During my holidays, I try to rise my Veloviewer score to challenge myself. Here are a few tips to improve the VV score.
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Récemment, j’ai vécu de désagréable problèmes de batterie avec ma Fenix 3. Je n’ai pas encore compris l’origine du problème. Néanmoins, la situation semble rentrer dans l’ordre. J’espère que le dernier firmware stable, le 7.5 viendra consolider tout ça.
Tout a commencé en septembre 2013, à la gare TGV de l’aéroport Charles de Gaulle, alors que je lisais un article de Sport & Vie sur la polarisation. Je venais de battre mon record sur marathon avec 3h08, mes jambes refusaient de descendre les escaliers mais j’étais heureux. L’article parlait des travaux sur la polarisation de l’entraînement. Le thème a excité mes neurones et j’ai commencé à lire des papiers de sciences du sport et à réfléchir sur le sujet.
J’aurais pu donner un autre titre pompeux genre « primum non nocere » mais comme j’ai fait espagnol en deuxième langue je vais éviter le latin.
Il y a un sacré paquets de truc en médecine qui sont réalisés dont on pourrait se passer. Le dépistage est un exemple connexe complexe mais très pertinent. Merci à Jaddo d’avoir fait sa dernière note avec son talent habituel.
Moi, je veux juste parler de ce que je rencontre dans mon métier d’anesthésiste-réanimateur. Il y a un paquet de trucs que je vois souvent et je m’interroge quant à notre tendance à intervenir en excès. Nous avons un métier où la physiologie se vit « en live », avec des médicaments puissants aux effets immédiats, nous sommes donc imprégnés d’une culture de l’action. De plus, y’a quand même un paquet de littérature qui nous enjoint à agir vite dans bon nombre de situations médicales comme les urgences vasculaires, les infections, etc.
A côté de ça, je vois bon nombre de fois où nous dégainons, vite, trop vite ? certains outils :
et la biologie, parlons en !
Je m’arrête là, vous saisissez l’idée… Je pense qu’il y a un bon paquet de fois où il faut se retenir de dégainer son stylo, surtout pendant le tour de minuit où la réflexion n’est pas toujours au top. Il y a plein de situations où ne rien faire, c’est bien faire. Il y a plein de symptômes qui méritent notre attention mais qu’il ne faut pas confondre avec une maladie (c)celui-qui-sait. Il y a plein de fois où juste attendre à côté du patient est suffisant. Et il y a plein de fois où nous faisons peut-être pire que mieux en prescrivant.
Ainsi, il me parait vraiment important de vous arrêter 30 secondes lorsque vous êtes devant un dilemme de prescription. Interrogez-vous sur votre « impulsion » : habitude ou besoin de donner une réponse (facile) à une question difficile (« je fais quoi ? »).
Bon. Je perçois que ce billet prend un ton moralisateur-à-la-con et je ne m’étendrai pas plus mais je crois vraiment très fort à cette idée que les patients font souvent très bien sans nos prescriptions et qu’il suffit de se laisser un peu de temps et de recul.
Non, ce billet n’est pas un panégyrique pour une alliance franco-benelux ou une demande de revival de Licence IV (qu’on aurait vraiment dû envoyer à l’Eurovision), cet article est une petite transposition de réflexions récentes sur la thématique des histoires. Et c’est drôlement important les histoires, la preuve : vous passez votre temps à vous en raconter non ?
Tout a commencé par une belle soirée d’avril 2016 où la température était agréable, le football loin de nous et l’hygrométrie plus favorable qu’en ce putain de mois de juin chti. À 19h15, je reçois un SMS : « T’es arrivé ? » qui me rappelle immédiatement que je me suis gouré dans mon agenda. Je me suis trompé d’heure. Bon, ça arrive. Pas d’interprétation inutile SVP.
Je travaille dans un service qui fait beaucoup de carcinologie en ORL. De fait, je m’occupe souvent de patients qui consomment beaucoup d’alcool régulièrement. Ainsi, lors d’une hospitalisation courte pour des examens complémentaires ou autour d’une opération, ces patients sont à risque de faire des symptômes liés au sevrage alcoolique.
Tout le monde connait le tryptique hydratation-benzo-vitaminothérapie. C’est plus qu’un réflexe ou un tiroir de réponse d’examen, j’ai presque l’impression que c’est un meme car ce truc s’écrit partout et qu’on ne sait plus trop démêler l’attitude rationnelle de l’habitude.
« Je n’ai pas peur de l’opération mais j’ai peur de l’anesthésie, j’ai peur de ne pas me réveiller ! »
Eh bien, je vous félicite ! Vous allez faire face à un truc inhabituel et votre corps se met en alerte, voilà qui est rassurant pour vous : votre corps marche bien ! Je suis médecin anesthésiste-réanimateur depuis 2009 et j’ai souvent entendu les patients avoir peur de ne pas se réveiller. J’essaye alors en consultation d’aider le patient à s’apaiser. Alors, un billet de blog n’est pas une consultation médicale, mais je voudrais juste partager ici quelques éléments qui aident à faire face à cette épreuve pour vous, patient.
Il est balaise ce David Manise. Il construit quelque chose de superbe (le CEETS) méthodiquement, petit à petit. Lorsqu’il écrit, je trouve qu’il met souvent dans le mille. Quelqu’un à découvrir si vous ne le connaissez pas déjà…
Sir Eddington était un astrophysicien anglais. Il est entre autre connu pour avoir travaillé à estimer le nombre de protons dans l’univers. J’ai cru comprendre qu’Eddington était également un cycliste accompli. Il aurait imaginé un moyen rigolo de mesurer les accomplissements des cyclistes adeptes des longues distances.
Hello guys !
Voici un petit billet Topito-like sur des achats récents.
Je l’ai mise à chaque sortie vélo cet hiver. Cette veste est un must-have. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Je l’ai utilisée avec un tiche en mérinos-maille ou du polyester de fond de tiroir en première couche. Vraiment impeccable. Coupe Ok. Zips ok. Poches Ok. Recommandation d’achat : hell yeah !
Dans ma quête des méthodes d’entraînement idéales, j’aimerais utiliser des marqueurs de réponses à l’exercice pour jauger leur impact en aigu et au long cours.
L’analyse de la variabilité du rythme cardiaque (HRV) est un outil séduisant dans cette optique. Par le passé, j’avais jugé son utilisation trop contraignante pour un amateur, même pour un pimpin comme moi ! Mais, j’ai découvert une application iPhone qui se targue d’analyser la fréquence cardiaque via l’appareil photo en se basant sur l’onde de pouls : HRV4Training.
Je pense qu’il est intéressant de tenir un carnet d’entraînement personnel avec un tableur.
Tenir un logbook a beaucoup de vertus qui mériteraient un post mais globalement je peux vous assurer que je n’ai pas trouvé mieux pour comparer ses entraînements d’une année sur l’autre et pouvoir triturer les chiffres facilement.
Dans cette note, je vais vous expliquer comment je calcule la charge d’un entraînement pour la course à pied et le cyclisme.
La cadence à vélo lors d’un triathlon est LE marronnier des sites et blogs d’entraînement. Classiquement, on dit qu’une cadence élevée sollicite plus le coeur et économiserait ainsi de la force musculaire, et l’inverse pour des cadences plus basses.
Pour certains, comme Watt Cameron, coach chez Trisutto.com, les amateurs ne doivent pas copier les pros. Encore moins, les cyclistes pros ! La tendance depuis l’ère Armstrong de tourner vite les jambes contamine le triathlon, mais pour Watt Cameron, ça prend des années pour cultiver le système cardio-vasculaire optimal pour tourner les jambes très vite. Par contre, les gains en matière de force sont probablement plus facile à acquérir pour un amateur.
Chez Alan Couzens, on peut lire que le travail à cadence élevé sollicite moins les fibres de type 2 plus gourmandes en glucides. Ainsi, même si le métabolisme augmente globalement, les jambes seraient préservées, plutôt utile pour la course à pied !
Trimes s’est fait récemment l’écho d’un vieil article de 2002 qui avait testé l’impact de la cadence sur la partie course à pied d’un triathlon. Et les conclusions sont simples : la cadence rapide n’améliore pas le chrono de course à pied.
Que faire ?
Je n’en sais personnellement rien ! Sans doute qu’il y a un juste milieu comme d’habitude, et avec une cadence « naturelle » on est probablement pas si mal !
Moi j’aime bien varier les entraînements, alors, lorsque je fais du home-trainer, je fais parfois les segments d’effort sur les petits pignons, parois plutôt sur les grands. Mon sentiment perso est que je suis plus en difficulté à haute vélocité (95+). Lors d’une session où j’ai fait des blocs de 12 min autour du seuil, j’ai calculé les ratio puissance/fréquence cardiaque à trois cadences différentes. Ma FC oscillait autour de 141 à 75 de cadence versus 147 à 95. Et j’ai observé un peu plus de dérive cardiaque (drift) à haute vélocité.
La ventilation spontanée normale
En ventilation spontanée, lorsque nous inspirons, nous créons une petite dépression dans notre thorax qui attire l’air de l’extérieur vers nos poumons. L’expiration est neurologiquement l’inhibition de l’inspiration. L’effort inspiratoire s’arrête et le thorax et ses poumons se rétractent “passivement” via les forces élastiques du système. À la fin de l’expiration, la pression dans les voies aériennes est nulle. À cet instant très précis, la pression dans les voies aériennes est égale à la pression atmosphérique, il n’y a pas de flux d’air entre l’extérieur et les poumons. À ce moment, le volume dans les poumons est appelé la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF)
La PEP
La PEP est une pression positive (résiduelle) à la fin de l’expiration dans les voies aériennes du patient.
Dans la majorité des cas, on emploie le terme PEP en signifiant une pression appliquée par une machine sur les voies aériennes du patient. Le patient peut-être réveillé et en ventilation spontanée avec un masque appliqué sur ses voies aériennes ou carrément sédaté, curarisé, placé sous ventilation mécanique via une intubation trachéale.
Lorsqu’une PEP est appliquée au patient, sa CRF est augmentée car des alvéoles restent remplies du fait de l’existence d’une pression s’opposant à leur vidange. Ce volume résiduel est utile pour conserver les alvéoles au-dessus de ce qu’on appelle le volume de fermeture. Le volume de fermeture est le volume critique en deça duquel, l’alvéole se collabe. Lorsque de nombreuses alvéoles se collabent, il y a formation d’atélectasies. Il existe alors des zones de poumons qui ne sont plus ventilées alors qu’elles restent perfusées, créant ainsi du shunt.
La PEP vise à éviter le collapsus alvéolaire et ne sert pas “à réouvrir” des alvéoles collabées.
Après un article mi-sérieux mi-couillon où j’essayais d’échapper à la réalité en caressant les cheveux de la déesse consommation, j’ai envie d’écrire sur des difficultés personnelles actuelles. Je suis dans ce que j’ai envie d’appeler mon nadir.
Le nadir, c’est un mot que j’ai appris à la fac de médecine. On l’emploie pour parler du point le plus bas dans le comptage des globules blancs après une chimiothérapie. La chimio déglingue toutes les cellules qui se divisent. Elle tire dans le tas. Et même les bonnes choses foutent le camp.
Donc, voilà ! En ce moment, je suis dans une sorte de cuvette. J’imagine ça comme un petit personnage de jeu vidéo qui serait coincé dans un tableau. Un petit skater qui ferait comme une bille dans une demi-sphère : j’oscille pour finir au point mort.
Là où ça se mesure le mieux c’est dans le sport. Vous savez si vous passez de temps en temps par ici que j’aime collectionner les données sur mon activités sportives pour le plaisir et aussi un peu sérieusement pour « optimiser » ma pratique et éviter le surentraînement ou les blessures.
Pas de bol, ça n’a pas trop marché finalement. Je suis dans une grande fatigue. Je patauge. Je ne peux plus suivre mon groupe de copains à vélo, et ça ça me fait sacrément mal au derche. Dont acte, la machine ne suit plus, mes pulses sont 20 points plus hautes que d’habitude sur le vélo. Je n’avance pas à pied. Le positif en ce moment, c’est mon plus grand plaisir à nager grâce à l’utilisation continuelle du pull-buoy et quelques réglages techniques que vous avez pu découvrir là.
Ma fatigue a vraisemblablement plusieurs origines : personnelle et professionnelle. L’implication sérieuse sur plusieurs fronts m’a usé. Oh ! je ne sens pas du tout exemplaire en matière d’investissement dans tel ou tel domaine, mais je le ressens comme ça.
Pas besoin de plus de détails : je suis las.
Mais.
Je réfléchis à des actions concrètes pour améliorer les choses, j’ai des idées, j’ai des espoirs. Il y a déjà des choses qui travaillent pour que ça aille mieux. Le sport m’a appris qu’après des périodes difficiles, du mieux peut venir soudainement. Un petit déblocage de rien du tout sans même qu’on l’ait senti venir. J’y crois.
Bon. C’est pas facile facile ou gagné gagné hein. On n’est pas chez Topito ici : « le top 10 des trucs pour vous sortir de la morosité, de la fatigue et du burn-out ! » Et donc pour un coup, je vais garder pour moi mes défenses internes.
Je veux juste pointer un petit truc : les réseaux sociaux. Enfin, pour un presque-déjà-vioque : Facebook, et un peu, les relations dans les applis de sport.
Je trouve que tout comme la consommation de mauvaises nouvelles chroniques sur les sites d’information, la consommation de statuts faire-valoirs* sur les réseaux sociaux peut aussi user le moral. Tout comme la publicité à laquelle on se dit insensible au départ peut nous influencer.
Nous partageons surtout ce que nous trouvons cool, ce qui n’est pas cool et qui est partagé relève souvent de la grande cause et/ou de la bobologie (IMHO) C’est pas facile de dire que nous n’allons pas bien. Plein de choses intimes sont partagées sur ces réseaux, mais j’ai l’impression que ces outils ne sont pas encore intégrés à ce point dans ma génération née avant 1983 (date pifométrique).
J’aime ces technologies et ce qu’elles m’apportent, mais je prends aussi conscience de leur toxicité variable selon notre moral.
Je vous laisse, il faut que je passe à l’action.
*substantif adjectivisé pour l’occasion, je n’ai pas trouvé l’inverse de substantivation si quelqu’un sait dans la salle qu’il se manifeste !)
Disclaimer post-écriture : ce post mériterait qu’on me mette une ou deux claques dans la gueule. En tout cas, si vous n’êtes pas un amoureux de la machine cycliste, des calculs et du triathlon, passez votre chemin !
J’ai commencé à vouloir nager le crawl en 2014. J’ai participé sur un coup de tête à l’Aquathlon de Lille en mars de cette année. J’ai brassé pendant 950 mètres sur les 1000 je pense ! C’était marrant d’être dans les derniers (j’étais à 5-7 minutes des premiers je pense), il y a plus d’encouragements !
J’ai persévéré en augmentant ma fréquence de visite à la piscine. Je ne nageais pas vraiment bien mais j’essayais de faire de plus en plus de longueurs en crawl. Ca relevait autant du défi pyschologique que physique d’ailleurs.
Peu après, j’ai acheté par hasard un livre sur la méthode Total Immersion, et je me suis organisé pour prendre un cours avec un enseignant de cette méthode. Cela a été une réussite pour moi car j’ai gagné mes premières sensations de glisse et plus de sérénité dans l’eau.
Au début, j’ai continué à faire les exercices comme des gammes, et puis j’ai enfin trouvé un truc que je cherchais : juste l’aisance qui me permettait de ne plus me battre dans l’eau. Je prenais du plaisir. J’étais lent mais ça me plaisait.
En 2015, j’ai nagé comme j’ai pu. Dans la deuxième partie de l’année, J’ai rejoins un club de natation local pour profiter d’une séance à des horaires qui me convenait. Les exos ciblés « club de nat » ne m’ont pas plus (et vazy les battements de jambes…) mais en passant du temps dans l’eau des petits progrès se font.
Après, si je regarde les choses en face il faut quand même bien constater que je stagnais.
J’ai pris rendez-vous avec Julian Nagi, un coach anglais que j’ai trouvé via le web. Le parachutisme m’a appris qu’il faut savoir se bouger pour aller voir le bon coach, quitte à faire quelques kilomètres.
Me voilà donc un jeudi matin dans le chouette quartier d’East Acton à Londres. Le cadre change drastiquement de ma piscine municipale défraîchie.
Après une petite discussion sur mon passé sportif et mes objectifs, me voilà dans le bain pour quelques longueurs à 8:30 am
Un test de 400 m plus tard, Julian m’explique les bons points de ma nage. J’ai été agréablement surpris, du positif ?! je prends 🙂 Ensuite, ce que j’ai particulièrement apprécié c’est qu’il est clairement orienté nage en eau libre et triathlon. Le discours est enfin différent de celui des nageurs pur souche. Julian prône l’efficacité à l’entraînement pour répéter la même chose en course. It makes sense !
Une longueur punchy avec les optimisations :
Ce que je retiens c’est qu’il n’y a pas besoin de chercher à avoir un style académique pour nager efficacement, la respiration d’un seul côté va m’aider à aller plus vite et l’utilisation régulière du pull-buoy va renforcer mon plaisir.
Dans les suites de ce coaching, je repars boosté comme jamais pour aller m’exercer à la piscine. J’ai été convaincu par le discours de Julian car j’ai immédiatement perçu une différence en efficacité, mesurable sur le chrono. En conclusion, un verrou mental vient de sauter pour me permettre de viser les très longues épreuves, et ça c’était peut-être le plus important !
Update : Quelques semaines plus tard :
et j’ai sensiblement amélioré mon chrono sur distance 70.3, presque 10% de mieux !
Update 2018 :
Un vasoconstricteur puissant peut *aussi* limiter le retour veineux en contraignant fortement les veines ramenant le sang au coeur.
A méditer.