La préparation de l’ECN est longue. Les modalités de préparation sont multiples et la question des fiches est souvent abordée.
Faut-il faire des fiches ? Non, je ne pense pas.
La préparation de l’ECN est longue. Les modalités de préparation sont multiples et la question des fiches est souvent abordée.
Faut-il faire des fiches ? Non, je ne pense pas.
En fin de préparation à l’ECN on a l’impression de tourner en rond. Bien sûr, une petite voix nous rappelle sans cesse que l’on ne maîtrise jamais suffisamment tel ou tel item. Mais à force de révisions et de rédactions de dossiers on se sent de plus en plus prêt et il faut continuer à aiguiser sa curiosité pour parfaire sa préparation.
Parce que le Mega LOL c’est aussi über cool que la vitamine D, na !
J’ai l’impression que le français est un peu ambivalent en matière d’alimentation. D’un côté nous sommes le royaume de la Gastronomie, de l’autre nous sommes imprégnés d’angoisses autour de la malbouffe. Les médias ont bien sûr contribué largement en dénonçant les contaminations toxiques. En fait nous sommes simplement / malheureusement / fortuitement désormais au courant. Nous n’ignorons plus ces faits. Comment vivre avec ça ?
FAST HUG est un moyen mnémotechnique diffusé en 2005 par le pape européen de la réanimation : le Pr Jean-Louis Vincent.
Feeding : démarrage nutrition ? voie d’abord entérale/parentérale ? calories optimales ? vitamines ? Penser également à proposer des sondes de nutrition adaptées (polyuréthane ou silicone et pas de PVC qui durcit et se rigidifie à pH acide)
Traitements particuliers
Ne prescrivez jamais (dans le dossier ou la vraie vie) un traitement potentiellement dangereux que vous ne savez pas manipuler/surveiller +++ (ex drogues d’anesthésie, fibrinolyse, etc)
Après l’article du Monde du Pr Camilleri, les réponses fusent partout sur le net, sur les blogs : là et là, sur les forums, partout.
Chez nous, on montre aussi les jeunes du doigts, en effet, les anesthésistes ne travaillent que pour l’argent…
A mon tour de vous conseiller d’aller lire les jeunes généralistes qui se rebiffent, le texte est bon, allez le lire ! J’aimerais beaucoup en effet que ce texte fasse le tour du web santé francophone et sorte de ce giron pour arriver dans les médias ! Go Go Go !
Un petit post léger, ça fait du bien. Lille est une agréable ville à vivre qui a su se dynamiser dans les années 80/90. La population est jeune et son échelle à taille humaine favorise les sorties : pas de voiture à prendre pour faire le tour du périph…
Il y a trois restos que j’apprécie plus que les autres : la Brasserie André rue de Béthune, la Bottega à côté de la place aux oignons et le Jomon pas loin de la place Louise de Bettignies.
Mangez des produits laitiers : des sensations pures ! La blancheur du lait évoque pureté et bien être. L’industrie agro-alimentaire surfe sur cette vague pour nous vendre du lait et ses dérivés. Quelle connerie !
Les diurétiques font partie des médicaments que je trouve les plus difficiles à prescrire dans un secteur de réanimation ou de soins intensifs. Ceci est tout simplement lié au fait que la volémie d’un patient fait probablement partie des paramètres les plus difficiles à évaluer. La clinique couplée aux examens complémentaires devraient nous aider mais j’ai l’impression que c’est plutôt l’histoire du patient qui est le plus décisionnel dans ma prescription.
Il existe des situations caricaturales d’hypovolémie qui amène le patient dans les secteurs de soins aigus, le schéma thérapeutique est simple. De même, lorsque l’insuffisance cardiaque prédomine le tableau, il faut savoir soulager la calèche avant de fouetter ! Cette arrière pensée de l’hypovolémie devient plus difficile à gérer quand l’évolution du patient est médiocre, que les journées avec un bilan hydrosodée négatif (hyperperméabilité capillaire) passent et qu’il s’inflate avec persistance d’une oligurie et la fonction rénale en chute libre. Là, l’apprentissage selon l’école de la Réanimation Médicale nous enseigne presque comme un dogme qu’il ne faut absolument pas prescrire de diurétiques. Je suis complètement d’accord avec cette idée, j’ai été éduqué comme ça, et dans les situations inflammatoires où le secteur interstitiel gonfle à vue d’oeil, j’ai peur de faire pire que mieux avec des diurétiques. En effet, l’oedème tissulaire même s’il est délétère a beaucoup moins de conséquence que l’accentuation d’une hypovolémie. Ainsi je continue de croire que la genèse artificielle d’une diurèse participe à l’anxiolyse du docteur et à la dégradation de l’état du patient. Je retiens donc que chez un patient agressé, intubé/ventilé, pour lequel la situation n’est pas réglée le furosémide est à garder dans la poche.
La situation devient tout à fait différente, et les néphrologues nous guident dans ce sens, lorsque le patient sort de son agression aiguë. Lorsque le patient retrouve une diurèse, peu à peu efficace, tout en ayant accumulé de l’eau et du sel dans les jours/semaines précédentes, je comprends mieux l’utilisation de diurétiques de l’anse à fortes doses.
Par contre, là où le casse tête est à son paroxysme pour moi ce sont les situations post-opératoires de chirurgie lourde, notamment la chirurgie thoracique ou digestive.
On a face à nous un patient vasculaire, qui vient de bénéficier par exemple d’une oesophagectomie pour un cancer, qui se dégrade globalement en post-opératoire : majoration de l’encombrement bronchique, dyspnée, oligurie. Par expérience nous observons que les patients souffrent essentiellement de leur insuffisance respiratoire, c’est ça qui les précipite en réanimation. On a alors tendance à jouer des cartes très empiriques en plus des recherches des complications classiques : souffrance de la zone opératoire, embolie pulmonaire, sepsis, etc. Bien souvent on se retrouve dans une situation batarde sans argument franc pour une complication classique, on met alors tout sur le dos de l’ischémie/reperfusion peropératoire et de l’inflammation. Nous utilisons alors de façon complètement empirique des diurétiques en espérant diminuer la surcharge du secteur interstitiel pulmonaire. Fait-on n’importe quoi ? Nous essayons de nous faire guider par l’échographie cardiaque quand nous savons ou quand les cardiologues sont disponibles pour nous aider mais cet examen a lui aussi ses limites. Bref c’est difficile. La situation évolue encore quand malheureusement ce type de patient est admis en réanimation en SDRA, avec des poumons lourds d’oedème et un coeur droit qui se dilate dans un contexte d’hypoxémie et d’HTAP. Je m’interroge sur le retentissement en amont de l’augmentation importante des pressions veineuses et sur la perfusion rénale : les diurétiques ont-ils là encore une place à trouver ?
d’après le Dr Vincent Bourquin sur son excellent site www.nephrohug.org
L’Internet est vaste. Du temps s’est écoulé depuis la découverte du web, la connexion avec un modem US Robotics flambant neuf et les heures perdues sur thepalace.com à faire le guignol avec un smiley.
L’Internet produit toujours ce que certains appellent une culture underground. D’autres regrettent des codes complexes et déplorent un intellectualisme nombriliste. Moi je m’en fous, je butine comme on disait à la belle époque du JackToubonisme et je me marre !
Aujourd’hui ma meilleure porte d’entrée à cet univers drôlissime est le blog de Titiou Lecoq : http://www.girlsandgeeks.com/ sur lequel a été reporté cet excellentissime meme en tête du billet, brillant non ? #geek
Update : amusant : deux jours après la parution de ce billet, Le Monde cause de 4chan !
J’ai commencé à consommer du thé lors de mes premières années d’études. J’avais acheté une petite cafetière pour me tenir éveillé lors des longues séances de rabâchage de première année : le stress et le café ont eu raison de mon estomac.
Je me suis alors tourné vers le thé. L’Earl Grey, thé noir parfumé à la bergamote a été mon premier contact avec des saveurs nouvelles. Bien caractéristique, de tradition anglaise ce thé est facile à consommer. De fil en aiguille j’ai été amené à franchir les portes de boutiques spécialisées. Et là j’ai été surpris par la multitudes des parfums et des possibilités à des prix accessibles. J’ai commencé à éduquer mon palais avec des thés plus épicés ou atypique comme le Lapsang Souchong, thé fumé fort et bien caractérisé. De bonnes surprises en déconvenues je suis tombé par hasard sur le thé de Yunnan.
Le printemps approche ! Enfin la météo redevient plus clémente avec nous autres les pov’chtis. Nous avons enfin pu réaliser avec Stéphane la navigation que nous avions prévue depuis longtemps. Lille-Marcq – Rouen – Dieppe – Abbeville – Lille-Marcq voilà le trajet emprunté par ce premier beau jour de mars.
Ca faisait longtemps que je voulais me faire une petite mise au point sur le paracétamol. En anesthésie nous prescrivons quotidiennement ce médicament pour lutter contre la douleur post-opératoire. On connait mal les voies d’action du paracétamol mais on nous enseigne l’analgésie multi-modale : en ciblant des voies de la douleur différentes des voies bloquées par les morphiniques on optimiserait la prise en charge des patients. Quid ?
Ceci est la pyramide des âges des médecins anesthésistes-réanimateurs en France. Je vais aller reprendre un paracétamol moi…
Source via @PUautomne : http://www.sante.gouv.fr/les-medecins-au-1er-janvier-2010.html
Je viens de finir la lecture d’Alcool, vin et santé écrit par Michel de Lorgeril, médecin cardiologue, et Patricia Salen, diététicienne.
J’étais très enthousiaste avant d’ouvrir le livre connaissant la plume acerbe et la connaissance du sujet de Michel de Lorgeril. Je suis déçu. Ce thème polémique est vulgarisé à l’extrême, j’espérais un bouquin plus solide où les références seraient mieux reliées aux propos et un peu moins partisanes.
Les montagnards aiment et protègent leur montagne, ils ont bien raison.
Je reviens la tête propre et les pieds sales de ce petit séjour dans les Bauges, j’adore !
Merci à tous et particulièrement à Pierre notre accompagnateur à la brillante pédagogie.
Plus de photos en cliquant ici.
pourquoi cette énergie investie dans ce blog ?
eh bien parce que le retour sur investissement est super ! J’ai toujours aimé rechercher, farfouiller et me documenter. Et lorsque je trouve des réponses à mes questions, j’aime partager le résultat car j’espère que ça puisse servir à quelqu’un d’autre.
L’autre versant du blogging est de créer du lien avec les autres pour découvrir d’autres univers qui peuvent entrer en résonance avec le mien. Les six derniers mois ont été très riches dans ce sens là, merci.
Le piège inéluctable se rapproche ensuite insidieusement : les idées commencent à vivre leur petite vie sans rien demander à personne et se multiplient tel un phénomène viral. Et patatra on ne sait plus où donner de la tête.
On se calme. Incubation. Recherche. Réflexion.
D’ailleurs, les vacances arrivent enfin pour quelques jours. Je ferme la boutique pour faire une fenêtre comme on dit en neurochir : je vais aller chercher un papier et un crayon.
je suis abonné à un site qui analyse les compléments alimentaires : consumerlab.com.
Dans leur dernière newsletter, ils reportent la consommation habituelle de 1500 personnes, c’est intéressant.