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Ski de rando à Peisey-Vallandry

J’aime la montagne. J’ai toujours aimé le dénivelé positif. Enfant, j’ai des supers souvenirs de classe de neige à Saint-Gervais. Et bizarrement, l’un des trucs dont je me souviens le mieux c’est la course qu’on faisait avec Cédric D. et Lionel K. dans la pente en dessous du télécabine pour arriver le premier à la douche.

En 2020, je me suis initié au ski de randonnée et j’ai aimé ça. Rien de foufou : des petites traces balisées dans la station ou des remontées le long des pistes. Je retrouvais un sentiment d’aventure, les petites galères à gérer des pentes un peu trop difficiles pour moi, rechausser dans la pente… A la fin de la semaine, je suis assez confiant pour aller sur le chemin le plus éloigné : Carroz-Blanc. C’est balisé et facile finalement. Je rencontre pleins de skieurs alpins qui descendent. Je comprends alors que c’est un hors-piste classique de basculer des Arcs au col de la Chal vers Nancroix par ce chemin. Je me dis que je le ferais en montée un jour !

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Compte-rendu du triathlon de Morzine-Montriond

Le samedi 27 août 2022, l’équipe de Buzz Performance a sauvé ma saison sportive grâce au triathlon de Morzine. Je les connais pour avoir  découvert Morzine grâce à eux en 2016. Je me souviens de ce dimanche de printemps où j’ai appris par mail la date de ce triathlon qui pouvait coller avec mes vacances. J’étais déprimé après avoir décider de ne pas participer à la RAF 500 et j’ai tout de suite vu une opportunité de me relancer. Je me suis donc inscrit et je retrouvais un cadre pour rester régulier dans les trois sports.

J’ai passé des vacances sportives les trois semaines précédents le triathlon ce qui m’a préparé convenablement (rien de foufou non plus, en 2019, je montais à 2000 de charge Garmin pendant les vacances ! là c’était plutôt 700-1000). La préparation était très « au feeling », pas de vrai tapering non plus, la montagne est trop belle pour m’empêcher de crapahuter les jours précédents… Il n’y a que la veille où je n’ai rien fait, j’en ai profité pour faire mes bagages (je quitterai Morzine juste après le triathlon, snif pas de place sur place, le championnat du monde de VTT aux Gets a saturé les logements) et préparer le matos pour le triathlon. Heureusement, le format M rend les choses assez simples niveau alimentation mais je suis quand même un peu rouillé dans l’organisation (pas de tri depuis septembre 2019 !)

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Deux bons livres sur la montagne

J’ai récemment lu avec plaisir ces deux bouquins. Comme toujours quand on traite d’alpinisme ça cause d’aventure, de passion… et de mort. Toujours cette grande polarisation entre vie et trépas, les cîmes et leur symbolique remuent les tripes.

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Pointe de Nantaux

When I am on holidays, I like to forget about the alarm-clock for a couple of days. Within a few days, I feel refreshed and I can go for a morning sport activity. Then, I like to wake up super early to start off for a little adventure like going to a new spot, especially a new climb when I am in the mountains.

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Des vacances sportives à Morzine

Je reviens de vacances sportives à Morzine et je trouve que c’est vraiment un super endroit pour s’entraîner l’été.

Pourquoi ?

  1. Il y a tout ce qu’il faut pour pratiquer le triathlon : un très beau lac de montagne (température entre 18° et 20° ces dernières semaines), une piscine avec un bassin extérieur de 50 m pas trop chargé, un bassin intérieur de 25 m, des sentiers à l’ombre sur le plat, des sentiers de trail pour manger du dénivelé et du travail en excentrique, des cols à grimper en vélo de difficultés variés avec des paysages de rêve.
  2. La ville est petite, c’est facile de circuler à pied, il y a tout ce qu’il faut en matière d’hébergements, restauration, etc. (Avec mon petit favori : le Satellite Coffee) Des boutiques de sport et de vélo à gogo (grosse activité de VTT de descente avec ses gladiateurs-bikers)
  3. Pour s’y rendre, l’autoroute blanche vous dépose à Cluses et après y’a seulement une trentaine de minutes de route de montagne. L’aéroport de Genève est à une heure quinze avec beaucoup de services de navettes. Le train peut aussi vous amener à Cluses mais là je crois que ça relève plus du tortillard.

J’ai passé une semaine où les entraînements de sport étaient réglés par Amelia et Joe de Buzz Performance, ils gèrent super bien l’équilibre entre entraînement et vacances. J’ai ainsi pu caser une des mes plus grosses semaines d’entraînement avec un pic de CTL sans me sentir exténué comme je peux l’imaginer dans certains autres « camps ». Ils sont australiens et 90% de leurs clients sont anglo-saxons, c’est donc une bonne occasion de pratiquer aussi votre anglais pendant des vacances sportives. Je les trouve vraiment super, je vous conseille de faire une semaine avec eux, vous ne le regretterez pas : tout est smooth, bien réglé, il n’y a pas de pinaillage à la con, c’est nickel !

La semaine s’est conclue par le Triathlon International du Mont-Blanc qui se déroule à Passy. J’ai fait le format M (olympique). Les cuisses étaient bien dures en arrivant, donc, pas d’exploit attendu mais la volonté de gagner en expérience que ça soit dans les transitions et surtout en natation.

Bon, j’ai fait ma coiffeuse au départ de la nat’ en me plaçant vraiment trop loin et j’étais scotché derrière une horde de brasseurs… j’ai gromelé comme un putois avant de trouver un moyen de faire l’extérieur et de prendre plus de plaisir. Sur la fin, l’eau me paraissait trop chaude (22°) ! La sortie de l’eau se passe bien, la combi est vite enlevée grâce au tartinage intensif d’huile d’amande douce et je monte plutôt bien sur le vélo compte tenu de mes chaussures de tri un peu foireuses (neuves et pas trop à mon goût mais vous connaissez sans doute l’histoire…) Ensuite, je ne regrette pas d’avoir mis les prolongateurs car je me sens vraiment bien posé, j’ai du mal à trouver mon souffle car j’ai essayé d’accélérer sur la deuxième partie de la nat et la transition, mais les jambes vont bien. Je rattrape du monde, on m’annonce 54, je suis étonné vu la médiocre nat’, j’avance, je reprends encore quelques cyclistes qui semblent en force, zigzaguant dans les 10% de la pente vers Plaine-Joux. L’effort est difficile, le cardio s’envole dans la chaleur (il est alors à peu près 15h). Je tiens le cap en matière de puissance, je me doute que mon NP tombera au cours de la descente mais je peux guère appuyer plus (je ciblais 220 W soit 88% de mon FTP). Il fait un peu moins chaud en haut, ça fait du bien, un verre d’eau sur la tronche et hop la descente, je suis prudent, étant peu à l’aise dans cet exercice. Ceux que j’avais repris reviennent et me dépassent. Certains sont vraiment au taquet, avec une route ouverte, je leur souhaite bonne chance ! La descente est assez longue, ça permet de retrouver mon souffle mais pas trop de s’alimenter ou boire, je suis concentré sur la trajectoire. On sent la vague de chaleur monter de la vallée, la CAP va être chaude… Sur le plat avant la fin j’en rattrape quelques uns, et je gère pas trop mal ma descente du vélo. Transition OK, je prends le temps de vider mes gourdes. Démarrage de la CAP par une douche : merci l’orga ! Mon souffle est court, les cuisse sont un peu raides, je suis dans un bon rythme mais plus lent que celui que j’escomptais, j’espérais du 4:30 je suis plutôt à 4:45 et la FC est franchement haute, je décide d’attendre de voir comment je me sens. Le soleil tape, un petit point de côté se fait sentir, c’est pas facile, suis un peu collé. Je reste néanmoins bien gainé et je rattrape quelques concurrents dont la troisième fille (un grand classique pour moi). Sur le deuxième tour, je me sens toujours ok, pas beaucoup de marge mais je tiens le rythme. Je ne pète pas. Petite accélération pour finir (inspiré par nos champions 😉 et voilà, suis content, j’ai bien couru malgré le peu d’entraînement et les cuisses démolies par le vélo et le trail. A l’arrivée, le ravito est top : sucré, salé, pastèque, bouteille de Vichy à disposition, douches, arrosage, mini jacuzzi, kinés, c’est vraiment top ! Y’a même une petite machine qui vous livre le ticket de caisse avec votre classement et les différents temps de passage ! Merci l’orga, merci les bénévoles ! Je vous conseille ce tri +++ Surtout aux machines grimpeurs/voltigeurs comme Benoît L !

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Finir son premier ultra

J’aimerais partager ici avec vous les étapes par lesquelles je suis passé pour réussir à finir mon premier ultra. Ça peut paraitre présomptueux de donner des conseils en ayant fini une seule course, mais j’ai tellement gambergé sur le sujet que j’espère qu’il y a une ou deux idées qui pourront servir à d’autres…

Je ne sais pas tellement pourquoi j’ai voulu faire ça. Je sais que je suis sensible au pouvoir des images et je me revois des années en arrière feuilleter un magazine de trail. Les photos sont puissantes. Les paysages somptueux. Un truc est planté dans ma tête…

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Le Tour des Cirques #GRP2015

Je rêvais de faire la CCC®*. C’était pour moi un objectif ambitieux mais pas fou. Seulement, le système des points qualificatifs pour les courses de l’UTMB® associé au tirage au sort m’ont lassé. Au détour d’une conversation, mon copain Manu me conseille de regarder les courses du Grand Raid des Pyrénées. Ça me parait dingue mais ça fait tilt, c’est le Tour des Cirques qui va être mon objectif de l’année 2015.

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Trucs et astuces pour dompter la Garmin Fenix 2

Voici en vrac quelques astuces qui peuvent vous permettre de mieux vivre votre relation (parfois conflictuelle 😉 ) avec votre montre Garmin Fenix 2

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6 mois avec la Fenix 2

Presque six mois après mon acquisition de la Fenix 2 et de nombreux tests dans plusieurs sports voici un peu en vrac mon opinion sur la montre :

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GR 20, le sud

Quelques détails techniques par ici.

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GR 20, le nord

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Maillot Ultra Carrier de chez WAA

Avant de partir faire la reco de la CCC, j’ai acheté ce tshirt de chez WAA. Ainsi je pouvais à la fois faire mon fayot de service et avoir le tshirt manches longues obligatoire.

Je l’ai trouvé super ! Les poches devant et derrières sont bien fichues et permettent de compléter le portage par le sac à dos, et/ou d’accéder plus facilement à des objets comme son roadbook plastifiée ou la tasse réutilisable pliable.

J’ai particulièrement apprécié sa versatilité : manche retroussée et zip grand ouvert dans les montées et l’inverse au sommet du col.

J’avais également fait une sortie rallongée autour de chez moi et j’ai trouvé pratique de pouvoir y caser ma clé de maison, le téléphone et un gel sans tout tenir à la main (et je déteste toutes les ceintures que j’ai pu acheter)

Bref, je pense que c’est un bon achat pour courir quand la distance s’allonge sensiblement…

 

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The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® d’Olivier Bessy

Sur la route du retour de la reco de la CCC, j’ai acheté et lu le livre sur l’UTMB d’Olivier Bessy aux éditions Guérin. C’était super intéressant ! J’ai beaucoup apprécié le regard du sociologue sur les sports extrêmes.

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Utilisation de la Fenix 2 pour un trail ou un ultra-trail

J’ai récemment eu la chance d’aller courir autour du Mont Blanc. C’était pour moi l’occasion de tester ma Fenix 2 sur le terrain pour lequel elle est construite. Il y a du bon et du moins bon. J’ai envie de voir le verre à moitié plein : la montre peut faire le boulot mais il faut oublier les promesses de Garmin.

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Reco CCC avec WAA

Fin juillet je suis parti à Chamonix pour faire la reco de la CCC avec l’organisme WAA. C’était génial !

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La Garmin Fenix 2 arriverait mi-mars en France

Garmin a annoncé la semaine dernière la Fenix 2. Il s’agit d’une montre multisports orienté trial, triathlon et montagne. Elle associe les fonctions altimètre/baromètre/compas (ABC) à un GPS rendant ainsi les variations d’altitudes bien plus précises que ce qu’apporte le GPS. Son autonomie est annoncée à 50 heures en mode économique pour répondre aux 100 milers et autres ultratrailers.

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Je vais essayer de résumer ce qui m’a intéressé sur cette montre que j’ai pu lire sur l’incontournable blog DC Rainmaker et ce que mon revendeur local Garmin m’a expliqué.

1) L’autonomie intéressante. Avec la Fenix 1 en mode économique le GPS s’éteignait et se rallumait ponctuellement avec une trace vraiment pas propre car la montre avait des problèmes de délais de stabilisation du signal. Ici Garmin semble avoir mis le paquet sur l’optimisation de l’acquisition et l’attente d’un état stable pour enregistrer les points. Ca ne me semblait pas possible d’enregistrer ma trace sur un gros trail comme les Templiers avec la 620, avec une Fenix 2 ça semble possible.

2) La Fenix 2 avec la ceinture HRM-Run va intéger les gadgets inutiles de la Forerunner 620 : VO2max, oscillation verticale, prévision du temps de course, etc.

3) La Fenix 2 est compatible avec les capteurs ANT+. Elle a aussi une puce Bluetooth mais on ne pourra pas être à la fois relié à son téléphone en Bluetooth et aux capteurs ANT+. Beaucoup de discussion autour de tout ça dans les commentaires du super billet de Ray Maker. Moi je m’en fiche un peu. Si j’ai une montre de sport c’est avant tout pour analyser des critères sportifs plutôt que pour recevoir un tweet ou me faire tracker sur le net. Je ne dénigre pas la fonction tracker qui m’a déjà rendu service pour améliorer la synchronisation dans la vie familiale (mais par contre j’ai désactivé les notifications sur mon iPhone, c’est pas pour les recevoir sur ma montre !) Pas de Wifi sur la Fenix 2.

4) J’aime bien le design de la montre. Je pense qu’elle serait trop grosse et lourde pour mes os de sprat. Mais je trouve l’objet séduisant. Pas d’écran tactile, mais des boutons classique qui vont bien (surtout avec les gants à la montagne)

5) Actuellement je cumule les gadgets Garmin et j’aime bien l’idée de pouvoir faire plusieurs sports différents avec le même outil. Ca serait un peu plus simple. (gros gros problème de riche). La Fenix 2 a des fonctions spécifiques pour nager en piscine, en eau libre, faire du vélo, de la course à pied et du ski (et la pêche mais je ne suis plus pratiquant)

6) La montre inclue des fonctions de navigation GPS, la fonction de retour au point de départ (disparue de la Forerunner 620). Je ne sais pas me servir de Garmin Basecamp et programmer des itinéraires. Je n’ai pas trop d’avis sur la question. Je trouve néanmoins intéressant de pouvoir disposer de ses coordonnées GPS en cas d’urgence (en rando prolongée où je n’ai pas mon smartphone pour  faire une vraie coupure)

7) La Fenix 2 peut contrôler la caméra de sport Garmin VIRB mais je ne connais pas cet appareil.

8) J’ai trouvé intéressant que Ray Maker explique qu’il s’agit d’une équipe spécifique qui s’occupe de la Fenix chez Garmin. Avec les errances de la Forerunner 620, ça me rassure.

9) Le prix annoncé est à 450 euros avec la ceinture HRM comme la Forerunner 620… si j’avais su ça il y a quelques mois, je me serais passé du Wifi et de l’écran tactile…

Voilà. J’espère que ça aidera les moins anglophones à se faire une idée 🙂 J’ai beaucoup aimé l’idée lancée dans les commentaires qu’on puisse acheter des microprogrammes selon les activités qui nous intéressent. J’adorerais pouvoir acheter natation, course à pied, HALO/HAHO (cf Tactix) et aviation (la montre D2 de chez Garmin). Je suis moins intéressé par la fonction vélo et ski par exemple. Ca serait vraiment une super idée de la part de Garmin de développer un jour ce genre de produit à la carte.

Les comparaisons avec Suunto et son Ambit ne manque pas dans les commentaires. J’ai un très bon feeling avec Suunto (j’adore ma Core) mais Garmin a su créé tout un environnement comme l’a fait Apple et basculer dans l’autre camp quand on est habitué à certaines fonctions ne me tente pas encore (ex programmation des entraînements fractionnés plus facile chez Garmin)

Enfin j’a ides échos contradictoires quant à l’arrivée un jour ou non d’une montre pour succéder à la Forerunner 910 XT en triathlon. Cette montre (comme la 310XT) est un modèle de fiabilité, le saut générationnel va être difficile.

 

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Mal des montagnes

Depuis quelque temps je dévore des lectures sur la physiologie en altitude et les pathologies qui découlent des conditions hypoxiques. Je trouve ça passionnant. Je suis admiratif de ces hommes qui tentent de conquérir des territoires difficiles et je ne peux m’empêcher d’imaginer une utilisation en pathologie de plaine de certaines découvertes.

Le mal des montagnes frappent dès que l’on monte trop vite trop haut. L’exemple le plus fort est celui des trekkers qui atterrissent à 3700 m au Népal, 4/5 seront frappé par le mal aigü des montagnes dans les jours qui suivent leur arrivée. Les céphalées sont le principal signe d’alarme. Il est également classique de souffrir d’insomnie, d’anorexie et de nausées. Ces signes traduisent l’installation d’un oedème cérébral lié à la vasodilatation et une augmentation de la perméabilité capillaire. Les choses évoluent souvent favorablement avec le repos et l’arrêt de l’ascension et des antalgiques. Il est également utile de recourir à l’acétazolamide. En inhibant l’anhydrase carbonique, il semblerait qu’une petite acidose métabolique stimulerait une augmentation supplémentaire de la ventilation salutaire pour gagner quelques points de PaO2 et accentuer l’hypocapnie.

Parfois, l’évolution est défavorable et il devient urgent de descendre et/ou de proposer des séances de caisson hyperbare.

Les manifestations les plus graves sont l’oedème cérébral de haute altitude avec un engagement (sic) du pronostic vital à très court terme et l’oedème pulmonaire de haute altitude. Ce dernier n’est pas en lien avec une dysfonction cardiaque gauche mais du fait de troubles de la perméabilité capillaire et une vasoconstriction pulmonaire hypoxique déséquilibrée.

Pour creuser la question, je vous conseille la lecture de cette revue par le maître de la physiologie pulmonaire John B.West : High-altitude Medicine. Pour le traitement voir la référence ici.

A noter qu’en France nous avons aussi des équipes de pointes sur le sujet avec les travaux du Pr RICHALET de Bobigny et l’IFREMMONT du Dr Cauchy.

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In Extremis

J’ai rencontré ce livre par hasard dans ma chambre d’hôtel. Je connaissais déjà les éditions Guérin grâce à l’excellent Courir de plaisir de Nathalie Lamoureux. Ici j’ai été d’emblée séduit par cette belle édition*, le papier glacé, l’épaisseur des pages, le marque-page. Je l’ai feuilleté, lu en diagonale et je l’ai acheté pour poursuivre sa lecture au fil de mes pérégrinations estivales.

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A Fine Line

Hier soir, je me suis laissé hypnotiser par « A Fine Line » le film de Sébastien Montaz-Rosset sur le projet « Summits of my life » de Kilian Jornet. Les images sont magnifiques, le film est très émouvant. Cette attirance des montagnards pour cet environnement si hostile est fascinante. D’où vient ce besoin de se confronter à la roche ?


A Fine Line official trailer. from Summits of My Life on Vimeo.

D’après ce que j’ai compris, l’achat du film sert à financer le projet. Après la vision je me suis demandé si on aidait Kilian Jornet à réaliser un rêve où si on l’envoyait flirter avec Atropos

On a besoin de héros. Ils montrent d’autres chemins. Regardez ce film.