J’ai subi cette SaintéLyon 2011. Je l’ai subit comme un cauchemar, je n’ai que des souvenirs flous mais je me souviens bien de ma souffrance. C’est fou la capacité que peut avoir mon cerveau à oublier ces moments difficiles 😉
Tout a commencé d’une façon un peu curieuse lorsque des amis paras, sportifs mais pas franchement ancrés dans les sports d’endurance ont commencé à parler de faire la SaintéLyon. J’étais tout de suite partant :
« – super un relais ! c’est une excellente idée ! en plus je voulais ptêt faire la course en 2012, ça me donnera un avant-goût !
– Non, non, on te parle bien d’un raid solo…
– ??? Mais vous êtes dingues, c’est un truc difficile vous savez, on va en chier
– Ben oui
– Bon d’accord »
Ici comme Eric sur noobcoureur je peux faire tinter une petite cloche : ding ! première erreur. On ne s’embarque pas dans une course comme celle ci sans avoir une volonté forte, personnelle d’y aller.
On avait le temps de se préparer, je m’en suis donné à cœur joie, et l’entrainement que j’ai effectué a été très bénéfique dans ma pratique de la course à pied car il m’a fait progresser et m’a prouver que je pouvais aller loin dans le volume d’entrainement sans être forcément dans un calendrier ingérable ni dans les difficultés mécaniques et les blessures. Mon ostéo m’a confirmé que j’étais bien préparé. Il a su me mettre en confiance : merci Marco !
Ensuite j’ai pris du plaisir et j’ai vraiment bien réfléchi quant à mon équipement et j’étais franchement prêt à vivre un environnement extrême (juste un poil de déception pour le tshirt Akammak qui était vraiment pas mal mais pas assez respirant à mon goût, des conseils ?). Le matériel je l’ai testé sur de longs entrainements et porté quasi-quotidiennement pour mes trajets cyclistes urbains par tout temps. Mais il y a un mais. Je n’étais pas été assez vigilant vis à vis d’un des trucs les plus importants : les chaussures. Je me suis fait avoir par le marketing et par une fausse sensation d’habitude. J’ai couru la course en Wings 2. J’aime bien ces chaussures au quotidien : leur laçage, le déperlant gore-Tex et leur confort. Je les porte depuis longtemps (ou leurs cousines les XA 3D PRO) et j’étais en confiance. Mes sorties longues ne m’ont pas rapporté de soucis. Là elles se sont révélées d’un piètre maintient avec un pied oscillant dans les descentes, des serrages de lacets à gogo et surtout une cheville en vrac à partir du 55ème (Ze Galère.) De plus je suis désormais habitué à des chaussures dynamiques et j’adore mes Kinvara 2 et les Wings ne correspondent pas au même esprit. Je retiens donc qu’il me faut plus de recul en matière de pompes de Trail (et de vrai). Il faudrait que je teste les Peregrine mais où ? nulle part autour de chez moi le terrain ne se prête à ça.
Le terrain. Nous y voilà. Clairement, je ne sais pas pourquoi j’imaginais la SaintéLyon comme une longue balade pentue douce et progressive sans fort dénivelé. Mais quelle connerie !!! quelle connerie j’avais en tête ! Non ! ça grimpe ! et surtout ça descend sur de vrais sentiers déglingués. C’est le deuxième gros écueil, ma tête était prête à courir longtemps. Elle n’étais pas prête à courir sur des sentiers plus difficile que d’habitude et ça je l’ai clairement payé avec ma cheville droite en fin de parcours. Il faut clairement que je trouve des terrains d’entrainements dans la région. De plus avec la routine des sentiers que je connais bien, mes sorties longues passaient vite, j’arrivais vraiment à faire le vide et à dérouler mon effort. Ici dans l’inconnu j’ai fait un cauchemar.
La nuit. Je suis habitué à travailler de nuit. Ainsi je sais ce que c’est que d’être maintenu éveillé du fait de l’adrénaline. Ainsi je me suis senti peu ensommeillé lors des pauses. Par contre je sais que je n’aime pas ça courir de nuit : on perd l’attrait du paysage et du ciel. Surtout le 4 décembre avec le plafond dans les pâquerettes. J’aime le ciel et sa lumière et ça m’a manqué. Je suis désolé mais je ne m’extasie pas du spectacle des frontales. J’ai plutôt mal vécu les retournements intempestifs qui éblouissent et le fait de devoir focalisé mes yeux sur les 80 cm devant moi et suivre les pieds du précédent malgré la bonne luminosité de ma MyoXP. Les jeux d’ombres et de lumières étaient vraiment gênants pour moi et j’ai vraiment régulièrement craint de chuter +++ sans mes mains, je ne bosse plus et je mets toute mon équipe de collègue dans la mouise, c’est con pour la performance mais j’y ai pensé. J’ai donc couru avec la peur de chuter et une très grande crispation s’est installée et cristallisée dans des douleurs inhabituelles des avant-bras et des chevilles.
Cette peur m’a clairement empêché d’accélérer, ou tout du moins de courir à mon rythme, sans crispation. J’ai fait peu de course type trail (et dans le Nord c’était de minuscules trails) mais j’aimais attaquer dans les descentes et jouer au cabri des monts de Flandres (un cousin du dahut) Là pas possible bloqué.
Bloqué à un tel point que je n’arrivais même pas à tenir l’allure lente que j’avais prévue. Je voulais courir doucement. Je ne voulais pas me cramer avant la fin. Un peu comme je l’avais programmé lors de mes précédents marathons, mais il faut que je comprenne une fois pour toute que le trail ça n’est pas la route. Et là impossible de comparer les allures en moyenne montagne de nuit avec des allures sur route. Trop de choses changent et le rythme ne peut pas être régulier. Ainsi le moral commence à souffrir de tout ça et de la perte de repères. En plus ma ceinture de FC n’a absolument pas voulu fonctionner ce soir là. Je ne me sers très très peu de la FC en course comme c’est souvent conseillé, mais là avec la perte de repère, j’aurais été rassuré de lire une FC basse qui m’aurait autorisé à remettre un peu de peps et moins de crispation dans mes foulées…
Néanmoins je passe avec un bon moral les ravitos jusqu’à celui du 30ème. J’essaye de penser à des trucs sympas et je tiens bon même si les panneaux « Reste 40 km » sont un peu complexe à encaisser. Au 34ème je me dis que la moitié est faite et que ça va, je suis approximativement à 4h de course et que c’est déjà très bien. Je passe tranquillement les 4h08 de course, je n’ai jamais couru plus longtemps que ça… Ensite je ne sais pas pourquoi, tout lâche vers 37-38. Une sale montée me scotche au terrain et les coureurs me doublent sans arrêt et je commence à cogiter et à me dire que finalement je ne l’aime pas cette course, cette nuit, cet environnement. Je rumine, je ronchonne : personne ne veut causer avec moi, je ne sens pas la convivialité des courses, chacun est dans sa bulle… ça m’a manqué de ne pas pouvoir verbaliser et comprendre que les autres souffraient aussi.
Je me refais un peu avec la technique des petits pas, je suis allé chercher un kilomètre après l’autre avec même un peu de sensation d’accélération après le marathon dans la descente vers les faubourgs lyonnais. Et puis rebelotte après Soucieux, plus de moral. Je me sens vraiment comme une âme errante. Qu’est-ce que je fous dans ces banlieues à 6h du mat’ ??? Je ne prends pas de plaisir, je me sens fragilisé et peu fier de moi mais je ne peux plus abandonner avec moins d’1/3 de la course à faire. Je passe donc clairement en mode rando-course pour m’économiser et je vise 1km après l’autre, par tranche de 500 m même à un moment… J’en ai ras le cul et je suis bluffé par l’énergie des gars et encore plus des filles autour de moi. J’en croise qui papote tranquillou et montent les côtes en mode « diesel » à la cool… comment vais je arriver au bout ??
Au dernier ravito de Sainte Foy, je me pose. Je me dis que le chrono est depuis longtemps aux oubliettes et je prends le temps de m’asseoir et de m’étirer un peu. De retrouver un peu de force morale. Ca tombe bien la côte est là pour nous rappeler que c’est un trail ! En fin de côte c’est l’enfer je commence à avoir la cheville gauche en feu. Je tente moults exercices de respiration et j’essaye de modifier mes appuis pour limiter la douleur mais vraiment ça craint… j’avance clopin-clopant comme un escargot. Cette fin a été moche et interminable. Franchement ces quais je ne suis pas prêt de me repromener dessus de peur d’un syndrome de reviviscence… Les photographes immortalisent nos tronches de mort-vivants. Je fais la gueule. C’est la première fois que je réagis comme ça. Je lâche mes derniers efforts pour finir avec un peu d’honneur et je suis un peu déçu du peu de monde à l’arrivée, je passe la ligne déçu et amer. Je m’endormirai rapidement comme un clodo dans un coin de la salle de sport…
Voilà pour mon histoire de la SaintéLyon. C’est celle d’un semi-échec pour moi. Certes j’ai fini mais je trouve la manière tellement moche et j’ai pris peu de plaisir c’est donc difficile de m’enthousiasmer.
En vrac et pour résumer :
- j’ai encaissé un super entrainement et je sors finalement sans bobo de la course, moins cassé à J1 qu’après mes marathons
- j’ai acquis un matériel de qualité qui me servira régulièrement
- j’ai acquis la conscience qu’il fallait mieux étudier le terrain de la course en trail
- je sais que l’entrainement sur route ne se translate pas directement en entrainement pour un Trail. De même pour les allures, j’ai bien progressé en CAP (ma VMA frôle les 16,5 désormais) mais je dois rester avec un esprit débutant en Trail et probablement plus cibler une gestion type rando-course.
- je dis bravo aux bénévoles et aux vrais supporters à la croisée des chemins à n’importe quelle heure de la nuit, je pense les avoir sincèrement remercier à chaque fois
- je sais que je n’aime pas les gels, je n’ai pas pris ceux que j’avais emmené, j’ai mangé mes pâtes d’amande et mes barres de céréales maison (j’y reviendrai) mais je n’ai pas pris les gels
- je dis bravo à mes partenaires de voyage qui ont fini sans encombres malgré un entrainement plus sporadique +++ respect à eux vraiment.
- J’ai bien géré la boisson et l’alimentation (j’ai conservé une diurèse régulière au fil de l’épreuve et ça a peut être contribuer à ma récupération précoce)
Il faut donc que je progresse sur l’analyse de la course que je vais vivre et que je parte plus motivé avec un moral de combattant prêt à en découdre pour la victoire là ça n’était pas suffisamment le cas.
Je suis donc déçu mais avec du recul pas traumatisé. Comme pour mon premier marathon que j’ai fait un peu trop au feeling, je n’ai pas assez préparé et réfléchi cette course. La positive attitude c’est de trouver plein d’axes de progrès :
- travail mental per épreuve
- hydratation ok mais optimisable (recette à définir précisément et dégradation de l’observance en fin d’épreuve)
- faire beaucoup plus de travail spécifique quitte à manger de l’escalier en boucle et à faire plus de voiture pour aller s’entraîner
- anticiper dans les épreuves à venir la dégradation de la vitesse en fin d’épreuve
17 réponses sur « La déception de la SaintéLyon 2011 »
Bha alors doc, qu’est ce qui c’est passé …
Comme le noob courreur tu as bien analysé les raisons du bug, le mental – le mental – le mental !!!
en plus avec ton stress je protège « mes mains » … c’etait pas gagné
Je te rassure je suis tombé plusieurs fois à l’entrainement et quelque fois en course, l’épaule, la hanche, la cheville, les bras tout a mangé … jamais les mains :p
Juste pour ma culture perso tu utilise quoi comme cardio ? (celui qui n’a pas fonctionné)
L’avantage d’avoir vécu cette course comme cela, c’est que sur les prochaines tu verra plus facilement arrivé le coup de mou « mental » les idées noires et tu pourra te reprendre en main avant qu’il soit trop tard.
Salut,
le cardio est un forerunner 310 XT qui fonctionne très bien d’habitude. Là c’est en partie de ma faute car j’ai mal humidifée les électrodes mais
1) j’avais peur du froid durant cette attente (débile) devant G Guichard donc l’idée de me mouiller le torse ou les électrodes me déplaisait
2) j’étais persuadé que la sueur allait faire son effet par la suite mais non :/ j’ai vraiment une courbe de FC complètement incohérente du début à la fin (cf courbes garmin en bas du blog dans le pied de page)
Et pour le fond oui je sais désormais qu’il ne faut pas en attendre trop en terme de performance ça facilitera une meilleure attitude dans l’adversité
merci pour la lecture et les commentaires
Le 09/12/11, Disqus a écrit :
Pour l’expérience de nuit, tu viendra faire avec nous le trail des remparts lillois, c’est un bon entrainement à la course nocturne et la boustifaille d’après course est super sympa.
Vu que je suis comme toi sur lille, je te file l’astuce dénivelé du coin >> Bouffer du terril à Loos en Gohelle, c’est notre terrain de jeu dès qu’on prépare une course à dénivelé.
Sinon, pour mon planning 2012, je retourne à la Sainté en fin d’année, j’ai envie de voir ce qu’elle donne sans neige (j’avais couru l’édition 2010)
ah oui cette année j’ai fait le trail « extreme » (mouhahaha) de 15 km j’ai bien aimé le parcours (1:10:55) mais je n’ai pas pu faire le nocturne cette année, je bossais ou un truc du genre je ne sais plus mais je suis partant +++ pour trouver des copains/des terrain de trail dans le coin 🙂
Salut,
Un CR bien sympathique et instructif:)). Il faut dire que tu n’as pas choisi pour un premier vrai trail une course facile…de nuit, le froid, cette attente interminable, la boue, la pluie, la neige parfois, la parcours usant. Il faut soit : si on débute un mental gonflé à 300% avec quand même une bonne caisse, soit une bonne expérience du trail.
J’espère que tu ne resteras pas sur une trop mauvaise impression de l’univers trail…il y a de tellement belles courses, rencontres, univers, paysages…certains donnent vraiment des frissons. Il m’est même arrivé d’avoir la gorge très très serrée (véridique) tellement les décors et l’ambiance prennaient aux tripes.
Si ça te dit un jour que nous partions sur une ch’tite course 😉 ça sera avec plaisir.
« anticiper dans les épreuves à venir la dégradation de la vitesse en fin d’épreuve » – ce n’est pas toujours vrai. Tout dépend comment tu as géré ta course et comment tu t’es préparé
« faire beaucoup plus de travail spécifique quitte à manger de l’escalier en boucle et à faire plus de voiture pour aller s’entraîner » – y’a pas de secret…heureusement que ça ne tombe pas du ciel d’ailleurs 😉
Repos maintenant j’imagine….15 jours me sembleraient bien 🙂
Good Job
Enzo
[…] http://runreporterrun.wordpress.com/2011/12/09/saintelyon-2011-voyage-au-bout-de-la-nuit/ NFKB: http://www.nfkb0.com/2011/12/08/la-deception-de-la-saintelyon-2011/ R2G2: […]
Et bien, tu en as chié. Pourtant, ton chrono reste plus que correct. Tu n’es pas parti trop vite?
Va falloir t’entrainer au niveau mental. Car l’expression solo a vraiment tout son sens. J’ai essayé aussi de parler avec les coureurs, mais ils n’étaient pas « open ». Je coris que tout le monde s’était enfermé dans sa bulle pour pouvoir avaler les km.
Et les quais, je crois que tout les coureurs haïssent ces quais. Ce n’a aucun intérêt, à moins d’arriver dans la nuit, l’éclairage semble magnifique d’après les photos prises pendant la course. Mais faut finir ans ce cas en moins de 7h30…
L’année prochaine?
merci pour vos commentaires (@enzo et greg) je n’ai pas le sentiment d’être parti vite ni de sensation d’épuisaement physique… lorsque je trouvais la ressource pour accélérer j’y arrivais toujours, simplement je n’avais pas *envie*
ensuit à la fin c’est vraiment la douleur mécanique de fatigue qui m’a bloqué
concernant les autes autour, j’avais envie de crier : « c’est dur, aidez moi ! un petit mot, quelque chose ! » mais rien, pas de réponse aux perches (amicales) verbales tendues… ça n’est pas ce qu’on m’a décrit dans le trail
pour l’année prochaine je préfère me focaliser sur un nouvel objectif marathon et poursuivre la découverte du trail de 50-70 km avec peut être plus de dénivelé : des conseils ?
eh bien ! quel récit !
en lisant les CR des autres, sur cette courses ou d’autres ultra, ainsi que ma toute petite expérience, je me dis que le mental est souvent la clé, pas uniquement pour la performance, mais plus simplement encore pour finir un ultra. J’ai hâte de me frotter à de telles distances ^^
bizarre pour ta ceinture… je ne mouille jamais les électrodes étant comme toi persuadé que la transpiration suffit (je transpire très vite et abondamment)
merci pour ton commentaire, la ceinture avait décidé de m’emmerder alors qu’elle fonctionne sans problème sur tout type de sorties et entrainements intérieur ou extérieur depuis des mois… mais les courbes de fréquences que tu peux lire est incroyable de bêtise !
(ma fcm sur tapis est de 180) tu peux accéder aux courbes car mes sorties sont visibles tout en bas dans le pied de page du blog
je crois qu’il faut du mental, de l’envie et de l’humilité.
Cette course était finalement un premier vrai trail long avec des difficultés. Je pensais être un amateur éclairé en course à pied et il ne faut pas confondre des progrès récents et un démarrage sur trail ! belle leçon d’humilité. Aujourd’hui j’ai avalé la pilule et je suis contient et fier d’avoir bouclé ces presque 70 bornes à ma montre.
l’année prochaine sera encore une année avec priorité au marathon en avril et ensuite carte blanche 🙂
PS j’aime bien la nouvelle présentation de ton blog 🙂
« Aujourd’hui j’ai avalé la pilule et je suis contient et fier d’avoir bouclé ces presque 70 bornes à ma montre. »
Tu as fait une course hors norme dans un temps plus que correct, tu ne t’es pas blessé et tu as juste eu le coup de blues normal du mec qui se rend compte qu’il espérait mieux mais qu’il avait sous estimé que nous ne sommes jamais à 100%, que la météo, le mental, le matériel, tout… est parfois défaillant.
Donc, juste : félicitations pour l’avoir fait et plus que bien fait au final.
Merci pour ce récit et bravo d’avoir mené cette épreuve jusqu’au bout ! Ce genre d’article donne des ailes (même si je suis trèèès loin d’une telle performance), continuez à nous faire rêver de la sorte !
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Salut,
Malgré les conditions difficiles, le chrono est plutôt pas mal.
Sans compté la nuit et le froid, je me demandais quel est le niveau de difficulté entre un marathon et ce type de distance?
C’est faisable ? oui vous l’avais fait, mais en charge d’entrainement, ou autre………• c’est un (très) gros gap ou moyen – ça vaut entre un semi et un marathon (on double la distance) ?
J’ai un adage perso qui dit que lorsque tu sais faire une distance, tu peux faire le double 😉 Un marathon c’est vraiment difficile. Et autant j’arrive à faire un marathon à haute intensité, en mode compétitif, autant je n’ai jamais abordé un trail long en voulant à tout prix accroché un chrono. Là j’étais un peu déçu que ça soit si laborieux mais en réalité, je voulais surtout finir. Le trail (cf mon billet sur mon expérience d’ultra) s’aborde comme de la rando course pour moi. L’effort est bien moindre.