Dans les derniers mois j’ai vécu beaucoup trop de mésaventures avec mon vélo de contre-la-montre. C’est un Canyon Speedmax CF SLX que j’ai acheté en 2017 pour me préparer à Challenge Roth.
Catégorie : matériel
Lors du dernier triathlon de Morzine, je me suis senti à l’étroit dans ma combi de natation Zone 3 Vanquish, j’ai pris un peu de masse et j’étais à la bordure de leur tableau de taille. J’ai fait mon travail de comparaison des combis et j’ai écouté les conseils de potes : j’ai choisi une Huub Varman. Je l’ai acheté chez Waat Shop qui est le distributeur français officiel de Huub.
J’ai profité d’une semaine dédiée au vélo pour refaire un essai avec le capteur Supersapiens dont j’ai déjà parlé dans des billets (ici, là et là). Je rappelle que j’ai acheté mes deux capteurs ce qui me donne une grande liberté de ton.
TL;DR : je n’en rachèterai pas parce que c’est inutile et parce que je n’aime pas ce que dégage cette entreprise.
UPDATE juin 2023 :
as a scientist working with physiological data, I find our ability to measure our body’s responses quite fascinating, from HRV, to exercise physiology, to glucose
here are some insights from my experience in the context of health, stress, and traininghttps://t.co/HrlB64o6w1 pic.twitter.com/1lpvbC2xfE
— Marco Altini, PhD (@altini_marco) June 5, 2023
J’étais dans l’inconnu sportif en faisant une semaine dédiée au vélo avec 120 km et 2000 de dénivelé positif par jour. Vu comme je suis parfois cramé le dimanche midi je craignais un peu l’enchainement des étapes. Il me paraissait donc probable que j’ai des coups de « moins bien » et je voulais voir ce que ça donnait en matière de glycémie à ce moment là.
Test de prise calorique pendant l’effort, d’abord fatmax 30 min, puis 30 min où j’ai bu 500 ml de boisson glucidique maison à base de Malto (25 g) puis une prise de pâte d’amande (40g) .
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Ça faisait longtemps que je voulais essayer un moniteur de glycémie continue (CGM). J’ai beaucoup écouté de podcasts avec Peter Attia et ce sujet revient régulièrement. Je reste très prudent vis à vis de ce que raconte le docteur Attia sur la longévité et je suis souvent estomaqué par la consommation de soins qu’il propose à ses clients mais s’acheter un CGM et observer les données qu’il produit me semble tout à fait intéressant. Lorsque j’ai appris que SuperSapiens faisait un partenariat avec Abbott pour proposer des CGM Freestyle à des sportifs en vue d’optimiser les performances sportives j’ai passé le cap et j’ai commandé deux capteurs (160€-30€ de réduc via un challenge Strava), de quoi me surveiller 28 jours si tout se passe bien.
I’ve wanted to try a continuous glucose monitor (CGM) for a long time. I’ve been listening to a lot of Peter Attia’s podcasts and this topic comes up regularly. I’m very cautious about what Dr. Attia says about longevity and I’m often amazed at the amount of care they offer their clients, but buying a CGM and watching what happens seems quite interesting. When I learned that SuperSapiens was partnering with Abbott to offer Freestyle CGMs to sportsmen and women in order to optimize sports performance, I went ahead and ordered two sensors (160€-30€ discount via a Strava challenge), enough to monitor me for 28 days if everything goes well.
Je suis récemment tombé sur un thread assez marrant sur Twitter où il était demandé aux gens d’évoquer des objets qu’ils affectionnaient vraiment. Le tweet a été supprimé, peut être que la police du style qu’il y avait un peu trop de doxa californienne dans le thread.
Les objets qui me sont venus en tête sont parfois beaux, parfois fonctionnels mais surtout il ne souffre d’aucune ambiguïté dans ma relation avec eux, bref ils ne me déçoivent pas.
- Les caleçons PULL-IN, marque française que j’ai découverte quand je faisais du parachutisme (un Bodi français était sponso) je ne les quitte plus. Confortable, résistant à l’usure, design qui m’amuse : j’aime. NB un revendeur -triathlète- de l’Alpe d’Huez me disait que la marque allait changer sa politique de vente en ligne et peut être ne plus faire de soldes pour favoriser ses revendeurs physiques, affaire à suivre.
- Les cartes en 3D de l’IGN. J’en ai déjà trois chez moi. Vous pouvez en voir une derrière moi dans ma vidéo sur la gestion de la batterie de mon iPhone. j’en ai deux en face de moi quand je m’endors, j’adore relier mes sorties sportives et la géographie (cf cette note)
- Ma tondeuse Panasonic. Je l’aime surtout parce qu’elle me fait gagner du temps en m’évitant d’aller chez le coiffeur. Je n’aimais pas ça, le problème est réglé depuis des années grâce à elle.
- Des maillots de corps contenant de la laine mérinos. J’en ai déjà parlé là. Aujourd’hui, je choisis avec un mélange de tissu car le 100% mérinos est trop fragile.
- Mes stylos Pilot V Ball 0.5. J’adorais remplir proprement les grandes feuilles de prescriptions des soins intensifs avec. Malheureusement on prescrit avec cette saloperie de Sillage désormais… Toujours est il que j’aime la sensation de précision que donnent ces stylos.
- Mon abattant de toilettes japonais. Qui voudrait commencer sa journée avec la raie collante ? tout est dit.
- Mes baskets Nike Pegasus Turbo 2 dernière version. Je kiffe la mousse ZoomX +++ les premières foulées avec me mettent en confiance, j’adore ces baskets.
- Mon pull-buoy Huub Big Buoy. J’ai encaissé pas mal de railleries mais j’ai tellement progressé grâce à lui ! Je l’adore !
Chers lecteurs, quels sont vos objets préférés ? Dites le moi dans les commentaires <smileysympamaiscringe>
J’ai décompensé brutalement en sortie de confinement : j’ai acheté les lunettes FORM Swim de manière complètement impulsive après une vidéo de Lionel Sanders sur le sujet.
En manque de natation, rythme dans l’eau complètement perdu, je me suis laissé envouter par le marketing en *imaginant* que ça serait motivant d’avoir l’allure affichée dans les lunettes. Con que je suis j’ai imaginé une allure instantanée à la piscine alors que la marque n’annonce pas fournir ça.
Je les ai commandé sur le site de la marque, en payant en dollars ça faisait l’équivalent de 165 euros. Mais bien sûr la TVA et les frais de dossier DHL ont fait gonfler la note très sérieusement + 65 euros ! soit 230 euros.
Sur le site de Form, il était possible de commander via Amazon et l’expédition aurait été faite d’Europe, j’aurais du choisir cette option. Lorsque je refais une simulation sur leur site, ils ont simplifier la procédure et aujourd’hui on arrive à 218,74 euros TTC. En tout cas, vous avez compris que c’est très cher pour des lunettes de natation.
Je reçois très rapidement le produit malgré le contexte et la traversée de l’Atlantique. Et je les essaye en piscine de 25 m. D’emblée tout marche, tout est simple, c’est réussi de ce point là. Mais je suis gêné par le changement de champ de vision par rapport à mes lunettes Zoggs Predator, les classiques de triathlon. Mon oeil droit est directeur et le fait de moins bien voir mon bras droit me gêne. Par contre, ça fait impeccablement le job de compter les longueurs et d’afficher le temps de repos et tout ce qui est vanté. Je sis alors clairement déçu. Je donnerais alors un 6/10 aux lunettes.
Je change les réglages : je bascule les lunettes pour avoir l’écran à gauche et je choisis de n’afficher les données qu’après les virages. Là je m’habitue bien mieux et je commence à trouver les lunettes sympa après 2-3 utilisations. Le changement de champ de vision me perturbe moins. Néanmoins, j’ai toujours nagé dans des lignes d’eau peu fréquentée à cause des restrictions COVID-19. Dans un couloir rempli de 15 triathlètes bourrins je pense que ça serait compliqué pour moi de bien repérer qui vient d’où à quelle vitesse… je n’en ai néanmoins pas fait le test jusqu’alors.
Je reviens sur un bon point des lunettes : leur facilité d’utilisation et la clarté de leur app. Pour les fans de datas, c’est évident que ces lunettes fournissent pleins de données intéressantes et qu’il est probablement possible de bien monitoire son nombre de coups de bras par minute ou la distance parcourue par couple bras avec cet outil, en tout cas mieux que ne le propose Garmin Connect. Avec de l’habitude, je commence à apprécier les lunettes, je remonterais bien la note à 7,5/10 (les points manquant à cause du prix surtout).
La semaine est dernière est sortie la mise jour attendue pour utiliser les lunettes en eau libre. L’idée est relier sa montre Garmin ou Apple aux lunettes Form Swim afin qu’elles communiquent entre elles et que l’on bénéficier de l’affichage en live dans les lunettes du chrono, de la distance parcourue (données GPS de la montre), de la fréquence cardiaque et de l’allure. Là encore la mise à jour est facile, très bien guidée. Ils sont clairement au point en matière d’interactions homme-machine.
Par contre dans l’eau, c’est à nouveau la déception. En mode eau libre, il faut mettre l’écran du côté où l’on respire le plus fréquemment et que la montre soit du même côté. Comme toujours Ray Maker l’explique très bien et Nakan.ch devrait l’expliquer sous peu en français. Et pour moi c’est vraiment difficile d’être à l’aise dans cette configuration. Je réessaierai prochainement mais mon premier essai est décevant. Je ne parle même pas de la précision des données affichées puisque j’étais dans un petit lac et que n’avais pas envie de nager longtemps comme ça. Je suis vite retourné au bord prendre mes lunettes Zoggs.
Bref, je suis complètement mitigé sur ces lunettes. C’est très bien conçu techniquement et je pense que ça peut être utile en dehors du plaisir d’utiliser des gadgets mais je n’y trouve pas franchement mon compte.
P.S. le support de Form swim a été très bon lors des échanges de mail avec moi
Rapide billet de futurologie. Depuis que j’ai pris conscience grâce à INSCYD de l’importance de brûler du gras pour les épreuves d’endurance longue, je m’intéresse beaucoup plus à la consommation énergétique pendant l’effort. Je crois que c’est une piste d’avenir pour les gadgets de sport.
Aujourd’hui, on a une estimation assez grossière de la dépense énergétique pendant un effort. C’est pas tip top… chez moi des écarts de 14% sur des sorties récentes avec des méthodes différentes. Ce qui serait très intéressant et UTILE pour gérer un effort long, ça serait d’avoir une estimation de la quantité de lipides et de glucides brûlés pendant l’effort.
C’est difficile de déterminer sans épreuve d’effort au laboratoire mais INSCYD semble bien se rapprocher du but (avec des estimations prudentes) et XERT propose aussi des données de consommations de glucides et de lipides per effort. J’aimerais bien m’amuser à faire une épreuve d’effort qui mesure assez longtemps pour avoir des quotients respiratoires stables et obtenir ainsi une estimation plus fine de la zone FatMax.
tl;dr ce sujet relève typiquement du micro-management qui peut empoisonner la vie, choisis ton camp camarade !
Avant le confinement, plusieurs conversations se sont télescopées autour de la façon de recharger son téléphone, et plus particulièrement l’iPhone. Les plus geeks ont des stratégies de gestion de la charge de leur batterie, des avis sur tel ou tel chargeur et on pense tous faire de la bonne façon ;+)
Ce qui me marque sur ce sujet c’est qu’alors que ça concerne à peu près tout le monde, avec des appareils qui partagent grossièrement les mêmes caractéristiques (lithium-ion battery), on n’est pas foutu d’avoir des recommandations claires sur la meilleure façon de prolonger l’espérance de vie de sa batterie (lifespan en anglais). Je n’aime pas les cris au complot et à l’obsolescence programmé donc je n’aborderai pas ça du tout ici. Nous sommes nombreux à être attachés à nos appareils et donc préoccupés par sa batterie, comment se fait il que des bonnes recommandations d’hygiène de batteries ne soient plus communément admises ?
changements au fil de 2019
J’ai joué la provoc’ avec un billet « Bilan sportif 2019 » super concis, mais j’ai eu tellement de réactions et de commentaires en privés que je me dois de partager quelques changements que j’ai développés en 2019 et aussi insister sur ce qui marche pour moi.
Hello !
Je vous propose une petite mise à jour par rapport à mon dernier billet sur la photographie avec un iPhone 11 Pro.
J’ai réussi à vendre tout mon matériel photo reflex. Certain trouveront ça dingue mais j’aime l’idée que le produit ait une deuxième vie. La vente a pris du temps, le marché de la photo reflex est baissier et probablement encore plus compliqué par le fait que les montures hybrides sont recherchées par les plus jeunes attirés par la vidéo. Mais j’ai tenu bon, je suis resté patient et en bon élève de Marie Kondo, j’ai lutté contre l’encombrement et j’ai repoussé le concept de « garder-au-cas-où. »
Je suis parti en vacances avec uniquement l’iPhone. Je n’ai pas de système de stabilisation passif ou actif (le test du gimbal DJI Osmo Mobile 3 par la chaîne You Tube Nowtech m’ayant convaincu que j’allais m’encombrer pour rien). Pas de lumière supplémentaire non plus même si j’ai été tenté. J’ai quand même acheté un trépied/selfie stick très léger pour une utilisation ponctuelle (2-3 fois en 15 jours). L’idée de garder un encombrement minimal m’a guidé !
Les points très positifs :
Pendant l’été 2019, j’ai vraiment ressenti la baisse du plaisir lié à la photographie. Mon ordinateur de 2012 pédalaient dans la choucroute, le disque saturait vite avec les image RAW de 20 Mo et les retouches étaient poussives. Tout ça est amplifié par le fait qu’avec un boîtier reflex, j’ai la rafale facile… bref, c’était un peu la corvée de trier les photos.
J’ai donc pris la décision d’acheter un iPhone 11 Pro vu les progrès de cet appareil en matière de photo et de revendre mon boitier Nikon D600 avec ses objectifs.
Voici quelques photos que j’ai prises récemment.
Courte vidéo, pardonnez moi, je n’ai pas les moyens des YouTubers !
Principal conseil : verrouillez les touches pendant la course !
Conseils :
- pas de mise à jour avant la course
- videz la mémoire de la montre
- redémarrez la montre
- enregistrement des données par seconde plutôt qu’intelligent
- enlevez autopause
- bloquez les boutons pendant l’activité triathlon
- désactivez le matériel qui ne sert pas dans les capteurs
- je vous déconseille l’usage « Extended display » si vous avez un compteur Edge car vous perdrez pas mal de champs de données sur l’Edge. Vaut mieux utiliser le Garmin Edge sans être en mode triathlon, ainsi ça permet d’avoir un fichier FIT ne correspondant qu’à la partie vélo, c’est plus simple pour de l’analyse de données et des estimations de CdA notamment.
Concernant particulièrement un compteur Edge :
- Désactivez l’auto-démarrage, le GPS génère parfois des autodéclenchements intempestifs
- Même remarques que ci dessus, surtout sur les capteurs inutilisés en course
- Trouver une piste d’athlétisme de qualité
- Régler les paramètres d’enregistrement de sa montre sur « 1 seconde » plutôt que le mode intelligent
- Régler le footpod sur Distance=toujours et allure=toujours
- Mettre la facteur de calibration du footpod sur 100.0
- Désactiver l’autocalibration (par le GPS) du footpod
- Utiliser le footpod en liaison Ant+ de préférence
- S’échauffer vers la piste d’athlétisme
- Faire des tours de piste en courant sur la ligne entre le couloir 1 et le couloir 2. Cette ligne fait 405,79 m si la piste est aux normes IAAF.
- Déclencher un tour à chaque tour de piste, varier les allures est une idée intéressante
- De retour à la maison, comparer les résultats mesurées aux résultats réels, ex :
- Ainsi, en moyenne, le capteur au pied sous-estimait de 2,13% la distance, je vais donc corriger le facteur de calibration à 102,1
Just shy of of unboxing my latest Fenix 6S Pro, I am wondering what we could expect in next gen multisport watches from Garmin. I am not an expert at all, just a fan of these gadgets… Here are a few things I’d like to see in next models :
tl;dr I LOVE IT
Je me suis souviens de cet après-midi nuageux d’août où j’ai reçu le mail de pub de Garmin annonçant la sortie de la fenix 6. J’étais sur un télésiège des Gets, de retour de balade. On espérait voir la chaîne du Mont Blanc depuis le mont Chéry mais le ciel en a décidé autrement. A la lecture d la pub, j’ai senti une petite alerte se déclenchait : tiens tiens, elle est classe cette fenix 6… J’étais alors très content de ma Forerunner 935 mais je me suis fait séduire par le marketing 🙂
Il y a quelques mois, à la sortie de la Forerunner 945, j’ai écrit un post d’auto-conviction qu’il n’y avait pas eu d’améliorations sensibles pour moi depuis la 935.
J’ai laissé passé les vacances, et surtout mon objectif de rang A de l’année (Challenge Almere Middle Distance) et puis l’idée d’acheter une nouvelle montre s’accrochait à mes basques. Je commençais à chercher des arguments pour me justifier de changer 🙂 Parmi ceux-ci
- les fonctionnalités de suivi de charges d’entrainement auxquelles j’ai goûtées avec l’Edge 530 dont je suis très content
- le cycle de renouvellement de mes produits, je suis arrivé pile à une durée de vie où le coût quotidien que je calcule de l’objet est dans les clous des précédents/raisonnable
- l’envie d’embarquer la musique sans téléphone, certes l’idée d’être joignable ou de pouvoir appeler des secours est utile, mais pour un footing d’une heure autour de chez moi…
- la fonction Body Battery qui m’intrigue
- la lecture optique de la FC en nageant
- en rando cet été, j’ai bien vu que le réseau téléphonique pouvait être inexistant, avoir la carte sur la montre peut être sympa (bon OK, j’adore aussi les cartes papiers, mais ça c’est presque un plaisir purement esthétique)
Je m’orientais alors vers une Forerunner 945. Et puis un post reddit a attiré mon attention sur la fenix 6S, et la différence d’une dizaine de grammes (Ok ça fait 20%) n’était que le seul point noir. Le design de la fenix 6S étant bien plus à mon goût que celui de la Forerunner 945. J’ai donc craqué pour une fenix 6S Pro. Astuce : j’ai trouvé que le meilleur prix était d’acheter chez Clever Training UK avec le code de réduction de DCRainmaker (DCR10BTF) en payant en pounds (grâce à ma carte Revolut -> 10euros pour vous et pour moi en sus de la carte gratis en cliquant sur mon lien de parrainage)
J’ai reçu ma montre hier et il n’y a que la différence de poids qui soit un petit point négatif (et peut être la navigation, sa complexité tout du moins, où je n’ai pas encore compris les subtilités). Elle est en tout cas bien plus légère que la fenix 3 que j’ai pu avoir par le passé. Ce que j’ai tout de suite aimé :
- synchro facile avec Garmin Connect Mobile
- même si la résolution d’écran est la même, la nouvelle police me parait mieux antialiasée, c’est plus joli, idem pour les couleurs
- design plus à mon goût
- vrais boutons dont on sent la course
- le cadran Watchface par défaut avec des informations utiles comme la température extérieures sans avoir un cadran de montre moche avec mille graphs moches
- les fonctions chrono et minuteur que j’utilise beaucoup qui ont des améliorations sensibles de design et d’ergonomie (la montre ne demande plus à chaque fin de chrono si on veut enregistrer une activité et il y a désormais plusieurs minuteurs)
- les widgets sont vraiment mieux gérés et parfois plus fonctionnels/jolis comme la météo
- Le widget HISTORY qui peut faire les totaux par mois ou par semaine, j’adore !!
- la prédiction de performance *enfin* en lien avec la réalité
- la fonction Body Battery qui me semble bien cool, à suivre
- la lisibilité des cartes
- la musique qui a marché du premier coup sans saute de connexion, aussi la majorité des podcasts que j’écoute sont facilement téléchargeable sur la montre puisqu’elle celle ci utilise les répertoires iTunes. Il n’y a qu’un podcast que je n’ai pas pu uploader sur la montre, peut être s’agit-il d’une protection des auteurs du podcast face au téléchargement du fichier mp3
Since I started triathlon 5 years ago, I have always been fascinated by the training load concept. When I was a mere runner, mileage and duration were key metrics. With 2 new sports to take into account it was another game. I first fell in love with Training Peaks Performance Management Chart (PMC). It was so beautiful ! The more you rise the CTL line, the fitter you are ! (Really ?)
J’ai eu une discussion récente avec mon ami Greg au sujet des données fournies par nos montres. Il est clair que beaucoup de ces données nous noient dans des détails et ça génère de la frustration par rapport à la promesse marketing d’une montre qui vous aidera *au jour le jour* à prendre la bonne décision. Du style, votre sommeil est nickel, profitez en pour faire un entrainement difficile aujourd’hui. C’est déjà assez difficile de caser les entraînements dans un planning tout court, désormais il faut aussi parfois composer avec les pics de pollution, et maintenant nous sommes tentés de prendre en plus en compte les conseils de nos « wearables ». Hum.
Trop compliqué tout ça. Bien sur nous adorons bricoler, mettre du sens là où il n’y pas peut être que du hasard et avoir une sensation de contrôle. Mais la réalité est capricieuse. On peut lui tordre le bras régulièrement, ça nous revient souvent en pleine face.
Dans la série jouons à nous contraindre, j’ai essayé plusieurs fois de suivre la variabilité de mon rythme cardiaque. Grosso modo faut dormir à côté d’un spray d’eau, d’une bonne ceinture pectorale qui mesure la fréquence cardiaque et de son smartphone pour prendre deux minutes de mesures au réveil et trois minutes d’analyse du ressenti par des questions. Ma conclusion est que ça peut être intéressant mais que c’est trop lourd. Bien sûr dans le package marketing, on achète aussi la vie de petit pro cher à mon pote Daddy The Beat…
Mais j’aimerais voir quand même un peu de positif. Si tout ces datas sont peu « actionnables » au sens anglais, c’est parce qu’on reste avec le fantasme du micromanagement quotidien. Quand on les regarde très globalement (avec noyade des artefacts dans la masse des données) on peut voir des signaux intéressants. Pour moi, je retiens trois choses :
- connaître sa FC au repos et ses fluctuations en fonctions de la fatigue
- voir le volume global de sommeil sur de longues périodes
- cristalliser l’impact de l’alcool m’a aider à ne plus boire une goutte
En 2019, j’ai vraiment pris conscience de l’importance de favoriser le sommeil, et sans même prendre en compte les siestes, ça se voit dans mes stats : S’il y a un autre appareil que j’aimerais bien essayer : c’est un Dexcom G5 pour analyser en continu la glycémie. J’aimerais bien savoir s’il y a des repas qui font plus ou moins exploser ma glycémie (même si je me doute que j’ai des muscles qui pompent bien vite plein de glucose). IMHO ce genre d’appareil permettrait plus de micro ajustements (sur le repas suivant par exemple) que les gadgets dont nous disposons actuellement. Malheureusement ça coûte une petite fortune, je ne sais pas si j’ai atteint ce cap de bricoleur pour m’acheter ça. (J’en suis pas loin mais quand même…) En passant, je vous signale ce Ted Talk sur un sujet connexe, l’idée est intéressante :
Il y a quelques années, j’avais découvert « vélochinois » sur onlinetri. Il racontait son aventure de construire un vélo à partir de zéro en commandant pièces par pièces sur des sites chinois comme Aliexpress. Je trouvais ça malin mais je n’avais ni confiance ni les compétences en mécanique pour ça. Alex/vélochinois a continué de développer sa présence sur les réseaux sociaux avec une chaîne You Tube. C’est un très bon athlète. Je ne suis pas toujours d’accord avec ses façons de faire mais ça c’est pas le sujet.
Toujours est-il que les algorithmes de YT ont fini par me pousser devant les yeux la chaîne China Cycling. L’auteur est un anglais vivant en Chine fan de vélo et adepte de bricolages à gogo. Il a fait des vidéos il y a quelques temps sur un salon du vélo en Chine, une des vidéos étaient dédiées aux capteurs de puissance chinois.