La discipline

Je viens de commencer un nouveau plan d’entrainement. Je me prépare pour faire face aux 73 km du mythique Trail des Templiers en Octobre.

Aujourd’hui j’étais las. Fatigué par le boulot et l’enchaînement de (trop) courtes nuits. Pourtant je me suis secoué les puces pour sortir faire cet entraînement. Météo un peu moche. Ambiance un peu lourde. Mes cuisses sont encore usées par la grosse séance de burpees de lundi dernier, je grince d’un peu partout.

Je m’échauffe tout doucement. Je pense un peu à la posture. Probablement pas assez. Je me dérouille. Les pulsations montent lorsque j’aborde les petits exercices de pliométrie.  J’enchaine ensuite avec quelques très courtes accélérations pour débrider pleinement mon organisme.  C’est encore un peu mou…

Les bips qui annoncent le travail retentissent. Quand faut y aller, faut y aller ! J’accélère progressivement pour ne pas me griller. L’accélération de la ventilation se fait prégnante. Le cerveau bascule sur Off.

Les accélérations s’enchainent. J’ai quelques bonnes fins de série où je me concentre sur le gainage. Je zigzague dans la foule du Parc Vauban qui profite de ce jour d’oisiveté. Je conclue sur un beau 600 m en accélération où je sens en ligne, puissant. Et je souffle, je peux récupérer. Les muscles du tronc me rappellent à leur existence, c’est signe que j’ai bien bossé.

Une victoire. Partir las, rentré heureux. En une heure changement d’état d’esprit radical. Plaisir récolté du travail sportif, la discipline peut être rafraichissante. Pas besoin de battre un record pour être fier de soi 🙂