J’ai mouliné mon carnet d’entrainement pour sortir quelques chiffres. Je pense que ça en amusera certains.
J’avais deux objectifs majeurs cette année : le premier c’était le triathlon de Kraichgau au format 70.3, le second c’était le GRP, version Tour des Cirques avec 120 km et 7300 m de dénivelé. Le triathlon de Kraichgau était surtout pour la découverte et le GRP devait constituer l’acmé de ma saison. Un truc fascinant et effrayant.
Ensuite, il y avait deux marathons prévus pour le bonheur des grandes courses et la joie de voyager: Londres et New York. Je n’avais pas d’envie compétitive et je n’ai fait aucun plan de préparation spécifique.
Ce qui me réjouit, c’est que les données traduisent bien ma hiérarchisation dans les objectifs. Dans le trimestre qui a précédé le GRP, je me suis entraîné 10 heures par semaine. Le tout avec une polarisation assez correcte, puisqu’au moins pour la course à pied, j’ai passé 85% de mon temps en endurance fondamentale. La reco de la TDS dans les Alpes a clairement contribué au volume. Je trouve ça bien l’idée de faire une reco ou un « off » avant une grosse épreuve d’endurance.
Ensuite, j’observe pour Kraichgau que le volume était aussi assez honorable : une centaine d’heures dans les trois mois qui ont précédé le triathlon. En matière de score de charge d’entrainement, c’est bien le deuxième en matière de volume de préparation. C’est l’épreuve où j’ai aussi le moins bien respecté le tapering, mon score Training Stress Balance est le plus bas par rapport aux autres épreuves. Je savais que j’avais les moyens pour finir, et sans ambition de chrono, j’ai profité de moments de convivialité pour de belles sorties vélo qui ont peut être émoussé ma fraîcheur.
Pour les deux marathons, j’observe que je peux courir convenablement sans faire une préparation spécifique. 38 km par semaine avant Londres, avec une écrasante majorité d’endurance fondamentale (91% du temps). J’ai fait 59 km à pied la plus grosse semaine d’entrainement. Et approximativement la même chose pour New York. Si j’exclue les 120 km du GRP de mes calculs pour la prépa de NY, je suis même à seulement 27 km par semaine.
En matière de chrono, je me situe régulièrement entre +30 et +40% du temps du vainqueur, par contre pour la répartition dans le classement ça varie fortement. Top 10% bien acquis pour les marathons très populaires, à peine la première moitié du classement pour le triathlon de Kraichgau (des brutes !) et fin de classement pour le GRP (mais 50% d’abandon environ).
Et petit tableur complémentaire pour Grégo :
2 réponses sur « Retour sur la préparation des compétitions 2015 »
[…] J’ai bien essayé de positiver : de jolis chronos en piscine en fin de préparation sans forcer, pas de grosse caisse à vélo mais une bonne régularité dans l’effort dans mes dernières sorties et un volume d’entraînement conséquent dans les dernières semaines grâce aux vacances. J’arrive à Gérardmer avec un CTL (estimé) aux alentours de 82 et un TSB à 28. Somme toute assez correct par rapport à mes autres courses (en 2015 c’est par içi). […]
[…] Je n’ai pas de beaux graphiques de PMC Training Peaks à vous montrer cette année parce que j’ai cessé de payer l’abonnement et puis j’ai construit mon propre PMC, il est un peu moins joli pour des histoires d’échelles, mais ça fait le job. […]