Lorsque j’ai débuté il y a un peu plus d’un an, je me souviens d’une sortie, seul, dans le vent avec ma veste de rando en Gore-Tex. Après avoir manqué de m’envoler une paire de fois dans le fossé, j’ai compris qu’il était préférable de rouler avec des vêtements moins amples. Plus tard, la force du groupe m’a envoyé rouler au cœur de l’hiver flahute et après avoir perdu une dent et pas mal de naïveté lors d’une certaine sortie hivernale, j’ai compris qu’il fallait que je m’équipe un peu mieux. Moi qui adore dépenser des sous, j’étais servi 🙂 J’ai dégainé Google et je me suis lancé dans une de mes activités favorites : le lèche-vitrine sur le web.
Catégorie : matériel
D’après le langage de forum, je pourrais correspondre au stéréotype du Pimpin. J’aime bien cette idée, parce que je trouve que le Pimpin sait conserver un esprit d’enfant. Le Pimpin sait que son plaisir sera plus grand avec de belles roues. Le Pimpin sait aussi que sa performance sera incomparable avec un casque profilé de la mort-qui-tue.
Depuis que j’ai décidé de pratiquer le triathlon, j’ai écumé les fora (#dandysme) pour me construire une culture du matériel cycliste et guider mes achats.
Alors, qu’est-ce que je retiens de tout ça ?
- Matcher (#ouaisouais) le budget et la pratique. Pour rouler une fois de temps en temps, le budget sera forcément plus léger que pour le compétiteur. La gestion du vélo peut relever du tuning dans certains cas… Et en bricolant un bout par-ci par-là je pense qu’on se crée des emmerdes et que l’addition monte plus vite qu’on ne l’imaginait au départ. Ainsi, le bricolage petit à petit d’un « beau vélo » peut être une fausse bonne idée.
- Autre piège, les vélos d’occasion des équipes. Ces vélos ont morflé. Il y a parfois du matériel atypique pas facile à entretenir. Préférez un vélo de série…
- Concernant les matériaux. Le carbone est partout. L’alu est Ok pour débuter. L’acier est rigide, onéreux, mais vieillit bien. Le titanium coûte cher et a du mal à se classer pour moi.
- J’aurais tendance à privilégier une marque pour le cadre en carbone, les défauts existent et pouvoir compter sur un SAV me parait important.
- Le poids. Aujourd’hui, beaucoup pensent que l’aérodynamisme est bien plus important que le poids pour faire de jolis chronos. Franchement, à part pour faire le malin en soupesant un vélo, les gains de 300g, par-ci par-là, ne changent pas grand choses aux sensations sur la route. (même les grimpeurs ont des vélos « aéro » aujourd’hui)
- Comprendre la géométrie et la taille d’un cadre n’est pas évident. Certains prennent la longueur axe de pédalier-selle pour référence, d’autre la longueur du tube horizontal.
- Il y a des géométries qui poussent le cycliste à être plus ou moins « allongé » sur le vélo. La position est alors dite plus sportive, mais les lombaires peuvent être assez sollicitées au début. J’ai acheté un cadre sportif dès le départ, je dois bien avouer que j’ai été présomptueux (même si avec le recul, je suis assez content, j’aurais pu établir une stratégie plus intelligente)
- Il est plus confortable d’essayer et d’être conseillé IRL que d’acheter en ligne un vélo. Lapalissade.
- La selle et son réglage sont vraiment importants. Pour moi, le fait d’avoir pris le temps lors d’un « fitting » pour trouver la position idéale et incliner un micro chouilla vers l’avant a changé beaucoup de choses. (Je pense quand même qu’il faut un petit paquet de kilomètres pour qu’un débutant gagne en souplesse et endurance sur le vélo, disons 2000 bornes)
- Le groupe. Je crois que les 3 références se valent en qualité technique. Shimano est très répandu ce qui facilite peut-être la maintenance. Je dirais qu’à partir de Shimano 105 le dérailleur est vraiment bien et suffisant. Le haut de gamme change peut-être les choses pour les attaquants et les sprinters, mais pour pratiquer du CLM, ça ne sera pas le jour et la nuit entre du Dura-Ace et le 105.
- Je n’ai pas lu de mauvaises choses sur les groupes électroniques, mais je pense que c’est un luxe qui est difficile à justifier pour un premier vélo.
- Le choix des plateaux. Aujourd’hui, quasi tout le monde utilise un format compact. 50/34 ou 52/36 comme on voit de plus en plus.
- Les vélos sont vendus sans pédales. Pour débuter, choisissez des pédales faciles à déclipser avec peu de force à générer. Les Look Keo Max par exemple.
- Les roues. Attention : danger ! Gouffre financier en vue ! Clairement, une bonne paire de roues changent les relances et le comportement du vélo lancé dans de belles lignes droites. De là à affirmer qu’elles modifient beaucoup la performance, je resterais prudent. Probablement que si vous êtes capable de rouler régulièrement à 35 km/h sur un CLM de 40 km, vous y gagnerez (un peu) avec des roues compétitives. Et même réflexion que pour les cadres : les roues « génériques » chinoises flattent peut-être vos fantasmes, mais la qualité des roulements et du carbone n’est pas toujours au rendez-vous, c’est un peu la loterie.
- Le rayonnage. Selon la qualité du matériel et votre poids, il est possible de diminuer le rayonnage. Si vous êtes léger et que vous choisissez des roues avec peu de rayons, n’oubliez pas l’option une éventuelle revente à moyen terme…
- La hauteur de jante. Des jantes de plus de 50 mm, ça en jette. Mais si vous êtes léger, gaffe à la prise au vent latéral aussi…
- Les pneus. Aujourd’hui, le 25 mm a le vent en poupe. Un peu plus confortable et performant que le 23 mm (à qualité égale). Moi, j’aime beaucoup les Conti GP 4000 et je crois que nous sommes nombreux à les utiliser. Sur les vélos qui roulent l’hiver, je suis fan du Conti 4 Seasons en 28 mm
- Chambres ou boyaux ? Moi, je trouve plus simple de gérer des chambres à air. Pour moi, le gain espéré avec des boyaux ne valent pas le coup et les contraintes (pensez à la crevaison en compétition…)
- Les prolongateurs. Appendices jugés disgracieux par les cyclistes. Ils font pourtant la fierté des triathlètes 😉 Pour moi, les Profile Design T3+ sont super.
- Le capteur de puissance. Le marché évolue en ce moment. Je ne peux que vous conseiller la lecture des billets de Ray Maker sur le sujet. Si je devais en choisir un aujourd’hui, je pense que je partirais sur Power2Max pour le rapport qualité/prix.
- Le casque profilé de la mort avec visière intégré peut faire classe sur les photos, mais leur ventilation est souvent moins bonne qu’un casque classique et gare aux problèmes de gestion de la sueur sur les lunettes. Après, j’ai du mal à comprendre la différence entre un casque Décat’ à 50 euros et un Spé à 250…
- Je n’ai aucun avis sur les chaussures et les surchaussures pour l’hiver… Pensez juste à prendre une taille adaptée (comprendre élevée) pour ces dernières.
- En matière de fringues, j’ai essayé pas mal de choses (Castelli, Café du cycliste, Endura) y compris dans ce qui se classerait dans le haut de gamme. Clairement, pour moi, Rapha l’emporte haut la main.
- Je n’ai pas essayé les vêtements de vélo Décat’, mais ils ont très bonne réputation, notamment la gamme Aerofit.
- Alors, pour démarrer, je voterai pour un cuissard Décat et un beau maillot Rapha. Avec ça, pas de mauvaises surprises, c’est cher, mais la qualité sera *vraiment* au rendez-vous.
- Sinon, en matière de cuissards, Assos a une super réputation. Pour moi, ça n’a pas été le game-changer décrit par leur marketing, mais je l’apprécie quand même.
- Pour l’hiver, lorsque la température descend sous les 8°-10°, on peut commencer par mettre des collants longs de course à pied sous un cuissard court. Pour le haut du corps, je conseille un bon maillot de corps en mérinos (style Icebreaker ou décat) et une veste type softshell pour couper du vent. Les vestes en softshell cumulent des avantages intéressants pour le cyclisme : elles coupent le vent, elles sont déperlantes (utile jusqu’à la petite pluie) et restent coupées près du corps pour ne pas prendre inutilement le vent.
- Lorsque la pluie est forte, y’a pas encore de miracle en matière de technologie qui soit respirante et utile *longtemps* sous la pluie. Je n’ai pas encore trouvé de veste idéale… pour le moment, je roule avec mes vestes de trail en eVent. Il y a au moins un avantage aux matériaux modernes comme le Gore-Tex Active ou l’eVent c’est qu’ils sèchent vite lorsque la météo s’améliore. La veste Gore Oxygen 2.0 a beaucoup de succès dans les tests sur le web (je la trouve moche…)
Update Oct 2016. Complément : Article d’Olivier sur son Silberblog.
Finir son premier ultra
J’aimerais partager ici avec vous les étapes par lesquelles je suis passé pour réussir à finir mon premier ultra. Ça peut paraitre présomptueux de donner des conseils en ayant fini une seule course, mais j’ai tellement gambergé sur le sujet que j’espère qu’il y a une ou deux idées qui pourront servir à d’autres…
Je ne sais pas tellement pourquoi j’ai voulu faire ça. Je sais que je suis sensible au pouvoir des images et je me revois des années en arrière feuilleter un magazine de trail. Les photos sont puissantes. Les paysages somptueux. Un truc est planté dans ma tête…
De manière complètement irrationnelle, il semblerait que les montres de la série Fénix aiment bien se prendre une petite mise à zéro de temps en temps. En tout cas, c’est le remède miracle selon le SAV Garmin.
Avec la Fenix 3, on dispose d’un moyen de conserver certains de ses réglages et données personnelles. Il faut brancher la montre en USB. Récupérez les fichiers *.FIT qui sont dans les répertoires LOCATION, RECORDS, SETTINGS, SPORTS, TOTALS et MLTSPORT. Les données de VO2max ne sont pas sauvegardées ni récupérée de Garmin Connect.
Bon. soyons clair, acheter une Fenix 3 quand on possède une 2 relève d’un certain dandysme. J’essaye d’assumer… Je partage avec vous mes premières impressions pour que ceux qui se posent beaucoup de questions sur cette montre puissent en savoir plus. #brouillon
Pas copain avec les lacets
Mésaventures avec du matériel récemment… Je veux partager ça avec vous histoire de contre-balancer un peu les publi-informations des blogueuses mode.
Voici en vrac quelques astuces qui peuvent vous permettre de mieux vivre votre relation (parfois conflictuelle 😉 ) avec votre montre Garmin Fenix 2
6 mois avec la Fenix 2
Presque six mois après mon acquisition de la Fenix 2 et de nombreux tests dans plusieurs sports voici un peu en vrac mon opinion sur la montre :
Avant de partir faire la reco de la CCC, j’ai acheté ce tshirt de chez WAA. Ainsi je pouvais à la fois faire mon fayot de service et avoir le tshirt manches longues obligatoire.
Je l’ai trouvé super ! Les poches devant et derrières sont bien fichues et permettent de compléter le portage par le sac à dos, et/ou d’accéder plus facilement à des objets comme son roadbook plastifiée ou la tasse réutilisable pliable.
J’ai particulièrement apprécié sa versatilité : manche retroussée et zip grand ouvert dans les montées et l’inverse au sommet du col.
J’avais également fait une sortie rallongée autour de chez moi et j’ai trouvé pratique de pouvoir y caser ma clé de maison, le téléphone et un gel sans tout tenir à la main (et je déteste toutes les ceintures que j’ai pu acheter)
Bref, je pense que c’est un bon achat pour courir quand la distance s’allonge sensiblement…
J’ai récemment eu la chance d’aller courir autour du Mont Blanc. C’était pour moi l’occasion de tester ma Fenix 2 sur le terrain pour lequel elle est construite. Il y a du bon et du moins bon. J’ai envie de voir le verre à moitié plein : la montre peut faire le boulot mais il faut oublier les promesses de Garmin.
Firstbeat est une société spécialisée dans l’analyse du rythme cardiaque. Ils ont développé plusieurs algorithmes d’analyse qui sont intégrés dans les montres de sport. Avec le lancement l’hiver dernier de la Forerunner 620, Garmin a bien mis en avant la capacité de la montre à estimer la VO2max d’un coureur grace au partenariat avec Firstbeat.
J’ai profité du beau soleil du nord et des chaudes températures (17-18°) pour aller explorer les Monts De Flandre à pied. Je ne connais pas encore cette zone mais l’idée de changer de terrain de jeu me plait.
Démarrage au pied du Mont Kemmel, exploration des sentiers et des reliquats de bunkers (à l’approche du 6 juin c’est d’actualité) puis je me dirige de visu vers Scherpenberg qui culmine à 125 m. Il fait beau, je prends modèle sur PaléoPhil et j’ôte mon tshirt sur ces chemins déserts pour faire un peu de vitamine D 😉 Il n’y a pas grand monde mais je rencontre un sympathique trailer qui prépare le Tour des Glaciers de la Vanoise. On va faire un bout de chemin ensemble à travers champs pour rejoindre la belle montée du Mont Rouge. On se glisse sous le télésiège Mont Rouge-Mont Noir. Et je finis par quitter mon compagnon de route.
Lorsque j’achète du matériel pour le sport, je n’ai pas que des déconvenues (cf quelques billets récents sur Garmin…) ! Un peu dans le même esprit que cette note, voici deux trois trucs que j’aime bien
J’ai fait l’acquisition d’un sac Ultimate Direction PB Adventure Vest pour mes déplacements en courant et pour le trail. J’adore ce sac !
Séduit par les fonctions de la dernière née de Garmin j’ai choisi de basculer vers la Fenix 2. Je me suis donc rendu dans ma boutique préférée pour en faire l’acquisition après avoir salivé devant la revue de Ray Maker.
Garmin a annoncé la semaine dernière la Fenix 2. Il s’agit d’une montre multisports orienté trial, triathlon et montagne. Elle associe les fonctions altimètre/baromètre/compas (ABC) à un GPS rendant ainsi les variations d’altitudes bien plus précises que ce qu’apporte le GPS. Son autonomie est annoncée à 50 heures en mode économique pour répondre aux 100 milers et autres ultratrailers.
Je vais essayer de résumer ce qui m’a intéressé sur cette montre que j’ai pu lire sur l’incontournable blog DC Rainmaker et ce que mon revendeur local Garmin m’a expliqué.
1) L’autonomie intéressante. Avec la Fenix 1 en mode économique le GPS s’éteignait et se rallumait ponctuellement avec une trace vraiment pas propre car la montre avait des problèmes de délais de stabilisation du signal. Ici Garmin semble avoir mis le paquet sur l’optimisation de l’acquisition et l’attente d’un état stable pour enregistrer les points. Ca ne me semblait pas possible d’enregistrer ma trace sur un gros trail comme les Templiers avec la 620, avec une Fenix 2 ça semble possible.
2) La Fenix 2 avec la ceinture HRM-Run va intéger les gadgets inutiles de la Forerunner 620 : VO2max, oscillation verticale, prévision du temps de course, etc.
3) La Fenix 2 est compatible avec les capteurs ANT+. Elle a aussi une puce Bluetooth mais on ne pourra pas être à la fois relié à son téléphone en Bluetooth et aux capteurs ANT+. Beaucoup de discussion autour de tout ça dans les commentaires du super billet de Ray Maker. Moi je m’en fiche un peu. Si j’ai une montre de sport c’est avant tout pour analyser des critères sportifs plutôt que pour recevoir un tweet ou me faire tracker sur le net. Je ne dénigre pas la fonction tracker qui m’a déjà rendu service pour améliorer la synchronisation dans la vie familiale (mais par contre j’ai désactivé les notifications sur mon iPhone, c’est pas pour les recevoir sur ma montre !) Pas de Wifi sur la Fenix 2.
4) J’aime bien le design de la montre. Je pense qu’elle serait trop grosse et lourde pour mes os de sprat. Mais je trouve l’objet séduisant. Pas d’écran tactile, mais des boutons classique qui vont bien (surtout avec les gants à la montagne)
5) Actuellement je cumule les gadgets Garmin et j’aime bien l’idée de pouvoir faire plusieurs sports différents avec le même outil. Ca serait un peu plus simple. (gros gros problème de riche). La Fenix 2 a des fonctions spécifiques pour nager en piscine, en eau libre, faire du vélo, de la course à pied et du ski (et la pêche mais je ne suis plus pratiquant)
6) La montre inclue des fonctions de navigation GPS, la fonction de retour au point de départ (disparue de la Forerunner 620). Je ne sais pas me servir de Garmin Basecamp et programmer des itinéraires. Je n’ai pas trop d’avis sur la question. Je trouve néanmoins intéressant de pouvoir disposer de ses coordonnées GPS en cas d’urgence (en rando prolongée où je n’ai pas mon smartphone pour faire une vraie coupure)
7) La Fenix 2 peut contrôler la caméra de sport Garmin VIRB mais je ne connais pas cet appareil.
8) J’ai trouvé intéressant que Ray Maker explique qu’il s’agit d’une équipe spécifique qui s’occupe de la Fenix chez Garmin. Avec les errances de la Forerunner 620, ça me rassure.
9) Le prix annoncé est à 450 euros avec la ceinture HRM comme la Forerunner 620… si j’avais su ça il y a quelques mois, je me serais passé du Wifi et de l’écran tactile…
Voilà. J’espère que ça aidera les moins anglophones à se faire une idée 🙂 J’ai beaucoup aimé l’idée lancée dans les commentaires qu’on puisse acheter des microprogrammes selon les activités qui nous intéressent. J’adorerais pouvoir acheter natation, course à pied, HALO/HAHO (cf Tactix) et aviation (la montre D2 de chez Garmin). Je suis moins intéressé par la fonction vélo et ski par exemple. Ca serait vraiment une super idée de la part de Garmin de développer un jour ce genre de produit à la carte.
Les comparaisons avec Suunto et son Ambit ne manque pas dans les commentaires. J’ai un très bon feeling avec Suunto (j’adore ma Core) mais Garmin a su créé tout un environnement comme l’a fait Apple et basculer dans l’autre camp quand on est habitué à certaines fonctions ne me tente pas encore (ex programmation des entraînements fractionnés plus facile chez Garmin)
Enfin j’a ides échos contradictoires quant à l’arrivée un jour ou non d’une montre pour succéder à la Forerunner 910 XT en triathlon. Cette montre (comme la 310XT) est un modèle de fiabilité, le saut générationnel va être difficile.
Les bracelets d’activités vont déferler en 2014, Garmin lance le sien, beaucoup d’autres sont en préparation ou en amélioration, la concurrence semble rude. Il y a toute une génération qui vit avec les réseaux sociaux à conquérir, il y a du pognon à faire, l’industrie met le paquet. Ces objets vont-ils nous être utiles ?
Après avoir testé quelques mois le Jawbone Up cet été j’ai envie de partager avec vous ma vision du futur flop des bracelets d’activités. Je peine à croire que ces objets vont modifier la vie des gens en leur permettant de bouger, dormir ou manger différemment. Toutes ces activités basiques sont des tranches de vie qui nous sont tellement propres que je n’arrive pas à croire que de visualiser les chiffres sur un écran va réellement impacter le mode de vie.
Je prends l’exemple du sommeil. On se connait à peu près tous. On sait à quelle heure on pique du nez, on sait à quelle heure on doit se lever pour aller au boulot et surtout on sait quand on se réveille si la nuit a été bonne ou non ! Pourquoi s’enticher d’un appareil pour mesurer ça ? Pour faire des stats ? Pour voir qu’en moyenne on dort 6h24 par nuit ? J’avais été séduit par la fonction réveil du Jawbone Up mais l’aspect nouveauté passé je l’ai mis en pause comme un réveil classique. Ni plus ni moins.
Tous ces appareils veulent également vous inviter dans la grande communauté des gens qui bougent… on crée la course à celui qui sera resté le moins longtemps le cul sur sa chaise ou qui aura monté le plus d’escaliers. Bon. Je crois que j’ai pas tellement besoin d’en dire plus vous voyez ou je veux en venir : ces bidules ne servent à rien du tout.
Test Garmin Forerunner 620
En novembre, j’ai craqué à la sortie de la Garmin Forerunner 620. Je l’ai achetée d’emblée ! Ce nouveau modèle de cardiofréquencemètre pour la course à pied m’a séduit grâce à un marketing bien orchestré. Ma facilité à dépenser des sous a fait le reste. Retour sur un mois d’utilisation (17 entraînements).
Je me suis laissé tenter par le bracelet Up de Jawbone fin juin. C’est la fonction réveil qui m’intéressait le plus. Je n’ai pas d’intérêt du tout dans la mesure des calories ingérées et le compte des pas ou la mesure de l’activité physique est secondaire pour moi.
Bon clairement ça fait cher le réveil : 129,90 euros. Mais mon côté “early adopter” a pris le dessus sur la raison ! Je vais donc partager avec vous mes impressions sur cet appareil sans détour. J’ai acheté l’appareil et je ne suis pas du tout un bloggeur-homme-sandwich. Pas de quartier !
La météo annonçait une météo difficile. On a eu une météo difficile. J’ai l’impression que la pluie a délavé mes souvenirs et mes humeurs. J’extirpe quelques souvenirs de la brume :
Hello !
Je vous propose aujourd’hui un billet fourre-tout sur le matériel pour la course à pied. Il s’agit ici de vous faire part des expériences heureuses ou malheureuses que j’ai eu avec certains produits. Pour être essayer d’être simple, je vais classer mes achats (je ne suis sponsorisé d’aucune manière) en quatre catégories : – – , – , + et ++ du moins satisfaisant aux objets qui m’ont le plus donné satisfaction.