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Bilan sportif 2022, fil chronologique

Un billet de plus dans la catégorie « Bilan annuel« . J’ai commencé par relire le précédent, et j’ai bien fait, j’évite de commencer par la même blague nulle.

Fil chronologique de l’année 2022

J’ai commencé l’année en ayant en tête de faire un focus sur l’endurance longue à vélo. Je cherchais un défi. Je me suis inscrit à la Race Accross France version bizuth sur le format 500 km. J’imaginais que ça ferait environ 24 heures de vélo d’affilée. En janvier et février, j’enchaine les séances en endurance haute, le fameux Z2. Beaucoup de home-trainer. Relâche à pied dès le début de l’année avec seulement de courtes « sorties » pour aller travailler en courant (5 km). En mars, la course à pied disparait de mes entrainements, j’essaye de faire un max de vélo avec des sorties très longues pour chasser les petits carreaux et de l’intensité sur home-trainer. C’est fastidieux mais je me sens progresser à vélo avec la possibilité de faire de longues sorties à un intensité plus élevée que d’habitude comme là par exemple. C’est bien sentir qu’on passe un cap mais c’est du boulot, c’est un peu fastidieux et je me fais régulièrement peur à vélo à cause de chauffards ; rouler en semaine expose à plus de risques. Avril démarre fort avec un grosse sortie sympa et punchy, 150 km à 28 de moyenne, c’est pour moi significativement plus élevé que d’habitude !

Malheureusement je me ferai attaqué par le Sars-Cov2 la semaine suivante et ça va enterrer pas mal de ma motivation. En bon guignol, je me fais un petit covid pile au moment de partir en vacances à Pâques, j’en profite pour me focaliser sur la partie logistique de la RAAF et je m’arrache les cheveux. L’organisation (sous dimensionnée) ne me répondra jamais, je ne trouve pas ma place sur les forums Facebook où tout à chacun accumule des sorties de 400 km pour faire le métier… Je sens que ça va partir en cacahuète… je ne me souviens plus quand je vais décider de bâcher mais la logistique de descendre à Saint Jean en Royans avec un vélo (voiture ? train ?) puis de remonter de Cannes pour bosser le lundi d’après c’était une mission ordalique que j’ai refusé de m’imposer. Je me relève du covid avec une super belle sortie en Provence où j’enchaîne Ventoux et magnifiques Gorges de la Nesque, on se croirait dans un film sur le vélo, on se balade dans une carte postale… La nature sort de l’hiver en ce début avril et si la transition est encore timide on pressent toute cette énergie qui se concentre dans la végétation prête à exploser. Je passe donc de la cave au grenier régulièrement en terme de sensations à vélo, un coup j’ai envie de ranger la machine, et des sorties dans de si beaux endroits ça remet le facteur sur le vélo !

Et c’est ce que je vais faire avec Liège Bastogne Liège ! Je m’y rends en train depuis Lille et je me tartine une bonne balade à vélo de 50 bornes chargés comme un baudet pour me rendre à l’hôtel au sud de Spa. Liège Bastogne Liège sera une aventure assez bizarre que j’ai relatée ici.

En mai, je suis en perte de repères dans les sports d’endurance, pas de compétition en vue, RAAF remisée au placard. Heureusement, le meilleur truc de l’année va arriver. Je vais m’inscrire dans une salle de muscu ! Je choisis un coach près de chez moi qui a pour concept de faire des séances individuelles. Banco, je signe, j’ai besoin de me renouveler et ça fait longtemps que ça me trotte en tête. On discute de mes objectifs, j’en vois trois : savoir faire dix tractions (achievement performatif), guérir de mes bobos chroniques à pied (le repos en CAP n’a pas changé les choses, preuve que je ne trainais pas de vraie blessure) et développer l’habitude de bouger des trucs lourds pour le bénéfice santé. Le coach parait transplanté depuis des années 90 à aujourd’hui, il est loin des modes, des réseaux sociaux etc. Rapidement, je lui fais confiance et je me laisse guider sans chercher à tout comprendre ou à vouloir performer. Et sans ambition dans les sports d’endurance, j’alloue mon temps à des visites courtes mais régulières à la salle de sport. En mai, je case un 300 bornes à vélo (classique de la région) avec mes potes. Je passe un bon moment avec une météo super agréable, mais j’en ai littéralement plein le cul sur la route du retour. Doit y avoir une barrière mentale à faire sauter après une douzaine d’heures à vélo… en tout cas pour moi… tous ces récits de voyages, de bike packing, d’aventures, me font rêver mais soit je n’adopte le bon rythme, soit je ne suis pas fait pour ça car lorsqu’on passe les 200 à vélo, mon cerveau se lasse et mes fesses trépassent. (<Ceci  pour vous prouver que je ne produis pas avec Chat GPT)

En juin, ravi de retrouver des jambes qui ne couinent plus au moindre effort, je reprends du plaisir à faire des sorties à pied. Du basique, je suis encore fragile, mais y’a une vraie envie.

L’été va être un peu en mode ups and downs niveau moral (avec les conséquences en sport) mais finish de l’été UP avec un super séjour à Morzine (le kif de crapahuter tôt au lever du soleil en montagne…) et le Triathlon de Morzine organisé par la super équipe de Buzz Performance Triathlon.

A la rentrée, je me fais un bon focus sur la musculation et j’atteints un max de poids corporel, rien de foufou mais je sens les changements en terme de sprints notamment. Je vois en me promenant sur Strava que j’ai fait un test 20 minutes sur le home-trainer et je ne m’en souviens même pas. Pas très motivé pour performer le mec… Le début de l’année scolaire est marqué par la baisse du chauffage des piscines, y’a un période d’adaptation un peu difficile mais aujourd’hui ça va mieux. (Je me tâte quand même à négocier avec la piscine l’usage d’un haut parce qu’en endurance longue et cool, je me caille quand même…)

On rentre dans l’hiver avec le mois de novembre… mon lecteur de lactate et mon vélo de contre la montre cassent coup sur coup. C’est la guigne. Je travaille à accepter ça et de bonnes sorties à pied avec des amis m’aident à me décrisper du sport et à profiter du bienfait physique et social. Pour rester quand même un peu sur mon créneau sports et « gadgets », je teste sur la fin d’année le capteur de température Core. De prime abord, je ne comprenais pas l’intérêt et puis j’ai été séduit par leur marketing et leurs explications sur l’entraînement à la chaleur. Ca m’a carrément sorti de ma zone de confort et je pense que ça va m’aider à apprendre des trucs sur moi même…

Voilà pour un petit résumé de l’année, merci d’avoir lu.

 

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