Petit billet impulsif post-marathon de New York.
Tout de suite, dégageons le plus important qui ne devrait pas l’être. J’ai fait 3:31:20
Le sportif est vraiment con, c’est bien, et je suis dubitatif devant ce résultat. J’ai l’impression que c’est sous-payé.
Explications.
Je voulais profiter de cette fête et lors de l’inscription, j’ai joué la carte d’une honnêteté doublée d’une certaine modestie, j’ai écrit temps souhaité 3:30:00. Ben, en fait, ça s’est révélé être une erreur de bizuth : je em suis retrouvé dans un sas pas du tout compétitif et j’ai mis entre 5 et 10 km de zigzags foireux à caler mon allure. Je visais 3h29, en sachant, qu’on en fait toujours un peu plus, j’avais réglé mon allure cible sur 4:55.
Je m’y suis bien tenu. Et après, je me suis marré : j’ai serré plus de mains que Jacques Chirac en Afrique et j’ai fait un peu le con pour profiter du 10 au 20ème à peu près. Et faut bien le dire, l’ambiance à Brooklyn est super ! Les gamines en robe de fée m’ont ému.
Ensuite, j’avais prévu un plan de bataille. Je voulais passer en mode guerrier pour aller chercher un negative split. J’en avais volontairement gardé pour attaquer dans la deuxième partie. (Greg, qu’est-ce que j’ai pu pensé à toi…)
Ca s’est plutôt bien passé, et je voyais mon avance grandir par rapport à mon allure cible de 4:55. Bien sûr, cela a été difficile, mais je me sentais pas trop mal vu que je doublais plein de monde.
Dans Manhattan, l’allure dégringolait, mais je me suis battu, je vous jure ! Ca tenait ! Au 40ème, je regarde ma montre je lis 3:18:30, je me dis que je peux aller le chercher mon 3:29:59 😉 Les crampes pointent le bout de leur nez (première fois) mais je me bats +++
Je passe l’arche déçu, où sont passées ces minutes ???
Bien. Bien. Bien.
On ne peut pas avoir le beurre et…
Au moins, j’ai eu des moments vraiment sympas, j’ai passé du temps avec des copains que j’aime bien, et ça c’était top !
Bon sinon, comme ça en passant, un petit tacle gratuit : Thomas Cook Marathon me dégoûte.
More later. Maybe.
P.S. c’était le marathon le plus difficile techniquement que j’ai fait.