Catégories
ECN médecine pédagogie

Examens pour faire le diagnostic

Quand on vous demande de compléter votre examen ou de rechercher des arguments pour un diagnostic, la question est souvent piège. On hésite toujours (ou on oublie une partie) entre l’examen clinique seul (et ses corollaires de l’interrogatoire) et les examens complémentaires.

Catégories
freak

Microsylviculture

on passe un cap, après presque un mois de réa sous lampe Horticole Philipps, mon poivrier reprend vie : sa consommation d’eau repart, le feuillage s’étoffe (il va mériter sa coupe d’ailleurs !) et son vert resplendit à nouveau. ouf.

Catégories
culture voyage

Takashi Murakami à Versailles

c’était top ! dépêchez vous ça se termine mi décembre…


Catégories
conso course à pied freak pédagogie sport

Premier entraînement en Vibram KSO

Mes lectures m’ont poussé à m’intéresser aux chaussures minimalistes pour une meilleure foulée. Lors d’un détour dans la Hancock Tower avant le marathon de Chicago, j’ai aperçu les chaussures Vibram dans la vitrine d’un magasin, ma curiosité s’est ravivée.

Catégories
ECN médecine pédagogie top

Comment analyser un dossier ? (ECN)

Il est primordial d’analyser les dossiers avant de se jeter dans l’abîme de la rédaction à toute vitesse.

Une première lecture rapide doit vous permettre de diagnostiquer le degré de difficulté du dossier, sa thématique et votre attrait/aisance vis-à-vis des items abordés.

Catégories
ECN médecine pédagogie

Tout tout tout : il faut tout mettre !

Diable ! Quel mantra !

J’entends souvent lors des conférences cette angoisse surgir…

Dans la grande compétition que constitue les ECN, on veut tout mettre, tout claquer et on vise toujours le plus haut score possible.

Catégories
voyage

Un voyage aux états-unis : Chicago !

Chicago. Al Capone. L’industrie. Voilà l’image que j’avais en tête en préparant mes bagages. Et bien j’ai été très agréablement supris…

Catégories
voyage

Quelques conseils pour préparer un voyage aux Etats-Unis

en vrac quelques astuces :

Catégories
ECN médecine pédagogie

Comment réagir face à une question difficile ? (ECN)

Tous les étudiants qui le préparent sérieusement réussissent les questions faciles, il ne faut donc pas perdre de points sur celles-ci.

Par contre, les dossiers des ECN sont truffés de questions plus difficiles qui vont trier les résultats. Et c’est là où il faut faire la différence.

Les questions difficiles sont à mon sens de deux ordres : les imageries atypiques et les questions « plus littéraire » du type physiopathologie ou « expliquer au patient les bénéfices/risques de votre stratégie thérapeutique »

Les questions difficiles doivent être repérées à la première lecture du dossier pour bien avoir compris qu’on allait tomber sur un os.

Première chose : ne pas paniquer, si on se sent envahi par le stress, vaut mieux changer de dossier et revenir au plus difficile après avoir regagné confiance et échauffé son cerveau. Une solution peut consister à passer purement et simplement la question si elle ne vous gêne pas dans la suite du dossier (moins conseillé mais parfois possible)

Deuxième point : réfléchir ! Vous êtes étudiant en médecine, vous avez été sélectionné sur vos capacité à ingurgiter et à recracher des tonnes de connaissances. Néanmoins, on ne devient pas forcément atteint de troubles cognitifs graves du fait de la préparation des ECN : vous avez un cerveau, servez vous en. Il ne faut pas forcément avoir réponse à tout du tac au tac. Calmez, vous, réfléchissez, faites un mini-brainstorming sur votre brouillon pour trouver des idées et les organiser. S’il s’agit d’un ECG (ex de l’année dernière avec la FA et BB) ou d’un examen radiologique : faites l’analyse séméiologique. On n’a pas forcément un diagnostic au premier coup d’oeil, et c’est bien souvent comme ça qu’on se plante.  Revenez donc aux fondamentaux (comme en 1998 😉 ) qualité de l’ECG ? onde P : oui/non ? rythme ? espace PR ? morphologie des QRS ? repolarisation ? Ca évitera de vous précipiter dans le vide sans filet.

Dernier point : lorsque vous avez l’impression que vous dérapez, c’est bien souvent que vous dérapez. Revenez en arrière, réfléchissez, y’a probablement une réponse plus simple, plus uniciste et consensuelle. On ne réinvente pas la médecine ! Exemple personnel : j’ai déliré sur le dossier d’angine des ECN de 2004 parce que j’étais un fana de Malinf et j’ai diagnostiqué une diphtérie alors qu’il s’agissait d’une « bête » MNI. Forcément la suite du dossier avec la cytolyse et l’anémie hémolytique ne collait plus trop…panique… dernier dossier des ECN, plus de cerveau = gadin sur un dossier facile où l’énoncé était un copier-coller du Pilly…

Bon courage !

Catégories
ECN médecine pédagogie

A quoi servent les confs ? (ECN)

Attention billet court.

  1. Apprendre la Médecine, comprendre des choses que l’on n’a pas vues en stage ou à la fac
  2. Apprendre à organiser ses idées, comprendre les priorités et organiser sa copie
  3. Apprendre à optimiser sa copie pour avoir le plus de points possible et arriver bien classé à la grande course en sac !
Catégories
conso course à pied médecine nutrition sport top

Le sport et les vitamines

Le sportif recherche la performance.

Tout ce qui peut l’aider à travers son entraînement, sa préparation mentale et son alimentation l’intéresse.

De nombreux sportifs prennent des compléments alimentaires plus ou moins dosés (parfois à des doses infinitésimales avec un but purement marketing comme dans les gels dits « Anti-Oxydant », laissez moi rire) à des prix souvent élevés surtout quand on calcule le ratio prix au mg de vitamine.

On imagine, que l’augmentation de l’activité physique implique une augmentation des besoins en vitamines et en oligo-éléments parce que l’on stresse son organisme.

De plus la dépense énergétique, l’oxydation massive de glucose génère une avalanche de radicaux libres, souvent montrés du doigt dans le vieillissement.

Je pensais ça, je me disais bon ok plein de sport mais damned ça me faire bouffer plus et me vieillir prématurément : je ne suis pas d’accord (je suis un grand angoissé et j’ai plein de trucs à faire donc je rêve d’une longue et active vie 😉 ) comme je vous l’ai écrit ce matin je prends donc régulièrement des compléments. (Les rats nous laissaient déjà suggérer le contraire).

Mais, aujourd’hui, je suis dans la confusion.

Une présentation à un congrès de la société européenne de nutrition entérale et parentérale a changé radicalement ma vision des choses et m’a ouvert à toute une nouvelle littérature en recherche fondamentale et clinique.

Une équipe allemande me donne envie de donner un grand coup de pied dans mes boîtes de gélules (sauf les oméga-3 bien sûr). Ces chercheurs spécialisés dans le vieillissement partent du constat bien expliqué dans la littérature que le sport est bénéfique car il prévient notamment le diabète et la résistance à l’insuline en général. Ceci non seulement en diminuant le surpoids mais en déclenchant des méchanismes spécifiques de sensibilisation à l’insuline.

Un article dans une revue tout ce qu’il y a de plus reconnu et de sérieux me bouleverse.

Ces chercheurs posent l’hypothèse que la sensibilisation à l’insuline (et donc l’effet bénéfique sur la santé) passe par la génération de radicaux libres, et qu’on contraire, un effet ponctuel/transitoire est donc bénéfique pour l’organisme. En donnant des antioxydants, on pourrait bloquer ces bénéfices.

Ainsi ils  ont travaillé avec deux groupes de jeunes sujets : des sujets non entraînés (20) et d’autres plus entraînés (20) (6+ heures de sport par semaine, VO2 max moyenne 54 ml/kg).  Ces sujets ont soit reçu de la vitamine C (500 mg) et de la vitamine E (400 UI) le matin, soit un placébo. Ils ont ensuite tous été entraînés : sur 4 semaines, 5 jours d’affilée, 20 minutes de vélo ou footing, 45 minutes de tours de pistes et 20 minutes de périodes de transition (échauffement et diminution de cadence à la fin), bref pas de la gnognotte.

Et bien la conclusion est que la prise d’antioxydants diminuent bien les marqueurs du stress oxydants mais aussi et surtout diminue la sensibilité à l’insuline qui est l’un des meilleurs effets bénéfiques de l’activité physique.

Les sagittaires aiment bien faire le grand écart dans leurs idées et comme il parait qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, je vous donne en scoop ma décision de diminuer certains compléments 😉 Par contre je conserve ma boisson avec mes acides aminés ramifiés 😉

take care.

PS, je vous conseille ce bouquin, il est très intéressant et sérieux (contrairement à ce que laisse suggérer sa couverture)

Catégories
conso médecine nutrition

Les compléments alimentaires, billet introductif

UPDATE FEV 2013 : ma position a évolué, lire ici

Est-ce que je prends des compléments alimentaires ? Oui. Est-ce que c’est une attitude rationelle ? Je ne sais pas. Est-ce qu’il y a des arguments scientifiques pour ? Un peu. Est-ce qu’il y a des arguments scientifiques contre ? Un peu beaucoup ;-). Il y a-t-il des recommandations médicales de sociétés savantes solides en faveur d’une prise de compléments alimentaires chez l’homme sain ? Clairement non.

EDIT avril 2011, encore une belle cohorte négative avec un résumé des essais dans la discussion : Multivitamin Use and the Risk of Mortality and Cancer Incidence The Multiethnic Cohort Study.

Catégories
ECN médecine pédagogie

D4 : Osez ! Testez ! Changez !

Amis et collègues D4 : osez !

L’idée m’est venue en discutant avec vos collègues en fin de conférence ce soir : osez changer votre façon de présenter vos copies lors de votre prochain concours blanc, test CSCT ou conf ! Testez ! qu’avez vous à perdre ?

Catégories
ECN médecine pédagogie

Comment répondre à une question sur les examens complémentaires ? (ECN)

Comment répondre à une question sur les examens complémentaires ?

Il faut répondre par les examens les plus spécifiques et urgents en premier. Pour les examens clés liés à la pathologie il me paraît également de bon ton de rapidement écrire ce que vous en attendez. Je vous invite à fuir les listes catalogues d’examens notamment biologiques avec la fameuse ribambelle ridicule du NFS, IONO, VS (surtout elle !!!), CRP, COAG. Le bilan standard n’a pas lieu d’être, on fait de la biologie parce que l’on en attend quelque chose qui orientera le diagnostic et le traitement du patient. Si vous ne savez pas où caser l’ECG ou la bandelette urinaire ou ce type de test que l’on hésite toujours à caser entre la clinique et les examens complémentaires, écrivez les dans les deux réponses !

Quant à l’organisation de votre réponse, plutôt que de dichotomiser la réponse en biologie et examens d’imagerie. Je vous invite à utiliser des plans du type :

Catégories
course à pied livres pédagogie sport

Chirunning

Tous les coureurs vous le diront, ce qu’il y a de bien avec la course à pied c’est que c’est facile : baskets, t-shirt short et hop on peut aller courir.

Tous les coureurs ne vous le diront pas mais ce qu’il y a de difficile en course à pied c’est aussi le fait d’être livré à soi-même.

Catégories
course à pied retex course sport top voyage

Mon premier marathon

Ça y est, c’est fait ! Après approximativement 1200 km et 75000 kcal d’entrainement, un an après avoir pris la décision j’ai terminé un marathon.

J’ai choisi le Marathon de Chicago 2010. Un marathon de renom. J’ai compris bien tardivement que le 10/10/10 constituait une date amusante pour un grand évènement. J’ai choisi ce marathon car quitte à en faire un, autant vivre quelque chose de grandiose : eh bien je n’ai pas été déçu, une émotion incroyable !

Chicago

Je suis parti avec l’organisme Thomas Cook pour me simplifier la vie et surtout bénéficier d’un package avion+hôtel intéressant à cette période de rush où les prix flambent (45000 personnes qui débarquent à Chicago, même dans un patelin comme ça, ça se remarque.) Je dois dire que j’ai été content de leur organisation et de leur soutien, je n’ai pas eu particulièrement besoin de leurs services mais des compatriotes moins chanceux ont attesté de leur efficacité. Ils ont été de bon conseil en précisant de mettre ses baskets dans son bagage à main en cas de perte de valoche, j’avoue que je n’y aurai pas pensé (ma dernière valoche perdue aux US -avec mon parachute !!!- est arrivée 8 heures plus tard à l’hôtel, ce qui modère mon angoisse). Le seul bémol est la difficulté à la joindre par mail dans les préparatifs mais j’ai compris ensuite que le Marathon de New-York les accaparait énormément (2500 inscriptions je crois…). Cela a également été une excellente occasion de rencontrer de sympathiques coureurs, sportifs dans l’âme, se donnant avec plaisir dans l’effort sans culte irrationnel au Dieu Chronos, et ça c’était appréciable même si je cultive un petit côté compétiteur 😉

Alors cette course ?

Catégories
ECN médecine pédagogie

Comment répondre à une question diagnostique ? (ECN)

Tout d’abord il convient de répondre à la question posée. Ainsi si on vous demande un diagnostic, il est de la toute première importance de ne pas en donner un deuxième. Le correcteur n’a pas à choisir ou à interpréter votre prose. Un diagnostic demandé = un diagnostic écrit sur votre copie. Le diagnostic doit constituer les premiers mots de votre réponse. Pas de phrase introductive du style : «  du fait du terrain et de la symptomatologie nous retenons le diagnostic de… ». Si on est face à un syndrome coronarien aigu, on répond syndrome coronarien aigu. Point Barre.

Ensuite si l’on ne vous demande pas de justifier il ne faut pas noyer votre réponse et perdre votre temps à user des tiroirs que l’on vous a appris en conf du style : terrain, antécédent, fréquence de la pathologie, anamnèse, clinique et diagnostics différentiels exclus. Je vous invite par contre à laisser de l’espace en dessous de votre réponse claire et nette qui consistait à écrire le diagnostic. Vous tournez la page et vous commencer à répondre à la question N°2. Ainsi, si et seulement si, vous avez du temps à la fin de la rédaction de votre copie, vous pouvez revenir à la question « diagnostic » et usez d’un plan clair comme celui que je viens de vous proposer pour mettre en exergue des éléments clés sans faire du recopiage/paraphrase de l’énoncé. Par exemple :

Syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST dans le territoire antéro-septal

antécédents de diabète et d’artérite des membres inférieurs avec macroangiopathie confirmée (terrain vasculaire)

douleur rétrosternale constrictive typique évoluant depuis plus de 3 heures après un effort (jardinage) avec irradiation dans la mâchoire avec asthénie et pâleur.

ECG avec sus-décalage franc (onde de Pardee) du segment ST en V2-V3-V4, miroir en inférieur

Pas d’argument pour une autre pathologie d’origine cardiaque (anévrysme ventriculaire séquellaire ou péricardite), ni pulmonaire ou digestive.

Si par ailleurs on vous demande vos suspicions diagnostiques devant des symptômes peu spécifiques. Il me paraît très important de mettre peu de diagnostics (souvenez vous bien du peu d’items cotées dans les dossiers corrigés par les PU) et de mettre en exergue les plus fréquents. Par exemple, pour une fièvre au retour d’un pays tropical on évoque les choses fréquentes (et cohérentes avec la suite du dossier que vous aurez évidemment lu en entier avant de commencer à répondre) et on ne commence pas à parler de borréliose autochtone ou autre spirochète avant d’avoir évoqué :

Paludisme (Plasmodium falciparum)

Fièvre typhoïde (Salmonelles typhiques)

Diarrhée entéro-invasive (E. coli) et amibiase digestive

Primo-infection hépatite A ou E

Pathologies communautaires usuelles non tropicales : infection urinaire, pneumonie, etc.

Catégories
ECN médecine pédagogie

Correction des copies type ECN avec le logiciel

Hier, j’ai eu la chance (youpi !) de corriger des copies à la fac avec le logiciel utilisé par les patrons pour la correction de l’ECN.

Le fonctionnement est assez simple, login, numéro de la pile de dossiers puis numéro de dossier.

Ensuite apparait la grille de la question 1, il y a un item par ligne. Lorsque l’on trouve l’item dans la copie on le valide par une pression sur la touche étoile à côté de la touche Entrée, puis sur Entrée et on passe à l’item suivant de la liste. On peut naviguer entre les items de la liste avec les flèches du clavier ou la souris mais ça n’est pas agréable de faire des aller-retours à gogo et si les mots clé ne sautent pas aux yeux, on valide vite sans mettre de point et on passe à la question suivante.

Il n’est pas facile de se mettre une grille en tête que l’on n’a pas construite et qui relève d’une discipline différente de la sienne. J’ai l’impression que l’on a tendance à suivre assez scrupuleusement la grille sans donner une grande liberté surtout avec une discipline comme la psy où la terminologie est précise.

Le système est assez coercitif et on a envie de vite sortir de l’enfer de la correction et je vous assure que l’on a vite pour corriger les copies. Le système est presque énervant tellement il est désagréable de naviguer dans une longue liste d’items.

Si vous noyez les informations principales dans un déballage de connaissances et en cherchant à démontrer votre savoir vous vous défavorisez en noyant l’essentiel. Je répète donc une nouvelle fois qu’il faut aller au but, écrire grand et de façon organisée et aérée. Il y a assez de page dans les copies pour ne pas écrire de notions importantes dans des petits coins de bas de page.

Le cahier de réponses le jour de l’ECN contient beaucoup de pages, utilisez cette espace.

ECRIVEZ GRAND, AEREZ, SOULIGNEZ et votre copie sortira du lot et le correcteur aura plus d’attention pour votre copie.

Bon courage

Catégories
ECN médecine pédagogie

Conseils pour la préparation de l’examen national classant (ECN)

J’écris ce post car je vais bientôt arrêter de faire des conférences. Je suis actuellement chef de clinique des universités – assistant hospitalier et j’ai adoré faire des confs pendant ces six dernières années. Je n’ai pas particulièrement brillé en 2004 lors de mon ECN, mais en finissant dans les 500 premiers, j’ai pu choisir ma spécialité et ma ville tout en gardant un bon rang de classement dans la discipline pour obtenir les stages voulus tout au long de mon cursus d’interne.

La préparation à l’ECN vous met sur les rails de votre futur exercice, vous avez donc une chance importante à saisir : si vous démontrez votre motivation vous pourrez avoir l’exercice médical de votre choix où vous voulez !!!

Ce fut une expérience humaine riche à la recherche de la meilleure méthodologie possible pour guider les groupes dans de longues et laborieuses soirées. Trouver un équilibre entre clowneries, remontrances et ton distant n’a pas été facile. Je crois simplement à ces quelques principes : il n’est pas utile de stigmatiser un étudiant même s’il a un mauvais comportement par deux trois blagues vexantes, en effet ce dernier deviendra peut être mutique mais il ne suivra plus la conf : un étudiant de perdu. Le truc que j’ai trouvé le plus utile en cas de groupe chahuteur c’est de tout simplement parler de moins en moins fort sur un ton de plus en plus monocorde, quand les étudiants n’entendent plus le conférencier, le bruit du groupe s’autorégule. Je ne m’attardais pas non plus dans les réponses laborieuses pour ne pas laisser le carabin s’empêtrer dans ses hésitations et ses doutes, j’ai toujours essayé de féliciter les meilleurs réponses tout en modérant un enthousiasme parfois débordant du programme. Il faut aussi savoir mettre l’emphase sur les grosses bêtises : c’est une chance d’avoir fait une grosse boulette dans un dossier car l’erreur marquera pour longtemps…

Alors quels conseils pour la préparation de l’ECN ? Il n’y a pas de vérité, il n’y a pas de méthode miracle. J’ai simplement synthétiser ici les principaux maux et remèdes que j’ai rencontrés ces dernières années.

La conférence est une chance de se tester.

Trop d’étudiants arrivent à la conf déboussolé, fatigué avec en tête des révisions extrêmement fraiches sur la discipline du soir. J’ai personnellement vécu les confs comme la meilleure opportunité avec les bons stages d’apprendre la Médecine. Durant mon deuxième cycle j’ai donc focalisé mon énergie sur des stages prenant et sur les conférences. J’essayais de m’astreindre à réviser les disciplines longtemps avant la conf, en essayant de les coordonner plutôt avec mes stages. Ainsi je saisissais deux chances : celle de poser des questions en stages aux toubibs pros de la discipline et celle d’avoir le temps d’oublier les détails pour me tester sur ce que j’avais retenu et que je tenais pour quasiment acquis. Un message important est donc à retenir : ne réviser pas votre la conf la veille, il ne sert à rien de tester votre mémoire à court terme. Ca ne sert à rien d’être en tête au premier kilomètre d’un marathon…

Sachez vous écarter un peu de vos potes.

Vous êtes étudiant en médecine : vous êtes donc passer à travers le filtre d’un concours très sélectif, vous avez donc démontré une importante capacité de travail ainsi qu’une grande maturité à 18-20 ans. N’oubliez pas ceci !! Ne vous laissez pas aller à des enfantillages dignes du CE2. Bossez avec ses potes c’est plus motivant, papoter avec eux lors des confs est une perte de chance pour vous tous. En dehors des confs, je vous invite évidemment à travailler en petit groupe c’est plus motivant et il y a toujours un ami plus fort dans telle ou telle discipline qui pourra vous expliquer ce qu’il a compris ou vu en stage. Ca n’est pas votre voisin qui va vous piquer votre place à l’ECN !

De la qualité que diable !

Le chemin qui mène au succès est un peu long et difficile, on en convient tous. Je pense qu’il est agréable de le ponctuer de moment de pause bien calculés et riche en pouvoir régénérant : séances de sport bien active pour se défouler, bon repas de qualité, un concert qui déchire, etc. Ce n’est pas parce que l’on travaille un objectif important qu’il faut arrêter de vivre. Il est important de conserver un équilibre dans sa vie. Privilégiez la qualité à la quantité de travail. Ainsi ça ne sert à rien de se coller le cul 10 heures sur sa chaise pour relire un thème long et difficile (au hasard les hépatites…) avec de nombreux moment de rêveries, plein de coups de stabilo mais rien de nouveau et de précis en tête pour répondre correctement aux dossiers. Le corollaire de ceci est qu’à mon sens lorsque vous vous entrainez sur des dossiers, il est utile de les faire très sérieusement pour vous tester véritablement et bien retenir vos erreurs lors de la correction. A mon sens il vaut mieux faire deux dossiers correctement que d’en lire cinq en diagonale.

Entrainez vous à bien présenter vos copies.

Je reviendrai plus longuement sur la présentation des copies par la suite. Simplement comprenez bien ceci : vous êtes jugés sur une dizaine de cas. Vous travaillez pendant 2 à 3 ans, et en 12 heures d’épreuves l’affaire est dans le sac… Il va donc être extrêmement important que vos copies mettent très bien en valeur la richesse de votre réflexion. Imaginez bien que les correcteurs ont peu de temps à accorder à votre copie, vous avez beau être le meilleur et le plus cool et le champion des acidoses tubulaires votre copie sera quand même analysée en deux minutes. Il faut donc écrire le mieux possible, de façon aérée, assez grand pour une lecture sans effort. Si les éléments les plus importants sautent aux yeux du correcteur, il sera heureux de ne pas avoir à faire d’effort et aura probablement plus d’attention disponible pour retrouver un petit point égaré.

La suite bientôt 🙂

Catégories
conso cuisine

Du pain d'épice qui en jette

Petit post gourmand !

Allez rue des bouchers (encore une fois) à la boulangerie le Pain de nos ancêtres vous y trouverez un merveilleux pain d’épice… miam ! Coronarien s’abstenir !

Bon appétit !