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médecine

Morts mystérieuses d’enfants en Inde, une belle enquête épidémiologique

Mon pote Renaud m’a passé un article passionnant du New York Times. Voici le contexte :

Depuis les années 90, de jeunes enfants meurent mystérieusement dans la région de Muzzarfarpur en Inde du nord, dans le Bihar.

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Explications de mon propos sur la PPG

J’ai envie d’étoffer mon propos sur la PPG. Mon texte était un poil provocateur mâtiné d’une ou deux hyperboles mais je redis que je base tout ce que j’ai écrit sur mon expérience et mon ressenti. Je vais cibler mes explications sur la musculation, notamment celle au poids de corps et le gainage, c’est la PPG que j’estime « classique » dans le monde de la course à pied. (Parce que l’électrostimulation, hein, franchement…)

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Retour à long terme sur du matos de sport

Il est rare de lire des retour d’expérience sur le long terme avec du matériel de sport sur les blogs. J’avais envie de revoir quelques produits dont j’ai parlé ici dans les dernières années. Je trouve en effet que c’est un vrai écueil de tous les tests de produits que peuvent vous fournir les magazines ou les sites/blogs : il n’y a quasiment jamais de vision à long terme. Ça sera un peu télégraphique pour aller droit au but.

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Non à la pépégé

Ca y est, tout le monde s’est bien gavé. Les yeux plongent vers la balance et les résolutions de nouvelle année se déclament à droite et à gauche. Il fait froid, il fait noir et ça serait tellement cool de rester fit en tournant son attention vers la préparation physique générale trop négligée…

 

 

Et ben non ! Moi, je ne ferai pas de PPG cet hiver. J’en ai rien à foutre de mon poids et mes muscles sont ce qu’ils sont, je fais avec ce que le Bon Dieu m’a donné et c’est pas de me coller le dos contre un mur en simulant une défécation qui va me permettre d’aborder sereinement les pentes alpines cet été.

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podcast

Conseils d’écoute de podcasts

Depuis mon implication dans Jogging Bonito j’ai augmenté mon écoute de podcast pour développer ma culture du sujet.

Récemment, j’ai beaucoup aimé ces podcasts et je vous conseille de les écouter :

  • Le Log de Lâm Hua dont le premier épisode sur les 10 ans de l’iPhone est passionnant. Ce qui est fascinant c’est qu’après 90 minutes d’émission on se rend compte qu’il reste des dizaines de sujets sur l’iPhone qui n’ont pas été abordés.
  • Superhéros de Binge Audio qui aborde une personne et son histoire en courts épisodes de 10 minutes. C’est très bien produit et le coup des épisodes courts est très bien joué.
  • Ramène ta science de Geek Zone. J’ai beaucoup aimé le bon dosage dans l’approfondissement du sujet de la nourriture « rapide » à-la-Soylent.
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course à pied

Se lancer pour un premier marathon

Un collègue m’a demandé mon avis pour se lancer sur son premier marathon. Voici quelques points que je pense utile pour cette aventure :

  • le principal c’est l’envie, si l’aventure vous tente, allez y ! 
  • Sauf contexte de surpoids vraiment gênant (IMC > 25) je pense qu’il n’est pas nécessaire de changer ses habitudes alimentaires pour préparer le marathon.
  • C’est bien d’avoir déjà un peu d’expérience de course à pied pour avoir trouvé les chaussures qui vont bien par exemple.
  • Pour la préparation, on peut choisir un plan (ou pas). Ma réflexion après avoir utilisé plusieurs fois des plans : c’est une arme à double tranchant. Ça cadre la prépa, mais pour les angoissés comme moi c’est aussi stressant de louper des séances. Les clefs qui ont fonctionné pour moi dans la prépa :
    • beaucoup d’endurance fondamentale genre à 10 km/h ou moins
    • savoir varier les allures, voir même faire des sprints courts en côtes
    • la régularité, c’est à dire courir une quarantaine de kilomètres par semaine les mois avant la course
    • éviter des trucs usants : les sorties de 20+ km pour se rassurer, et beaucoup courir à allure marathon
  • Selon votre état d’esprit, vous pouvez d’emblée fixer un objectif de temps pour motiver un peu la préparation. Néanmoins, je vous invite à la prudence, j’ai personnellement toujours trouvé dur de courir un marathon et ça serait con de se gâcher l’accomplissement de la course à cause d’un chrono. Je l’ai vécu plusieurs fois (3 sur 6 je dirais) et avec du recul je trouve ça un peu couillon.
  • J’avais acheté des bouquins en bon geek que je suis : laisser tomber, faut juste courir et lire mon blog (ahahaha) pour bien se préparer.
  • Reposez vous bien les 10-15 jours avant la course : diminuez le volume, gardez quelques rappels d’intensité, dormez +++ Vous ne perdrez pas en 10 jours les bénéfices de votre entraînement.
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médecine nutrition

Diabète et production de glucose

j’écris cette note suite à un article du BJA sur l’insuline que m’a passé Renaud (@essentiel_net). L’idée princeps de cet article est de corriger le dogme selon lequel l’insuline sert surtout à faire rentrer le glucose dans les cellules. Elle remplit bien ce rôle, mais juste “à la marge”, puisque le glucose peut entrer dans les cellules en l’absence d’insuline. En fait l’insuline sert surtout à inhiber tout un tas de process métaboliques. Ainsi, la carence en insuline est plus la perte d’un frein métabolique et le raisonnement médical s’améliore si nous intégrons ça dans la réflexion physiopathologique.

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bilan annuel sport

Bilan sportif 2016

Plus de 459 heures. Je suis dans le premier décile en matière de volume sportif parmi les utilisateurs de VeloViewer. Mais je reste cool : le RPE moyen sur 10 est de 4,35 🙂

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livres

Des idées de lecture

En ce moment, j’ai de la chance : plusieurs bons livres sont passés sous mes yeux. Piochez dans la liste, le hasard fait parfois bien les choses !

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freak podcast podcast jogging bonito sport

TSSpotting, une histoire de dopamine junkie

L’autre jour, je discutais autour d’un thé avec des collègues au boulot. C’est un moment relax où l’on cause de tout et de rien, vous connaissez ça j’espère… On me demande d’un coup ce que je vais aller faire ce soir. “Je vais aller courir”. Mon collègue soupire bruyamment : “pfff t’es vraiment un drogué du sport toi”.

Heureusement, je sors d’une formation de self-defense et j’ai bien retenu que la fuite est préférable. J’ai donc répondu après 8 millisecondes de réflexion tel l’homme qui valait 3 milliards : “ben ouais” de façon à clore paisiblement la conversation.

Sauf que pas du tout en fait.

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podcast sport triathlon

Session Q&A dans le podcast de Joel Filliol

Je suis aux anges ! Joel Filliol et Paulo Sousa répondent à mes questions à la fin du dernier épisode de leur podcast. Joel Filliol et Paulo Sousa sont deux coaches de triathlon de niveau international. Ils entraînent des athlètes d’élite dans le cadre des compétitions ITU et des jeux olympiques. Ils ont une vision pragmatique centrée sur la performance et la victoire. Leur podcast m’a été conseillé par Julian Nagi qui m’a fournit du coaching en natation l’hiver dernier.

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freak pensées

Merci la Chirurgie, histoire d’un petit sprat*

Merci la Chirurgie

Je suis né le 24 novembre 1980. C’était un lundi je crois. C’est toujours un peu plus difficile le lundi !

A ma naissance, l’examen clinique a trouvé un souffle cardiaque important. J’avais un trou entre mes deux ventricules ce qui pertubait quelque peu les flux sanguins. Heureusement, une autre malformation me protégeait de la première : ma valve pulmonaire est un peu trop petite, les docteurs parlent d’une sténose pulmonaire. On dit que ma sténose me protège des conséquences de ma CIV car elle évite de surcharger l’artère pulmonaire qui n’encaisse pas très bien le surplus de boulot en général.
ett-preop

Quand bien même une anomalie compense une autre, mon petit coeur devient gros. Il se fatigue. J’ai du mal à prendre un biberon sans m’étouffer et du coup je ne grandis pas. C’est couillon car les docteurs voulaient que je fasse au moins 7 kg pour m’opérer. Chiffre magique.

J’y suis arrivé (aux sept kilos) et le 11 mai 1982 j’ai été opéré d’une communication interventriculaire sous infundibulaire au centre médico-chirurgical de Marie Lannelongue. Le Professeur Jean-Paul Binet a donc ouvert mon thorax de sprat* pour aller mettre une rustine dans mon septum interventriculaire.

L’intervention s’est bien passée, celui qui se décrivait comme « un mécano de Dieu »  était satisfait de son geste.

cro

Le post-op a quand même l’avoir d’avoir été émaillé de complications histoire d’angoisser encore un peu plus mes parents qui devaient déjà avoir leur dose. Hum. Joueur je suis.

Finalement, je sors plutôt bien de cette histoire. Je grandis, les cardiologues qui me suivent jusqu’à mes 20 ans sont tous rassurants*** : « super résultats, il fera ce qu’il veut dans la vie, limitez peut-être juste le sport en compétition. »

Aujourd’hui, je connais mon corps, je sais qu’il a des limitations. Ma valve pulmonaire est toujours rétrécie. Mais je n’y pense pour ainsi dire jamais. A tel point que j’établis des stratégies d’entraînement sportif alambiquées pour grignoter des secondes dans un triathlon alors même que j’aurais toujours un petit frein dans ma poitrine.

J’en viens quand même à l’objet de cette note. J’ai essayé d’écrire au CMC Marie Lannelongue mais je m’y suis pris trop tard, le Pr Binet était décédé. Alors comme on peut tout faire avec Internet, j’ai décidé de faire cette note pour traduire ma gratitude. Sans la Science, sans les Hommes qui la font, je ne serais pas là aujourd’hui. Ça m’a parfois angoissé dans mon enfance lorsque j’ai compris que je devais la vie à la culture, que dans la nature brute, je serais mort d’insuffisance cardiaque. Aujourd’hui, je trouve ça con. Alors voilà, juste merci.

merci à vous !
merci à vous !

 

 

 

*argot dunkerquois, synonyme de craquelot**

** comprendre petit poisson, des fois on voit à travers !

*** par contre après j’ai rencontré quelques khons comme écrirait Docdu16.

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le blogging et moi

1995. Zidane n’a pas encore mis son coup de tête, les triathlètes courent en slip et moi j’écoute les Guns ‘n Roses. Internet commence à poindre le bout de son nez chez nous. Des disquettes sous le blister des magazines informatiques nous promettent la connexion à Internet. Grâce aux offres d’essai AOL, on va pouvoir enfin connaître la météo, accéder à des milliers de sites passionnants et même écrire un email au président des Etatzunis.

Je ne sais pas comment, j’arrive à convaincre mon père de prendre un abonnement chez Nordnet. Nous nous connectons avec un modem US Robotics 56k, c’est stylé ça ! Astavista est notre rampe d’accès à un monde mondial, Netscape notre vaisseau spatial.

Je découvre le truc, et rapidement, je me rends compte que nous préférons regarder ce que fait le gars du quartier d’à côté plutôt qu’un quidam au Bélouchistan (c)Dazjdm . C’est le grand démarrage des homepages. Plus y’a de Javascript et de gif animés plus ça en jette. Ainsi, vivre sa passion devient aussi parler de sa passion. Le club de tir à l’arc aura sa page sur le ouaibe et je ferai tout pour que Yahoo la répertorie correctement.

Je commence donc à bricoler des trucs. J’apprends les rudiments du langage HTML par mimétisme. Je pompe des jpeg de 12 ko à droite à gauche pour illustrer mon propos. Et j’essaye de faire un truc qui me plaise et qui puisse servir aux autres ou les divertir. J’ai déjà du mal à me concentrer sur un seul sujet et je parlais déjà de pleins de trucs différents sur mon premier site sobrement appelé “ATARAXIA”. J’étais jeune, ambitieux et je faisais le malin grâce à Universalis que j’avais à portée de main.

Des années plus tard, m’est venue comme une envie de pisser l’idée de démarrer un blog. Le leitmotiv est simple : partager ce que je trouve cool ou utile en espérant que Google vienne ramasser quelques trucs chez moi pour les redistribuer. De façon concomitante, je décide de courir mon premier marathon. Je découvre les premiers dogmes nutritionnels et d’autres trucs plus originaux comme le concept Chirunning. J’ai envie de partager là dessus. Je le fais. j’essaye de documenter un peu mes écrits. Ainsi j’apprends de nouvelles choses et c’est très enrichissant.

Les premiers commentaires arrivent, ils sont rares mais le petit pourcentage qui prend la peine de rédiger un commentaire ont des choses intéressantes à me dire. Ils me bousculent dans des certitudes et j’apprends à écouter d’autres points de vue. Les sujets me tiennent à coeur alors je prends le temps. De fil en aiguille, je finis par créer des liens avec certains visiteurs réguliers. Les réseaux sociaux amplifient le truc. Je rencontre même IRL, oui oui : dans la vraie vie, certaines personnes et ce sont toujours de belles rencontres. Voilà, l’un des trucs magiques promis par Internet se révèle enfin exact : je tisse des liens avec des gens aussi cinglés que moi, je ne suis pas seul !

Comme les gens me décrivent comme un “passionné”, ils savent qu’ils auront une réponse lorsqu’ils me poseront une question sur un sujet qui me tient à coeur. Comme je cours, les amis et collègues commencent à me demander : “tu me conseilles quoi comme baskets ?” ou “je prends quoi comme montre pour courir ?”. J’adore conclure une discussion en invitant les gens à aller lire sur le sujet pour entériner mon propos. Mais là, en matière de matos, je n’avais rien écrit jusqu’à présent. Alors, je commence à parler des trucs que j’ai pour courir et à donner mon avis là dessus. Ces billets marchent très forts. C’est pas vraiment le truc qui m’intéresse mais ça draine du public, la tentation est alors grande de creuser sur ce sujet.

Je me promène alors un peu plus sur le web communautaire du running et je me rends compte que le matos et le compte-rendu de course sont les deux piliers du blogging running. Finalement, je n’ai pas tellement envie de faire un énième blog comme ceux là alors je continue avec mon fourre-tout et viens qui veut, après tout, c’est pas ça qui me fait vivre. Je n’ai jamais aimé rapprocher mes loisirs d’une source de revenus potentiels d’ailleurs. J’aurais pu le faire à d’autres occasions mais j’ai toujours refusé. L’argent peut être une source de tracasseries que je n’aime pas. En plus, il y un problème éthique pour moi : j’ai envie d’écrire librement car je veux que mes lecteurs ne soient pas spoliés. En lisant des articles de blogs, je croie qu’ils cherchent l’avis documenté de gens comme eux ! Pas du publi-commercial !

En fait, les années passent, les visiteurs de blogs ne sont plus dupes. Ils savent désormais qu’il y a une part de business dans cet univers. Les blogueurs sont aussi plus clairs vis à vis de cette démarche. Certains prennent encore plus la lumière. Il y a moins d’ambiguïtés.

Ce monde là n’est pas le mien. J’ai une tendance naturelle à porter un jugement de valeur négatifs sur ces phénomènes commerciaux. Mais en vrai, OSEF un peu non ? Ainsi, en vieillissant, j’attache moins d’importance à ce que font les gens mais plus à ce qu’ils sont. C’est peut-être con, mais je crois que ça aussi c’est un truc que le blogging m’a appris.

Alors voilà, quand on me demande et même quand JE me demande pourquoi est-ce que je blogue, j’ai la même réponse que lorsqu’on me demande pourquoi est-ce que je cours : parce que j’aime ça et que ça me fait du bien 🙂

 

Chronique écrite pour Jogging Bonito #1

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Data Waterboarding

Le ciel est bleu, la température est parfaite (12°). Nous sommes un magnifique samedi matin avril dans la métropole lilloise. J’arrive chez moi après un entraînement court mais très intense. J’ai fait du HIIT comme ils disent sur l’Internet. Ces sprints en côte sur la passerelle <CHTI>au dessus dl’a Deule</CHTI> ont ébaubi mon petit corps d’athlète fragile. Je regrette un peu de ne pas avoir le nouveau capteur Stryd, car il aurait été vraiment intéressant d’avoir des estimations de puissance sur cet exercice…

Clic. J’arrête ma montre. Je valide l’enregistrement de mon activité pour que mes données fassent vite leur voyage transcontinental via les ondes et les câbles pour s’afficher enfin sur l’écran de mon ordi qui attend fébrilement à quelques mètres de là.

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Tenir un carnet d’entraînement

J’aime le papier et le crayon. J’aime bien aussi ma vieille calculatrice HP 48 en RPN qui m’a rendu tant de services. Mais, pour colliger tous mes entraînements sportifs, je n’ai pas fait dans le faux vintage, j’ai fait un tableur. 

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Comment est-ce que j’appréhende la douleur aiguë ?

Je viens de lire cette note chez le brillant Litthérateute. Cela m’a donné envie de vous parler de ma façon d’aborder la douleur aiguë. Je suis médecin anesthésiste, la gestion de la douleur aiguë c’est vraiment une part importante de mon métier. Dans l’exercice de ce billet de blog, je me suis concentré sur ce que j’écris, dans le dialogue je ne suis pas une machine, néanmoins, j’insiste quant à l’importance du choix des mots +++

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Allez y mollo sur les vitamines !

Le soluté glucosé avec vitamines, éléments-traces boostés d’un surplus de zinc et de sélénium est un truc que je vois souvent dans les services de chirurgie sans que j’en comprenne le rationnel.

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Ayez confiance dans votre altimètre !

J’ai décidé de ne plus me prendre la tête avec le dénivelé récupéré par ma montre Fenix 3 et surtout de ne plus appliquer de correction de dénivelé dans des logiciels tiers.

Les outils de sport Garmin qui contiennent un baromètre (920 XT, Fenix 3 et Vivoactive) donnent une meilleure précision que l’interpolation entre des coordonnées GPS (imprécises) et des bases de données d’altimétrie (quadrillage tous les xx mètres, moins précis, la résolution est limitée). Ainsi, je pense qu’il faut calibrer la montre au départ et ne plus toucher à rien ! En France, pour connaître l’altitude, le mieux c’est Géoportail de l’IGN. En « dépannage », des widgets sur les montres donnent l’altitude en fonction des coordonnées GPS, parfois un chouilla plus précis que l’étalonnage dans le menu altimétrie de la montre.

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Triathlon de Gérardmer 2016 : le bizuthage

Tous les voyants n’étaient pas au vert. Je le sentais. Comme quoi, le gut feeling ou la sensation bidale (c) Jaddo c’est pas du chiqué. Des soucis de sommeil, la chaleur, le capteur de puissance en panne, la VMA en berne, des petits cailloux dans mes chaussures. C’est embêtant les petits cailloux.

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160 bornes en pignon fixe

25 août, 8h04, mon réveil sonne pour la troisième fois. Je suis dans la moiteur d’une chambre de garde défraîchie. Je me lève pour faire les transmissions. J’aimerais vraiment pouvoir y aller en calbut pour marquer ma lassitude mais la convention veut que je remettre mon pyjama de bloc pour traverser le service. Bla bla bla, ils savent ce qui faut savoir. Retour dans la chambre et je me rendors comme un con pour 40 minutes.

lit

Affamé, sec et déglingué je mets le cap vers chez moi. J’ai du mal à tourner les jambes sur le vélo. Je rumine l’idée d’aller à la mer en vélo mais mon biofeedback interne refuse cette idée.

J’arrive chez moi. C’est décidé, entre la torpeur et le 48×17, j’ai fait mon choix, j’irai rouler. Ne pas s’asseoir. Ne pas ouvrir les réseaux sociaux. Ne pas faire quoi que ce soit qui m’écarterait de ma mission.