Après le descriptif de Smashrun.com, je vais vous causer de Training Peaks (TP). C’est probablement le site anglo-saxon le plus prisé des sportifs à haut niveau d’entrainement comme les triathlètes. TP permet en effet de lister toutes vos activités sportives et se montre particulièrement attentif à la course à pied, le vélo et la natation. Il y a pour moi trois points forts qui pousse à se tourner vers TP : leur analyse des entrainements avec la quantification de la charge (score TSS), la clarté de l’interface (en pratique la béta est stable -on n’est pas chez Garmin-) et la possibilité de planifier l’entrainement à long terme et de souscrire à des plans personnalisés avec suivi (payant en sus de l’abonnement)
Catégorie : web
Cette année je me suis inscrit sur plusieurs sites qui jouent le rôle de carnet d’entrainement en ligne. Je vais essayer de vous expliquer ce que je trouve intéressant sur 3 sites : Smashrun.com, TrainingPeaks.com et SportTracks.mobi
Smashrun.com
Le principal avantage de Smashrun.com c’est que le site est utilisable gratuitement. Le site se connecte à votre profil Garmin Connect ou Nike+ et vous propose quelques graphiques sympas pour analyser vos entraînements. Les différents graphiques peuvent être obtenus pour les périodes de votre choix, par mois, année ou au total.
Ici par exemple, mes allures moyennes de course sur la distance en 2014 :
Là le total mensuel depuis 2012 :
Ces graphes sont lisibles et clairs.
Smashrun.com apporte aussi un côté ludique avec une foule de badges à collecter pour motiver votre progression ou donner de nouvelles idées de défi (plus de kilomètres chaque mois pendant 4 mois, courir 10 jours d’affilée, etc.) Smashrun est bien sûr cablé « réseaux sociaux » puisqu’il est possible de partager automatiquement sur Facebook ses entraînements et vous permet aussi de relier son compte à d’autres coureurs sur Smashrun pour se comparer dans la progression.
Fin décembre 2013, Smashrun a lancé sa version PRO. Cette version constitue une avancée importante dans l’analyse des données. Cette version est payante : 59$ par an. Il vous est également possible de prendre un abonnement à vie pour 129$. Notez que l’abonnement à vie nécessite pour se poursuivre de courir au minimum 250 miles par an et d’envoyer un dollar symbolique au site. J’ai trouvé le concept amusant.
Les graphiques proposés par Smashrun PRO sont vraiment superbes. Pour moi c’est un véritable plaisir des yeux. Vous voyez vraiment les périodes où l’entrainement s’intensifie. Je pense que ça participe à la construction de la confiance. Les auteurs du site ont fait un joli billet avec des conseils pour utiliser leurs outils, vraiment pas mal…
Sur ce graphique vous pouvez voir la distribution des allures de courses depuis janvier 2012. Vous pouvez repérer les périodes rouges, lentes, correspondant à des trails en montagne, l’autre partie amusante est l’augmentation du volume d’entrainement rapide début 2014 pour préparer un 10 km.
Smashrun a aujourd’hui un point faible sur lequel ils travaillent : il n’y a pas de quantification de la charge d’entrainement. Les auteurs de Smashrun ont créé un index d’intensité qu’ils ont appelé SPI. J’ai du mal à utiliser cet indice mais le truc sympa c’est qu’à chaque entrainement vous avez une idée de la difficulté de ce que vous venez de faire par rapport aux autres séances. Le SPI se base essentiellement sur l’allure de course je pense. A côté du SPI Smashrun estime vos temps de finish pour un 5 km, un 10 km, un semi et un marathon basé sur la sortie. (fonctions accessibles dans la version PRO)
Point important : l’équipe qui gère Smashrun est super sympathique et répond très vite aux demandes par mail ou Twitter. Leur réactivité est bluffante.
En résumé, c’est un site que j’aime bien, surtout pour la beauté des graphs et les auteurs. Pour que ça soit mon site préféré il manque l’intégration des autres sports et la charge de travail.
Suivre un MOOC, #check
Je viens de terminer mon premier MOOC. C’était super ! Ca traitait de physiologie, des capacités d’adaptations de l’Homme dans différents environnements. Ca s’appelle EP 101 Exercice Physiology, your body in the world
Je suis complètement bluffé par les moyens mis en place par l’équipe du Pr Friedlander de Stanford pour faire passer leur message pédagogique, tout ça sans frais pour l’étudiant ! C’était énorme !
Le niveau de difficulté était vraiment bien pour une introduction dans cet univers. Avec mon métier et ma passion pour le sport j’ai quelques accointances avec le sujet mais j’ai quand même appris pleins de trucs et j’y ai passé beaucoup plus de temps que je pensais, je me suis bien pris au jeu !
Alors si vous avez envie de savoir pourquoi est-ce qu’on a tant de difficultés à faire des gestes fins lorsqu’on frissonne, si vous voulez comprendre les adaptations mises en jeu pour courir dans le désert, si vous voulez essayer de comprendre le rôle du système parasympathique dans la compassion, si vous vous posez des questions sur l’entrainement en altitude et si vous vous demandez quelles sont les conséquences de la force centrifuge : ce MOOC est fait pour vous !
Internet nous balance de l’information à gogo et on aime ça, on en redemande. C’est à se demander si on ne finit pas drogué à cette stimulation. Le shoot gratos comme catalyseur de craving. Bref, je ne vais pas m’improviser sociologue des nouveaux médias (sic) mais je ne résiste quand même pas à vivre dans l’immédiateté et le présent liquide (quand on sait que le web est fait pour le porn et les châtons, l’expression fait rire) en pondant un rapide billet à propos du partage sur Twitter d’un texte de sociologie un peu intello par Christian Lehmann, médecin et écrivain.
Le Dr Lehmann a donc publié un lien vers une réflexion de Didier Heilerich, sociologue à l’UCL. A la première lecture, j’ai bien aimé le texte. D’actualité, lecture accessible au profane, je trouvais la réflexion intéressante. Et puis, l’inattention chronique du trentenaire Yoïde couplée à l’hypo de fin de matinée m’a poussé à penser (<LOL<) que l’on lisait une nouvelle fois la revanche du vieux sage : « c’était mieux avant ». Sur ce j’ai cassé la croûte, c’était le mieux que j’avais à faire.
Resucré, j’ai réfléchi à mon vécu de blogueur médical du dimanche, au pourquoi du comment et à des discussions avec d’autres coreligionnaires. Je me suis fait incepté par le texte. Oui, moi aussi je ponds parfois des trucs que j’espère réfléchis et argumentés (notamment pour les internes et externes) et moi aussi je souffre de ne pas savoir si ça impacte quelqu’un. L’égo : pan dans ta gueule !
et puis finalement je me suis dit qu’internet, comme la vie, c’est quand même plus simple en se marrant.
J’adore Twitter. J’adore les échanges que nous avons tous les jours.
J’adore les blogs. Lorsque je regarde les blogrolls à droite gauche j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus à lire.
Mon flux RSS se remplit.
Mes listes Twitter se complexifient.
Parfois je me dis que je suis drogué à l’info, toujours plus, toujours plus vite. Un vrai craving en quelque sorte.
Alors voilà, y’a une petite alarme qui s’allume en moi. A force de courir dans tous les sens sur le net et dans la vie je ne finis par ne plus aller nulle part.
Je vais donc essayer de me ménager une petite pause. Retrouver un peu la tête froide pour mieux réfléchir.
À bientôt
PS vous noterez qu’il s’agit typiquement du post de petit blogger égocentrique qui croit important d’expliquer un silence radio temporaire 😉
PPS je me connais je passe régulièrement par des phases comme ça. Pas d’inquiétude.
Un tumblr qui jean-mixe : Sacré Choeur. Je découvre sans cesse grace à ce site, et notamment Penguin Prison qui propose un mix que j’ai adoré (en guest star : BO de Drive, yummy).
j’aime.
Studio 404, Podcast sur internet. http://studio404.skyrock.com/
Si vous avez toujours aimé la culture du net, si vous êtes un gamer (ou pas), si vous avec passées des soirées sur mIRC au lieu de réviser votre bac, si vous glandez sur Tumblr et si vous avec un sourire en coin quand vous entendez parler de Loïc Le Meur, alors ce podcast est fait pour vous !
John Snow vient de publier un superbe billet. Encore. Il récidive le cochon.
Dans la mouvance des derniers jours sur les erreurs médicales initié par PUautomne, il nous raconte les oscillations permanentes que vit l’anesthésiste entre période à très haut risque et calme plat. C’est encore plus prégnant (sic) dans l’ambiance de la maternité.
Voilà la difficulté de notre métier.
J’adore découvrir des bouquins, des photographies ou de la musique via les blogs.
Aujourd’hui, je redécouvre Terry Callier grâce à la playlist de Georges Zafran (qui démarre sa saison 2 d’ailleurs)
J’en profite pour signaler aux mélomanes l’existence du site Qobuz.com pour acheter de la musique de qualité.
httpv://vimeo.com/23474814
Ca y est ! mes amis médecins généralistes blogueurs ont publié leur propositions pour une Médecine 2.0.
J’espère que ce texte sera entendu
Salut tout le monde,
comme je viens de l’écrire en commentaire d’un billet sur le blog de l’excellent Borée, j’aimerais que l’ondiscute des liens entre les médecins anesthésistes et les autres disciplines.
Je sais que notre métier relève parfois de la sorcellerie et même si John Snow nous explique bien à quoi on peut servir, des questions peuvent subsister. Ainsi j’aimerais savoir si vous, chers Collègues, êtes intéressés par une discussion ouverte sur nos pratiques, un peu comme lorsque la discussion s’était ouverte sur Twitter sur les relais AVK en préop…
Je pense que l’on sait tous comment se joindre les uns, les autres, la conversation peut démarrer ici dans les commentaires, ou par mail, sur Twitter (#lesanesthesistespeuventetregentilsetconfraternels si ça vous convient 😉 )
A bientôt j’espère 🙂
De l’O2 dans le gaz
Mon ami et collègue John Snow a ouvert un blog récemment;
Comme il est plus doué pour raconter ses histoires que pour faire du SEO j’espère lui donner un petit coup de pouce en publiant ce lien 🙂
Bonne lecture
J’aime ce site qui fait les calculs et conversion à ma place mais je m’interroge quant à la capacité qu’auront nos enfants à retenir des choses et à savoir faire avec sa tête… Ce temps de cerveau disponible sera-t-il investi dans la créativité et la réflexion ? Je croise les doigts !
En ce moment j’ai de la chance avec les livres, je viens de finir Au Guet-Apens de Maître Mô et j’ai passé un excellent moment.
Il pleut. Je suis en repos de sécurité. Je n’ai plus qu’à me coller près du chauffage à ma petite place habituelle. Comme un gros chat je connais les « bons coins » 🙂
Je suis content de voir de nouveaux posts dans mes flux RSS et je vais lire et surfer à partir de l’article de Fluorette sur les fruitariens et le respirianisme. Ca m’a passionné parce qu’une nouvelle fois je suis rentré en écho avec cette sensation troublante : une certaine fascination pour la découverte d’une « vérité cachée« .
La semaine dernière j’avais mollement twitté que j’avais péché pour manger un bout de gâteau. Retour sur les faits.
Je suis d’astreinte, je ne veux pas y aller, le boulot est fait et je m’apprête à manger tranquillement. On me tire par la manche pour assister au topo sur la nutrition artificielle d’un labo. Super :-/ ! Le truc dont je m’occupe ici tous les jours, forcément je vais apprendre un tas de trucs… non merci les gars ! Je jette un oeil dans la salle : deux VM, un interne, un collègue effrayé d’être seul qui bat le rappel des troupes avec son téléphone… Pris de pitié pour ces gens qui se déplacent, sur invitation d’un patron quin’est pas là, motivés par la demande d’un interne qui voulait plus d’info (hey mec c’est pas comme si tu me voyais tous les jours hein ?!! pfff) mais qui n’était pas là… Vous voyez le tableau je suis au grand maximum de ma motivation.
Jean-Marie sauve mon morne début d’après-midi (Murphy m’est tombé sur la tête récemment) grâce à trois billets qui m’ont plu. C’est amusant car je suis en train de lire mon premier livre électronique et j’ai tout à fait envie de partager cette expérience aussi, ça viendra…
Revenons au blogging. Nous sommes nombreux à nous lire les uns les autres, et je trouve que nous formons une chouette communauté : on s’est déjà fait plein de bisous là et là, mais je continue d’aimer ça alors je le dis 🙂 Cette notion de groupe à géométrie variable me plait énormément. Visiblement personne ne court vraiment après l’audience et le référencement optimal, cela parait indispensable pour ne pas draguer large et aboutir à une affreuse ferme de contenu distribuant du mot-clé à gogo, beurk !
Ma vision du blogging est la suivante : j’aime fureter à droite à gauche et creuser des sujets. Mon cerveau est ainsi fait qu’il oublie très vite (si vous partagez ce problème, levez la main !) et en écrivant j’ai le sentiment d’arriver un peu mieux à engrammer. C’est comme si je disposais d’un repère (le billet) qui fait tilt. J’écris donc beaucoup comme j’écrirais dans un carnet personnel.
Pourquoi publier alors ? tout ça pourrait rester dans la sphère privée… vi vi, c’est vrai. Mais c’est tellement bon de nouer la discussion et de créer des rencontres, du lien autour d’un sujet. Finalement ce qui est top dans une note c’est l’écho qu’elle peut engendrer. Lorsque j’ai l’impression d’avoir écrit sur un thème qui revient fréquemment dans la conversation j’aime bien renvoyer les gens à la lecture d’un billet, mais là faut bien avouer que c’est une vaste blague !!! Personne n’aime l’injonction : « va lire ça ! ». Combien de RTFM ont été balancés sur Usenet, combien de FAQ sont restées lettre morte ? Ainsi je continue dans une grande UTOPIE d’écrire aussi un peu pour ça mais…
Enfin, j’aime l’idée d’essayer d’améliorer mon écriture. C’est pour moi un exercice mental difficile. Je me laisse souvent dépasser par mes pensées et je balance facilement des suite de mots aboutissant à des phrases alambiquées. C’est mauvais pour la transmission d’un message. L’écriture devient donc un exercice de concentration qui permet de me focaliser et de hiérarchiser.
Merci.