Je suis fier et heureux, je viens de terminer le marathon de Berlin en 3h08’04 »
La météo était magnifique, j’ai basé ma stratégie sur un principe bien connu : « rideau cerveau » J’ai mis le cerveau en pause pour n’écouter que mon souffle et mes jambes, j’ai surfé avec la limite, j’ai eu les jambes dures dès le 23ème kilo mais je me suis accroché.
Courir vite longtemps, c’est possible ! C’est le cerveau qui nous bride (théorie du central governor) faut l’oublier !
Merci à tous ceux qui m’ont aidé à remplir cet objectif, au premier rang mes proches, le coaching de Jean-Pierre Monciaux et mes kinés/ostéos favoris Marco et Yannick 🙂
Le compte-rendu suivra plus tard, à bientôt !
P.S. f*** le malto, j’ai passé la semaine au resto 😉
8 réponses sur « Marathon de Berlin 2013 »
Félicitation, j’espère que l’endroit vous a plu un peu. Et comment est la cuisine berlinoise? Cette semaine, il y aura partout en Allemagne « Oktoberfest »! Là, il faut s’accrocher.
Bonne continuation
Bravo
3h 08 mn : belle performance .
Amicalement
[…] Le vent s’en mêle un peu pendant quelques hectomètres mais ça ne sera pas bien méchant. Je reconnais certaines portions de la ville, je serre les dents, je vois le panneau du 38ème kilomètre, ça me fait du bien au moral, je m’accroche. Je cherche les encouragements du public. On continue, on continue, on tient ! On arrive enfin sur la fameuse « Unter den Linden » qu’elle est longue cette ligne droite vers la porte de Brandenbourg ! Je veux accélérer, je me dis qu’il faut tout donner, qu’il n’y aura pas d’autre occasion mais je n’ai plus de force, d’habitude je finis fort, là je n’ai plus de jus, je sens qu’au niveau cardio-respiratoire je suis loin de mon max mais les jambes ne répondent plus. Je reste aimanté par cette porte de Brandebourg qui cache l’arrivée encore un peu plus lointaine, je vois enfin le chrono officiel, je vais pouvoir faire moins de 3h10, je jette mes dernières forces dans la bataille, la ligne est franchit ! je suis fier et heureux ! […]
Félicitations Rémi!! Superbe performance! Et tout ça ou presque grâce au terril de Oignies! Bises
tout à fait ! gueule noire powa !
[…] à Cancale je suis parti avec deux bidons de 750 ml sur les bretelles d’un sac à dos et à Berlin je n’avais qu’une gourde en main, j’ai bu 1 litre sur toute la […]
[…] cours de ma préparation pour le marathon de Berlin j’avais du mal à accepter de courir doucement. Au début, je rongeais mon frein à 5:30 au […]
[…] me prépare à enfoncer le clou. Et surtout, je pense à Rémi, qui a vécu le même épisode sur son marathon de Berlin, et qui m’a bien rappelé qu’il fallait laisser le cerveau au vestiaire. Donc je sais […]