. Je l’utilise peu souvent mais j’y vois l’intérêt de pouvoir caser une petite séance au moment du repas et je pense que c’est un bon outil mental pour travailler sa capacité à s’évader mentalement. J’ai aussi le sentiment que ça peut être bien pour garder un peu d’activité de course à pied malgré des petits bobos.
Malgré ses avantages, le fan des datas que je suis (que j’étais ?) était déboussolé parce que je ne savais pas vraiment à quelle vitesse je courrais. En effet, j’avais la sensation que mon effort était plus difficile que ce que je ressens en extérieur. Par exemple 10 km/h en extérieur correspond vraiment à une allure de footing cool (RPE 3/10) mais sur le tapis, je ressentais déjà de la difficulté (genre 4/10 de RPE) .
Alors je me suis demandé si le tapis déroulait bien à la bonne vitesse. J’ai mesuré le tapis avec un mètre (en collant trois morceaux de ruban adhésif) et je l’ai fait marcher à 10 km/h et j’ai compté pendant une minute le nombre de tour de tapis (grâce à un autre adhésif). Le tapis déroule bien à 10 km/h.
Ensuite, j’ai fait la même mesure en courant dessus, ça défile bien à 10 km/h.
Mais l’astuce c’est que le pied, lui ne court pas à 10 km/h.
J’ai fait plusieurs tests de vitesse incrémentale et lorsque le tapis défile à 10 km/h, moi je cours plus lentement à 9 km/h. Ce qui se passe c’est que le pied ralentit le tapis à l’impact. Ensuite le tapis accélère pour compenser pendant votre phase aérienne. L’équipe de Stryd raconte ça très bien dans un billet de blog.
Treadmill speed
Stryd pace (min/km)
Stryd speed (km/h)
Stryd power (watts)
HR (bpm)
8
0:08:23
7,16
128
97
9
0:07:28
8,04
146
108
10
0:06:43
8,93
162
119
11
0:06:05
9,86
178
127
12
0:05:32
10,84
194
135
13
0:05:04
11,84
212
143
16
0:04:09
14,46
251
158
8
0:07:46
7,73
145
135
Mais alors comment se fait il que je sente l’effort comme plus difficile ? Je n’ai pas de démonstration statistique de ce que je vais avancer mais voici ce que je pense :
Stryd donne la bonne allure avec un tapis à pente zéro, l’allure, la puissance que ça soit sur le tapis ou en extérieur c’est kif-kif
la biomécanique un peu différente nous pertube dans un mouvement que l’on connait très bien, ça donne de la difficulté. Il y a donc peut être des subtilités dans l’économie de course ou l’efficience de course mais je n’ai pas les moyens de le mesurer.
et surtout : l’évacuation de la chaleur ne se fait pas de la même façon. Lors de mes différents tests, j’ai remarqué (aucune valeur statistique) que ma FC était plus haute sur le tapis en intérieur, qu’à l’extérieur. Peut-être que c’est positif pour des éventuelles adaptations à la chaleur en prévision des compétitions estivales.
vitesse
FCindoor
FCoutdoor
7,5
102
89
8
108
95
8,5
114
101
9
119
107
9,5
124
113
10
128
118
10,5
132
124
11
136
129
11,5
140
133
12
143
138
En conclusion, je pense avoir cerné la problématique des tapis de course, difficile d’exploiter les chiffres de vitesse et de distance que donnent les tapis, mais au final OSEF, ce qui compte c’est de faire pas de mesurer (mon crédo du mois)
Vous l’avez lu avec mes derniers billets sur Stryd et Xert, j’ai été assez focalisé sur les gadgets sportifs lors de cette rentrée 2018. Là, je voudrais partager avec vous une courte réflexion sur la charge d’entrainement selon Garmin/Firstbeat. Je m’y suis un peu réintéressé notamment lorsqu’ils ont annoncé qu’ils synchroniseraient les données de charge d’entrainements entre différents appareils (TrueUp) et puis aussi la sortie de la dernière montre de Polar qui va essayer de quantifier tout votre stress global (via la FC 24/7 et les entrainements)
J’ai bien du mal à savoir comment Garmin/Firstbeat calculent leurs score de charge d’entrainement qu’ils affichent dans le widget « Performances sportives ». Ils parlent de dette d’oxygène, qui est un concept qui me chagrine… voir le site Firstbeat ici ou plus long là. Ce que j’ai remarqué empiriquement c’est qu’ils pondéraient très fort les entraînements très intenses comparés aux entrainements très longs. Ainsi, j’ai déjà observé une charge d’entrainement basse alors que me venais de m’enfiler 350 km de vélo dans le week-end. Par contre, en faisant des entraînements fréquents, avec un Training Effect à plus de 3, là ça score.
Après deux jours avec de très longues sorties vélo
Intuitivement, je suis d’accord que les entraînements les plus intenses peuvent marquer plus profondément l’organisme, mais « négliger » 8h de vélo sous prétexte que ma FC moyenne était aux environ de 105-110 je trouve ça à côté de la plaque.
En conclusion, j’ai l’impression d’avoir la mesure d’un bidule vraiment inutile pour moi. J’ai compris que l’analyse se basait entr’autres sur des progrès de VO2max. Peut-être que c’est pertinent lorsqu’on débute le sport, mais lorsqu’on pratique régulièrement, c’est compliqué de faire bouger les lignes…
Je cherche à simplifier mon rapport aux données sportives et je voudrais « confier » l’analyse à des sites webs qui gèreraient la chose sans que j’ai besoin de mettre les mains dans le cambouis, c’est pas Garmin qui va m’aider.
Voici mes entrainements des dernières semaines pour aider à lire la courbe de charge d’entrainement selon Garmin (on voit bien la charge en TSS qui grimpe progressivement) :
P.S. j’ai constaté juste après avoir écrit ce billet que l’algorithme de charge d’entrainement me voyait dans un potentiel pic de forme en même temps que l’analyse per effort sur le vélo notait ma condition physique comme moins bonne que d’habitude. LOL.
UPDATE 2021 d’après les stats du site, beaucoup de gens s’intéresse au mystère des algorithmes Garmin, je vais regrouper mes billets sur le sujet sous le mot clé algo garmin, les dernières notes que je trouve les plus pertinentes sur le sujet sont :
Après les vacances, il fallait que je trouve des choses pour m’occuper. Ça faisait un moment que je voulais tester la plateforme d’entrainement XERT Online de Baron Biosystems.
Baron Biosystems fournit plusieurs outils avec une belle cohérence entre eux. Je les ai connus avec les applications Connect IQ d’évaluation du FTP. Ils ont une app qui détermine le FTP (oui je dis « le », tolérez le) lors d’efforts maximaux. Que vous fassiez 3 minutes ou 20 minutes à fond il en ressortira quelque chose de cohérent (même si on sait qu’évaluer précisément le FTP n’est pas chose évidente.)
XERT Online est une plateforme de suivi et d’entraînement cycliste. Seulement cycliste, c’est le hic pour le triathlète que je suis . Ils pompent vos données où vous voulez (Strava par exemple) et ils estiment votre fitness et affichent un joli graph de charge d’entrainement. Voilà une chose que j’ai bien aimée avec XERT Online c’est l’interface web. Même chose pour l’analyse d’un entrainement ou d’une course, c’est bien fichu.
Ça y est, j’ai acheté un capteur Stryd. Ca faisait longtemps que ça me trottait en tête, cf le pilote de Jogging Bonito. A l’arrivée de l’automne, cet achat est très stratégique à un moment où je lorgne sur du matériel beaucoup plus cher : j’ai choisi le plus petit gadget. La fonction de l’outil est d’avoir une estimation de la puissance à pied, ainsi que d’autres mesures pour la course à pied.
J’ai découvert sur Twitter le podcast « La 25ème heure de garde ». Je ne peux qu’avoir de la sympathie pour des collègues qui, comme moi, choisissent un branding qui les rendent furtifs
Le podcast traite d’anesthésie-réanimation sur un ton détendu. Les sujets sont intéressants. J’aurais bien aimé qu’ils creusent un peu plus, c’est trop court pour un footing ! (j’attendais la contre-attaque des jeunes avec l’article de Guidet sur le sujet âgé en réanimation ; et on veut des détails techniques ! pour ou contre la kétamine chez le sujet âgé ?)
Je vais désormais prier chaque jour pour que les sympathiques collègues de la capitale invite @Fluidloading pour refaire le monde (oui on peut faire un truc bien à distance, Jogging Bonito le prouve
update au lendemain de l’écriture de cette note, j’avais uniquement écouté l’épisode sur les sujets âgés au bloc au moment de l’écriture de cette note. Les autres épisodes se terminent aussi par des canulars téléphoniques. Ceux ci sont d’un humour facilement critiquable, moins ma tasse de thé que le reste du podcast. Mon caractère carabin est peut être anesthésié par mon habitude des propos policés sur les réseaux sociaux.
Inigo Mujika, le célèbre scientifique du sport espagnol a publié un tweet au sujet d’un triathlète qui a changé son alimentation vers un régime pauvre en sucre pour essayer de contrecarrer des troubles digestifs à l’effort.
Case Study: Long-Term Low Carbohydrate, High Fat Diet #LCHF Impairs Performance and Subjective Wellbeing in a World-Class Vegetarian Long-Distance Triathlete https://t.co/ZEz4Qfyq3L
Les performances de cet athlètes se sont effondrées en diminuant ses apports glucidiques. Il espérait sans doute que ses troubles digestifs soient dus à de la fermentation dans l’intestin et/ou des changements de microbiote. Il espérait aussi peut-être devenir une machine à brûler du gras (quotient respiratoire plus bas pour une même intensité) mais ici ça s’est avéré contre-productif.
Evidemment, on pourra toujours dire que c’est possible d’être LCHF (low carb high fat) et de faire du sport, et ici c’est une preuve d’ailleurs, qu’il a peut être manqué du temps pour s’adapter encore mieux, qu’il suivait par ailleurs un régime ovo-lacto-végétarien déjà bien contraignant, etc. Néanmoins je retiens surtout que pour gagner dans les sports d’endurance, il faut du sucre ! pourquoi s’en priver alors qu’il est disponible en course dans les bidons et sur les ravitaillements ? Plusieurs travaux montrent que l’entraînement accompagné de glucides stimule des adaptations facilitant la glycolyse.
Cet athlète n’est pas le seul à avoir des déboires avec son alimentation, les troubles alimentaires, des formes d’orthorexie sont monnaie courantes dans le sport. Lionel Sanders, élite mondial sur circuit Ironman/Challenge a aussi attribué sa deuxième place à Mont-Tremblant à des problèmes nutritionnels d’avant-course. Il aurait été trop restrictif sur les glucides. Il l’explique bien dans deux vidéos de sa chaîne You Tube.
Un informateur anonyme de qualité m’a gentiment envoyé une lecture très intéressante sur la mitochondrie et le stress. Petit a parte, le partage de lectures longues et intéressantes est une des choses qui rend les réseaux sociaux si intéressants. La curation des autres qui vous poussent des articles en connaissant vos sensibilités est meilleure que les algorithmes des GAFA. J’essaye de maîtriser mes partages car je sais aussi la spirale de lectures que ça peut engendrer. J’aime l’idée d’essayer d’ajouter du signal dans le bruit ambiant. en tout cas là, c’est un article que j’ai lu (et relu, parce qu’il est un peu velu quand même)