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Comment choisir et utiliser un cardio-fréquencemètre ? (2/2)

Voilà, votre achat est fait. Votre sésame pour un entrainement structuré est en votre possession. Comment en tirer parti ?

Une première utilisation peut-être de le porter régulièrement pour développer sa notion d’appartenance à un groupe (genre « et oui Josiane moi je cours, et toi ? tu fais du « Cellu » ? ah ok »). C’est un début. Le « cardio » peut aussi servir à développer les tendances hypochondriaques : « Docteur pendant mon footing je bats à 242 bpm, c’est grave ? ». Ou enfin on peut essayer de s’en servir pour progresser tranquillement à son rythme.

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Comment choisir et utiliser un cardio-fréquencemètre ? (1/2)

Le cardio-fréquencemètre est LE gadget du coureur. Il y a de fortes chances qu’un pratiquant avide de progresser s’intéresse rapidement au sujet en voulant consolider sa façon de courir. En passant du jogging du dimanche à une rationalisation de l’entrainement l’investissement devient indispensable tant les conseils et les guides dépendent du « cardio ».

Ce billet m’a été inspiré par une amie qui m’a demandé dans quoi elle devait investir pour mieux gérer son effort. Je ne connais pas de mauvais cardio et le choix dépend évidemment des critères usuels de décision d’achat : budget, fonctionnalités et look. Les principaux vendeurs de cardio sur le marché sont Polar, Suunto et Garmin. Décathlon propose également ses propres produits. Le constructeur historique est Polar. Il a rapidement été rejoint dans le top des ventes par Garmin avec la miniaturisation des puces GPS.

Concernant le choix je n’ai franchement pas d’avis tranché n’ayant pas testé tous ces produits. Par contre il est évident que le prix évolue en fonction de certaines fonctionnalités et finitions, faites donc attention à :
– Qualité de la ceinture cardio : plastique vs textile, vérifier la possibilité de régler la taille (méfiance avec les premiers prix)
– Gestion de l’énergie : piles vs batterie, possibilités de changer ou non les piles soi-même et durée de vie de la batterie.
– Possibilité de visualisation aisée ou non du rythme a posteriori (outils informatiques associés)
– Encombrement de la montre

Outre les fonctions chrono et visualisation de la fréquence cardiaque se pose rapidement la question de la vitesse, ou plutôt de l’allure. L’allure est souvent exprimée min pour un kilomètre. Les nuances de vitesses sont mieux perceptibles avec l’allure raison pour laquelle elle est plus facilement utilisée. L’allure est particulièrement intéressante à suivre car au fil de vos progrès sur un semestre ou une année d’entrainement vous constaterez plus facilement le gain de vitesse pour une même intensité de tavail cardiaque.
Deux technologies permettent de mesurer la vitesse : le GPS et l’accéléromètre. L’accéléromètre est souvent plus précis -surtout sur route- et ça se ressent surtout en terme de vitesse instantanée. La précision de cette technologie peut être encore accentuée par un étalonnage en courant sur une distance connue (ex sur stade). Le GPS offre au final un excellent résultat moyen, tout à fait superposable à l’accélérométrie avec en plus la possibilité de visualiser votre trace dans Google Earth par exemple. Amis geeks, rassurez vous, vous pouvez tout à fait combiner les deux pour ne vous priver d’aucun détail ! Notez que les vitesses et distances relevées par des applications comme RunKeeper sur l’iPhone sont cohérentes avec la réalité mais les mesures sont franchement décalées par rapports aux instruments dédiés et RunKeeper ne peut convenir à un entraînement sérieux. Il peut par contre se révéler rigolo pour avoir votre trace GPS sans investir d’emblée dans cette technologie.

Mon choix actuel se porte sur le Garmin Forerunner 310 XT avec son accéléromètre dédié. Pour un coureur au budget solide qui souhaite investir je conseille volontiers pour débuter :
une Polar RS 100 (90 euros) : cardiofréquencemètre fiable qui a fait ses preuves
une Garmin Forerunner 110 (200 euros) : accès aux allures et visualisation de la trace

Par contre je ne recommanderais pas les montres Garmin de la série 400, vis à vis de difficultés rapportées par de nombreux utilisateurs de gestion de l’interface tactile. De plus si vous choisissez la fonction GPS je vous conseille de prendre une Garmin car la puce est intégrée dans la montre tandis que chez Polar ou Suunto il faut se rajouter un module sur le bras, et franchement ça ne me séduit pas. Enfin quelques utilisateurs rapportent des artefacts gênants pour l’inteprétation des valeurs extrêmes chez Suunto. Si vous optez pour l’accélérométrie, la Polar RS 300 SD me semble être un bon choix.

En conclusion, comme pour tout les appareils électroniques évitez de choisir un objet qui vous semble tout faire en même temps.

  1. Optez pour un cardio dédié à la course à pied avec une ceinture de qualité, fiable et confortable.
  2. Choisissez un bon produit dans sa catégorie, plutôt Polar pour l’accélérométrie et Garmin pour le GPS
  3. Votre budget finalisera votre décision.
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Mystery Medicine

Des fois on ne comprend rien… eh bien là c’est le cas… et on le sent bien…

<< Monsieur le Professeur et Cher Maître,

Votre patient, M Maison, 38 ans, cadre commercial, a présenté une acidose métabolique d’origine mal déterminée en post-opératoire immédiat d’une cholecystectomie simplex réalisée via laparoscopie par les soins du Pr TresFier. Il n’y avait aucune particularité anesthésique pour la prise en charge pré et per-opératoire de M Maison.

Ses principaux antécédents sont une obésité, un asthme avec tabagisme persistant et une dyslipidémie. Il ne prend comme traitement que des béta-mimétiques de façon occasionnelle.

Au réveil, M Maison a fait une détresse respiratoire bronchospastique associée à une agitation. Il n’existait alors pas d’arguments pour une iatrogénie liées aux drogues d’anesthésie (réveil dans les conditions usuelles de sécurité conformément à la pharmacocinétique des drogues anesthésiques et réversion de la curarisation par sugammadex.)

M Maison a alors été à nouveau endormi pour gestion de sa détresse respiratoire. En salle de réveil, M Maison est intubé/ventilé et sédaté. Il nécessite d’important besoin en oxygène avec une FiO2 à 100% pour maintenir une SpO2 > 94%. L’hémodynamique est stable avec une pression artérielle à 143/65 mmHg et une fréquence cardiaque à 92 bpm. L’auscultation trouve des sibilants diffus. On pose alors le diagnostic de crise d’asthme chez ce patient tabagique connu pour être peu stable sur le plan de sa maladie asthmatique. Il n’existe pas d’argument clinique pour une anaphylaxie. La biologie montre une acidose mixte (plus franchement respiratoire) avec un pH à 7,1 une PaCO2 à 67mmHg et des bicarbonates à 21mmol/l ; Na 140 mmol/l, K+ 4,3 mmol/l Cl- 107 albuminémie à 45 g/l

Le traitement est alors débuté comportant l’administration de methylprednisolone et béta-mimétiques en aérosols et en intraveineux associée à du sulfate de magnésium. La ventilation artificielle est optimisée conformément aux recommandations dans ce contexte.

La radiographie de thorax au lit montre un parenchyme normal, une sonde d’intubation en place et une cardiomégalie pour le peu que l’on puisse en juger sur une radiographie au lit.

Le bronchospasme et l’hypoxémie s’améliorent rapidement, mais une acidose métabolique inexpliquée se développe. Ainsi deux heures après le début de la prise en charge, le gaz du sang est le suivant : pH 7,21 PaCO2 43 HCO3- 18 Na 138 K 3.1 Cl 108 lactate 750 mg/l (8 mmol/l). L’hémodynamique est alors stable. Sans aucun stigmate de chute du débit cardiaque.

Une angiotomodensitométrie des artères pulmonaires est rapidement réalisée écartant l’hypothèse une embolie pulmonaire. Il n’existe qu’une atéléctasie très modérée de la base droite.

Le patient est alors transféré aux Soins Intensifs Post-Opératoire (SIPO) où il bénéficia rapidement d’une échographie cardiaque retrouvant un VG de taille limite (DTD 60 mm, VTD 180 ml) sans HVG, une FEVG à 65 % sans troubles de la cinétique segmentaire. Des pressions de remplissage basses. Pas de signes de cœur droit ni d’HTAP et un péricarde sec.

Aux SIPO, M Maison présente alors trois problèmes concomitants :
1) Aggravation de l’acidose métabolique avec un pH à 7,21 PaCO2 à 36 HCO3- à 14.1 lactatémie 800 mg/l avec ionogramme superposable aux précédents
2) Collapsus tensionnel répondant très favorablement au remplissage avec discrets stigmates de souffrance cardiaque et rénale (troponine à 0,45 ng/l, urée à 0,4 mg/l et créatinémie à 15 mg/l)
3) Hyperglycémie majeure à 4 g/l sans cétonurie malgrés posologie importante d’insuline en intraveineux

La prise en charge a alors consisté en une discussion multidisciplinaire concluant à :
– une surveillance armée quant à la possibilité d’une reprise chirurgicale (pas de signe clinico-biologique compatible avec une complication abdominale, lipase normale, palpation normale, chirurgie simple)
– majoration des posologies d’insuline
– remplissage vasculaire par solution salée isotonique
– arrêt de la sédation par propofol et remifentanil

L’évolution de M Maison a été favorable, avec amélioration de l’acidose et retour rapide à une conscience normale permettant l’extubation sans complication dans la nuit. L’évolution de M Maison a alors été parfaitement simple permettant son retour dans le service.

Le lendemaine la biologie montre une amélioration de l’acidose :
pH 7,42, PaCO2 29 HCO3- 18 Na 141 K 3,5 Cl 115 albuminémie 35 g/l // Na(u) 42 mmol/l K(u) 32 mmol/l

Au total, M Maison a fait une crise d’asthme au réveil immédiat ayant pour facteur favorisant un asthme peu stabilisé et un tabagisme actif.
Cette détresse respiratoire s’est compliquée d’une acidose métabolique pour laquelle nous avons plusieurs hypothèses :
– acidose liée à une décompensation par le stress péri-opératoire et les corticoïdes d’un diabète sous-jacent. Cette acidose serait liée à la production de métabolites type beta-hydroxy-butyrate
syndrome de perfusion du propofol a minima. Bien que M Maison ait reçu une sédation courte à des posologies adaptées (entre 2 et 3 mg/kg/h) et qu’il n’ait pas présenté les signes classiques (toxicité cardiaque, rhabdomyolyse marquée et modification de la couleur des urines) nous ne pouvons pas écarter cette hypothèse notamment du fait de l’amélioration rapide à l’arrêt de la sédation et des facteurs déclenchants que constituent l’hypoxie et les corticoïdes.
– Enfin, ces troubles ont pu être précipités par certains facteurs favorisant comme le jeune et la réalisation récente d’un régime avec potentielle diminution des apports en thiamine.

Pour la suite, nous préconisons :
– une vigilance périopératoire accrue quant au risque respiratoire
– une optimisation de la maladie asthmatique avec arrêt impératif du tabagisme
– un suivi métabolique rapproché devant la très forte probabilité d’intolérance au glucose voire de diabète
– un encadrement médical quant aux modalités de régime
– un examen cardiologique à moyen terme en gardant en mémoire l’intérêt d’une épreuve d’effort chez ce patient cumulant les facteurs de risques

En vous remerciant pour votre confiance, veuillez recevoir, Monsieur le Professeur et Cher Maitre, mes salutations les plus respectueuses.
>>

Je dis souvent avec les étudiants qu’il faut essayer d’être uniciste. Lorsque l’on écrit sur sa copie un truc tordu, c’est souvent que l’on est à côté de la plaque. J’ai un peu ce sentiment là maintenant tout de suite…

UPDATE : TOUTE LA BIOLOGIE AUX SIPO EST LA

PREOP

Propofol infusion syndrome

Syndrome de perfusion du propofol

Lactate et asthme aigu 1

Lactate et asthme aigu 2

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Pascal et le Colonel Moutarde

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sur la piste…

Ce week-end, c’était le Trail des 3 Monts. Rien d’insurmontable puisque l’épreuve est divisée en 3 étapes, c’est plutôt ludique. Une sorte d’échauffement avec le Mont Recollet, une expérience amusante de trail dans les pentes de Cassel la nuit dans la brume, et la dernière étape qui ressemble plus à ce que l’on attend d’un trail autour du Mont des Cats. Ce sont de très vieilles montagnes, du coup pas trop de dénivelé affiché au compteur, eh bien c’est pas plus mal !

La première étape a mal démarré. Il faisait moche, gris, doute sur de la pluie, gros vent. Je ne savais pas comment me vêtir, une ambiance bizarre. Les premiers kilomètres ont été tout à fait particulier, je n’avançais pas sans me l’expliquer. L’herbe, le vent, les grosses godasses tout ça a du participer : j’étais scotché au chemin. Certaines portions de trail sont aussi très peu propices aux dépassements. L’échauffement a donc été laborieux. Débarassé de mon coupe de vent, on retrouve une courte portion de macadam, ça va beaucoup mieux. On attaque enfin un peu de pente et là c’est top ! je m’éclate comme un petit fou à bondir à droite à gauche, un vrai jeu ! Je fus tout de même un peu impétueux parce que courir dans le premier raidillon c’est la frime mais ça déglingue le coeur ! Je me modère un peu plus par la suite. La descente arrive, et là phénomène inexplicable, en confiance, je laisse aller les jambes, zou, et ça file ça file ! Je chauffe et je prends confiance en moi et je terminerai avec un vent énervant sur un excellent rythme.

A la douche, sieste et étirements avant la course de ce soir. Je fais connaissance durant le repas de sympathiques compagnons de course et les passionnés ont toujours un millier d’anecdote à raconter, c’est très agréable, la soirée passe plus vite avec la convivialité.

La course de nuit arrive, premier enseignement : les piles rechargeables ne conviennent pas aux lampes frontales, ça se décharge très très vite. Heureusement que j’avais un jeu supplémentaire. Le départ de Cassel est difficile, nuit noire, goulets d’étranglements puis véritables entonnoirs, nous sommes tous à la queue leu leu. L’ambiance est bonne enfant ça blague dans tous les sens, marrant 🙂 La petite file de lucioles se promène sur les pentes de Cassel. Arrive une première descente, nouveau déclic, ça file, l’allure augmente très vite : ça fait du bien de décoller du peloton. Mais qui dit descente, dit grimpette derrière, un terrible raidillon ultra casse-patte où j’ai essayé de courir assez longtemps avec mes co-religionnaires en ligne de mire mais ça n’était probablement pas la bonne option : trop crevant, je finis par marcher comme tout le monde, c’est tout aussi efficace, ça repose et on peut s’alimenter. On arrive ainsi dans le centre de Cassel, et là c’est surnaturel, la brume nous entoure tous, nos frontales nous éblouissent autant qu’elles nous aident à repérer les balises. Seul dans la descente c’était vraiment impressionnant, j’ai une pensée pour les coureurs qui font des ultra-trails démentiels qui doivent faire une longue partie de nuit… ça doit être un tunnel horrible. J’étais bien placé dans cette courte course mais la deuxième partie fut difficile pour moi, la vigilance n’était plus au rendez vous et j’ai fait des erreurs techniques et d’orientation. Content d’en finir et de rapidement passer à la position horizontale 🙂

Le lendemain, réveil matinal entouré des animaux de la ferme. Après un bon petit déj, tout le monde se prépare pour LA course. Et là c’est dur ! Les jambes tiraillent, on sait que ça va être long, pas facile. Sur la ligne de départ on voit que ça grimpe d’emblée, youpi ! Le départ est lancé, j’essayer de m’échauffer tranquillement et après les premiers kilomètres je ne résiste pas à l’envie de me caler dans une allure plus élevée : eh bien c’est difficile ! Je me dis que je risque d’en payer le prix, et je profite d’un éclaircissement de la densité de coureur pour courir plus cool après le premier ravitaillement. Ce deuxième tiers sera moins pentu et je ne trouve néanmoins pas les ressources pour accélérer, et puis ça ne serait pas raisonnable, je m’alimente, je patiente, les kilomètres passent les uns après les autres. A la jonction entre le deuxième et le derniers tiers, la pente reprend le dessus, les coureurs souffrent, on se parle, on partage, c’est toujours bon pour le moral le contact des autres je trouve. Je me retrouve ainsi plus détendu, relax, ma fréquence cardiaque est d’ailleurs bien descendue. On enchaine les montées et les descentes, on fait le parcours du début à l’envers. Ca devient très très difficile de courir dans les montées, je fais une pause, je marche un moment pour retrouver un rythme cardiaque compatible avec la vie à court terme 😉

Et puis, un déclic, je sais pas quoi, un sursaut mental de confiance, j’ai adoré, à 3-4 km de la fin, j’ai accéléré, je prenais chaque coureur devant moi en ligne de mire et j’essayais de le rattraper, j’étais hors d’haleine comme je l’ai rarement été, surtout aussi longtemps. Curieusement la fréquence cardiaque ne bouge pas trop, mon effort ressenti (RPE) est vraiment élevé mais la physiologie tient : c’est vraiment différent le trail en fin de compte. Je reconnais les chemins que l’on a fréquenté au départ et je démultiplie mes efforts pour finir dans un sprint final dont je suis fier !

sprint final

Merci et bravo aux organisateurs d’avoir créé et organisé cette couse ! C’était nickel !

Ligne de départ et d'arrivée

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La suite !

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Cholestase en nutrition parentérale totale

Beaucoup de patients hospitalisés en chirurgie digestive lourde reçoivent un support nutritionnel par voie parentérale. Lorsque toutes les calories sont apportées par voie veineuse, une cholestase peut se développer. La rupture du cycle entéro-hépatique des sels biliaires et la surcharge lipidique sont les principaux responsables. Cette situation peut malheureusement évoluer vers la fibrose et de d’autant plus que la NPT sera prolongée et l’intestin court et non utilisé.

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Courir de plaisir de Nathalie Lamoureux

J’ai découvert ce livre grâce au magazine Sport & Vie, j’aime bien ce journal. Sa ligne éditoriale traite de sport sous plusieurs facettes avec des articles solides et une publicité ultra-limitée. A la fin d’un numéro récent, il y avait un article sur le livre Courir de plaisir de Nathalie Lamoureux. Le thème central du bouquin est l’ultra. La course à pied sur le mode ultralong.

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J’ai couru mon premier marathon 2/2

Il est important pour moi de coucher par écrit mon vécu du marathon du Mont Saint Michel 2011. Ecrire clarifie souvent les pensées.

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des thorax effrayants

quand on arrive de garde en réa chez nous, on passe dans le bureau médical où sont affichées les radio de thorax des patients. Et bien à chaque fois je vis un mélange de fascination, d’incrédulité et de peur… il faut beaucoup de courage aux patients et à leur famille pour vivre une réanimation et une rééducation longue et il faut des médecins très pugnaces, bravo à eux.

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J’ai couru mon premier marathon 1/2

Voilà c’est fait. J’ai couru mon premier marathon. Le marathon de Chicago a été le premier, il restera sans doute le plus beau, mais je l’ai fait, je ne l’ai pas couru. J’ai « juste » découvert la distance à Chicago. Dans la Baie j’ai vraiment essayer de courir. Ainsi ce dimanche 29 mai 2011, grâce à de l’entrainement, du soutien et un peu de chance, j’ai fini le marathon du Mont Saint-Michel en 3h39 et 23 secondes.

A posteriori, cette épreuve a surtout été importante pour moi de part les enseignements que la préparation m’a apporté.

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Progrès en course à pied

Fact & figures !

Février à Mars 2010

 

Fin Juin à Octobre 2010

 

Février à Mai 2011

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Les sportifs sont des cons

Provoc à deux balles.

Je suis actuellement dans la dernière ligne droite de la préparation d’un marathon. Si tout se passe bien, je vais m’aligner dimanche prochain sur la ligne de départ du Marathon du Mont Saint Michel. L’objectif est de relier Cancale à la presqu’île en évitant de perdre une jambe ou du myocarde en cours de route.

Quel est l’intérêt de courir pendant 4 heures ? J’ai quelques idées sur la question, mais je préfère répondre à chaud, après la course si je suis encore apte à taper sur un clavier.

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#itsalupus 3/3

Le suspense étant insoutenable et la foule réclamant la suite, je vais continuer à vous raconter l’histoire de M. J.

On est au stade où le trou dans l’oesophage est vu ainsi qu’une oesophagite atypique. Il existe des collections dans le médiastin. Une paraparésie complique le tableau.

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#itsalupus 2/x

Me voilà donc avec mon excellent interne le lundi matin aux soins intensifs. On prend le relai de mon collègue d’astreinte. Je fais des bonds partout car j’ai un patient avec une perforation inexpliquée de l’oesophage dans les lits post-op avec une paraparésie : gloups !

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#itsalupus 1/x

L’exercice médical en CHU ressemble parfois au parcours du combattant. La taille démesuré des services et la multiplicité des intervenants compliquent souvent les choses (vous voulez l’orthopédie A ou B, nord ou sud ? euhhh…)  Ceci dit, le défi proposé par certains patients est tel que des fois, oui des fois, on est content d’être le petit rouage d’une grosse machine.

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Purpura et PL

Ah cette angoisse qui taraude bon nombre d’étudiants, j’y réponds tous les ans par mail pendant les révisions, alors je vous donne ma version des faits qu’on a discuté 15 fois sur e-carabin.org

 » J’étais en train de revoir tes confs et j’avais une question qui me trottait dans la tête alors je te la pose.
Je me demandais si le purpura contre indiquait la réalisation de la PL dans la méningite, dans le sens où:
Purpura = probables troubles de la coagulation dans le cadre d’un sepsis sévère+ probable meningicoccemie avec hémocultures positives anyway.

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Premiers pas en nutrition artificielle en milieu chirurgical

Toujours préférer le per os avec un enrichissement et/ou des compléments alimentaires si possible

Ensuite si les apports oraux sont insuffisants (inférieurs moitié des besoins) : proposer nutrition artificielle

Nutrition artificielle doit être faite en préopératoire si la dénutrition est importante (10% poids du corps)

Si on fait de la nutrition artificielle préopératoire, il faut la poursuivre en post-opératoire

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Faut-il faire des fiches pour l’ECN ?

La préparation de l’ECN est longue. Les modalités de préparation sont multiples et la question des fiches est souvent abordée.

Faut-il faire des fiches ? Non, je ne pense pas.

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Créer des dossiers pour se préparer à l’ECN

En fin de préparation à l’ECN on a l’impression de tourner en rond. Bien sûr, une petite voix nous rappelle sans cesse que l’on ne maîtrise jamais suffisamment tel ou tel item. Mais à force de révisions et de rédactions de dossiers on se sent de plus en plus prêt et il faut continuer à aiguiser sa curiosité pour parfaire sa préparation.