Internet nous balance de l’information à gogo et on aime ça, on en redemande. C’est à se demander si on ne finit pas drogué à cette stimulation. Le shoot gratos comme catalyseur de craving. Bref, je ne vais pas m’improviser sociologue des nouveaux médias (sic) mais je ne résiste quand même pas à vivre dans l’immédiateté et le présent liquide (quand on sait que le web est fait pour le porn et les châtons, l’expression fait rire) en pondant un rapide billet à propos du partage sur Twitter d’un texte de sociologie un peu intello par Christian Lehmann, médecin et écrivain.
Le Dr Lehmann a donc publié un lien vers une réflexion de Didier Heilerich, sociologue à l’UCL. A la première lecture, j’ai bien aimé le texte. D’actualité, lecture accessible au profane, je trouvais la réflexion intéressante. Et puis, l’inattention chronique du trentenaire Yoïde couplée à l’hypo de fin de matinée m’a poussé à penser (<LOL<) que l’on lisait une nouvelle fois la revanche du vieux sage : « c’était mieux avant ». Sur ce j’ai cassé la croûte, c’était le mieux que j’avais à faire.
Resucré, j’ai réfléchi à mon vécu de blogueur médical du dimanche, au pourquoi du comment et à des discussions avec d’autres coreligionnaires. Je me suis fait incepté par le texte. Oui, moi aussi je ponds parfois des trucs que j’espère réfléchis et argumentés (notamment pour les internes et externes) et moi aussi je souffre de ne pas savoir si ça impacte quelqu’un. L’égo : pan dans ta gueule !
et puis finalement je me suis dit qu’internet, comme la vie, c’est quand même plus simple en se marrant.