Lendemain de garde, 28° 50% d’humidité, c’est chaud.
Je voulais m’y atteler quand même car c’était un des rares slots de temps dispo cette semaine pour ça.
Petit déj en rentrant du boulot. Je me prépare. Oups, j’ai oublié que je voulais tester de me charger en bicars avant l’effort, je fais le calcul : 25g ! bon, ça se dilue pas trop mal mais faut quand même 750 ml de flotte ! J’ai l’estomac explosé avant de partir. Je pourrais essayer de vomir, ça devrait remonter mon pH aussi ! (dans le travail scientifique, il prenait les bicars de façon fractionnée entre 90 et 50 minutes avant l’effort)
A l’échauffement, je suis complètement scotché à 7:00 au kilo. Les sensations musculaires sont bonnes mais cet air c’est la shape de plomb pour le chti non adapté.
Quelques vagues accélérations, je suis dans le pâté, j’ai le bidon distendu.
Alea jecta est, je me lance sur le tour intérieur de la citadelle. Je démarre le test de six minutes sur un segment strava. Sur un malentendu, ça peut marcher.
Au départ, je suis dans le rythme, les sensations dans les jambes sont même incroyablement bonnes.
Mais au bout de 400-600m, j’ai vraiment mal au ventre ! Mais quel couillon ! Ce salopard de cerveau me demande d’arrêter. Je l’emmerde ! Je continue, petit ressaut du pont levis, j’espère me relancer mais je crois plutôt que je ralentis. Je n’ose pas regarder la montre pour ne pas m’humilier. Je suffoque. Quelques promeneurs flânent à l’ombre, ils doivent me trouver cinglé. Ils ont bien raison. C’est aussi ce que doit penser l’emmerdeuse qui m’a fait chier pour un achat sur leboncoin.fr avant de partir. Allez reconcentre toi ! C’est dur, tant pis je ne ferais pas de PR mais je m’accroche. L’honneur reprend le dessus. Un peu de vent de face passé les 1200m mais ça fait du bien finalement.
Je me sens lourd mais lourd, là je me dis que mon BORG est à 9, 9,5/10.
Je ahane comme je sais bien le faire avec mes bronches en carton. PNC, dernier virage ! Ca bip un peu tôt, je crois que j’étais allé un peu plus loin la dernière fois… bref, je continue pour finir honorablement le segment. Enfin, je peux m’arrêter. Je marche un peu. Finalement je retrouve vite mon souffle. Je ne veux pas regarder ma montre pour ne pas me décevoir. Connerie ! ça n’est qu’un jeu. Je rentre en trottinant. J’arrive chez moi, tiens l’emmerdeuse a quand même daigné prendre l’objet que j’avais laissé pour elle sur mon pas de porte. Je rajoute une lapée de Vichy fraîche sur mon bol gastrique déjà débordant. Hop, un shake de prot, je vous raconte mes conneries et je file à la piscine ! (et je vais quand même regarder ce que ça donne : arf 3s moins bien que la dernière fois sur le segment avec les mêmes super-chaussures pourtant et 16 km/h de VMA, finalement je vais positiver, c’est bien que je reste à ce niveau avec le peu de fractionné que j’ai fait en CAP ces 2 dernières années, allez, c’était fun finalement !)
2 réponses sur « Test 6 min avec 25g de bicar #collé #MyMile »
16 c’est bien. Mais j’aurais pensé encore plus pour toi. À refaire dans des meilleures conditions.
je n’aurais pas craché sur un 16,5 mais pas 17 je pense